Du fait notamment de la généralisation de l’usage de nouvelles technologies, le recrutement devient plus exigeant. Cela implique d’identifier des profils plus qualifiés. Or le domaine reste peu valorisé donc peu attractif (comme l’illustre par exemple le traitement médiatique de la crise du COVID-19, qui occulte totalement l’engagement des agents de sécurité, pourtant en première ligne dans divers secteurs).
Président de la Fédération française de la sécurité privée (FFSP), Claude Tarlet œuvre depