
Pour les spécialistes de l’intelligence économique et stratégique (IES), comprendre les attentes de l’écosystème d’une entreprise est essentiel. Il l’est plus encore lorsqu’il s’agit de répondre aux aspirations des employés à repenser les modèles existants d’organisation de l’entreprise pour les satisfaire et, a minima, maintenir leur productivité - et si possible même, à l’augmenter - dans un contexte de forte concurrence internationale.
Cet article explore, sous l’angle de la santé, comment l’IES peut aider les entreprises à optimiser les bénéfices du télétravail tout en atténuant ses risques pour le bien-être des salariés.
Cet article explore, sous l’angle de la santé, comment l’IES peut aider les entreprises à optimiser les bénéfices du télétravail tout en atténuant ses risques pour le bien-être des salariés.
Prendre soin de ses salariés : un ROI trop souvent négligé
Aujourd’hui, les salariés recherchent un équilibre entre vie professionnelle et personnelle, une autonomie accrue, un environnement de travail aligné sur leurs valeurs et des exigences amplifiées pour le télétravail.
Selon Teamstarter (2025), le stress chronique affecte 40 % des salariés et augmente fortement les risques de burn-out.
En analysant les tendances sur les attentes des salariés via les réseaux sociaux et/ou des enquêtes, l’IES joue un rôle clé dans l’analyse de ces évolutions notamment lorsqu’il s’agit d’attirer les talents de la Gen Z qui priorisent la santé mentale et l’équilibre vie pro/vie perso.
Les résultats de ces analyses permettent de concevoir des stratégies réduisant les risques psychosociaux.
Selon Teamstarter (2025), le stress chronique affecte 40 % des salariés et augmente fortement les risques de burn-out.
En analysant les tendances sur les attentes des salariés via les réseaux sociaux et/ou des enquêtes, l’IES joue un rôle clé dans l’analyse de ces évolutions notamment lorsqu’il s’agit d’attirer les talents de la Gen Z qui priorisent la santé mentale et l’équilibre vie pro/vie perso.
Les résultats de ces analyses permettent de concevoir des stratégies réduisant les risques psychosociaux.
L’impact bénéfique du télétravail sur la santé
Le télétravail offre des bénéfices significatifs pour la santé.
La réduction des trajets domicile-travail diminue la fatigue et le stress (22 % des salariés pratiquant le télétravail, économisent 50 minutes de transport quotidien). Du point de vue biologique, moins de stress c’est une baisse des niveaux de cortisol, un facteur de maladies cardiovasculaires.
De surcroît, la flexibilité horaire favorise l’activité physique : 46 % des télétravailleurs déclarent en faire davantage, réduisant les risques d’obésité.
L’autonomie dans la gestion des horaires améliore l’équilibre vie pro/vie perso, un déterminant du bien-être.
LumApps (avril 2025) rapporte que 82 % des télétravailleurs concilient mieux leurs obligations professionnelles, personnelles et familiales, diminuant leur stress, surtout s’ils sont parents.
Enfin, une personnalisation de l’espace de travail réduit les nuisances (bruit, interruptions), améliorant la concentration et limitant la fatigue cognitive.
La réduction des trajets domicile-travail diminue la fatigue et le stress (22 % des salariés pratiquant le télétravail, économisent 50 minutes de transport quotidien). Du point de vue biologique, moins de stress c’est une baisse des niveaux de cortisol, un facteur de maladies cardiovasculaires.
De surcroît, la flexibilité horaire favorise l’activité physique : 46 % des télétravailleurs déclarent en faire davantage, réduisant les risques d’obésité.
L’autonomie dans la gestion des horaires améliore l’équilibre vie pro/vie perso, un déterminant du bien-être.
LumApps (avril 2025) rapporte que 82 % des télétravailleurs concilient mieux leurs obligations professionnelles, personnelles et familiales, diminuant leur stress, surtout s’ils sont parents.
Enfin, une personnalisation de l’espace de travail réduit les nuisances (bruit, interruptions), améliorant la concentration et limitant la fatigue cognitive.
Mais aussi des désavantages et des risques
Tout n’est pas idyllique et le télétravail présente aussi des risques importants.
La sédentarité prolongée augmente les troubles musculo-squelettiques (TMS) d’autant que bien souvent il n’est pas pratiqué dans un lieu approprié et avec un matériel adapté aux tâches effectuées.
Selon l’OMS (2024), les télétravailleurs passent 20 % de temps supplémentaire assis que les personnes travaillant en entreprise d’où un accroissement des douleurs lombaires. L’absence d’équipements ergonomiques aggrave aussi le problème car les coûts d’aménagement (13-186 €/mois) dissuadent souvent les employeurs d’investir dans des lieux externes à l’entreprise.
Sur le plan mental, l’isolement social est préoccupant.
Une étude de Forbes France (juin 2024) cite que 58 % des télétravailleurs à 100 % souffrent de détresse psychologique, contre 40 % en présentiel.
Le brouillage des frontières vie pro/vie perso, avec 27 % des télétravailleurs travaillant pendant leur temps libre, accroît le risque de burn-out et a fait débat jusqu’au sein du parlement européen.
Enfin, la surveillance numérique, dénoncée par l’ANDRH (2023), génère une anxiété qui altère la confiance.
La sédentarité prolongée augmente les troubles musculo-squelettiques (TMS) d’autant que bien souvent il n’est pas pratiqué dans un lieu approprié et avec un matériel adapté aux tâches effectuées.
Selon l’OMS (2024), les télétravailleurs passent 20 % de temps supplémentaire assis que les personnes travaillant en entreprise d’où un accroissement des douleurs lombaires. L’absence d’équipements ergonomiques aggrave aussi le problème car les coûts d’aménagement (13-186 €/mois) dissuadent souvent les employeurs d’investir dans des lieux externes à l’entreprise.
Sur le plan mental, l’isolement social est préoccupant.
Une étude de Forbes France (juin 2024) cite que 58 % des télétravailleurs à 100 % souffrent de détresse psychologique, contre 40 % en présentiel.
Le brouillage des frontières vie pro/vie perso, avec 27 % des télétravailleurs travaillant pendant leur temps libre, accroît le risque de burn-out et a fait débat jusqu’au sein du parlement européen.
Enfin, la surveillance numérique, dénoncée par l’ANDRH (2023), génère une anxiété qui altère la confiance.
Rôle de l’IES dans l’atténuation de ces risques
L’IES aide les entreprises à optimiser le télétravail tout en protégeant la santé des employés. Elle permet, par exemple, de :
- Anticiper les tendances : En analysant les réseaux sociaux et les multiples rapports sur ce sujet, l’IES identifie la réalité et l’importance des attentes, comme le besoin de déconnexion.
- Identifier les pratiques : En étudiant des leaders qui propose des programmes de bien-être physique, l’IES peut recommander des initiatives comme des subventions pour des équipements ergonomiques.
- Évaluer l’impact : En mesurant le turnover ou la satisfaction des salariés, l’IES ajuste les politiques pour maximiser leur efficacité.
Des mesures concrètes pour améliorer la santé des salariés
Pour atténuer les risques, les entreprises peuvent :
- Former les salariés à l’ergonomie : Des programmes, notamment ceux de Welcome to the Jungle, enseignent la prévention des TMS.
- Renforcer le lien social en interne : Des applications comme Teams ou Slack réduisent l’isolement et augmentent la confiance.
- Imposer la déconnexion : Des politiques claires, inspirées par la loi française de 2017, limitent le surmenage.
- Évaluer les résultats obtenus par d’autres : Une gestion basée sur les contributions réduit la pression psychologique et renforce la considération.
- Soutenir le recours à des aménagements adaptés : Des aides pour des équipements ou des connexions fiables réduisent les inégalités.
Conclusion
Le télétravail offre des opportunités pour améliorer la santé des employés, mais ses risques, comme la sédentarité et l’isolement, nécessitent une gestion proactive et constante.
L’IES, en anticipant les attentes, identifie les bonnes pratiques, évalue leur impact et guide de façon plus fine les entreprises vers des modèles favorisant le bien-être des salariés dans une relation gagnant-gagnant.
En adoptant des formations de sensibilisation, des politiques de déconnexion et un management centré sur l’humain, les organisations peuvent transformer le télétravail en un levier de compétitivité, répondant mieux aux aspirations des salariés en préservant à la fois leur santé et l’efficacité de l’entreprise.
L’IES, en anticipant les attentes, identifie les bonnes pratiques, évalue leur impact et guide de façon plus fine les entreprises vers des modèles favorisant le bien-être des salariés dans une relation gagnant-gagnant.
En adoptant des formations de sensibilisation, des politiques de déconnexion et un management centré sur l’humain, les organisations peuvent transformer le télétravail en un levier de compétitivité, répondant mieux aux aspirations des salariés en préservant à la fois leur santé et l’efficacité de l’entreprise.
Né en 1958 à Rabat (Maroc), Jean-Marie CARRARA a effectué toutes ses études à Lille (France). D’abord attiré par la santé de l’Homme, il devient Docteur en Pharmacie et diplômé de Biologie Humaine.
Comme la santé des entreprises et des organisations sont essentielles pour l’Homme, il compléta sa formation par un DESS d’Administration des Entreprises et un DESS de Finance et de Fiscalité Internationales.
Il est auditeur en Intelligence Economique et Stratégique à l'Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale (JHEDN)
Source www.sicafi.eu
Contact mail : info@sicafi.eu
Comme la santé des entreprises et des organisations sont essentielles pour l’Homme, il compléta sa formation par un DESS d’Administration des Entreprises et un DESS de Finance et de Fiscalité Internationales.
Il est auditeur en Intelligence Economique et Stratégique à l'Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale (JHEDN)
Source www.sicafi.eu
Contact mail : info@sicafi.eu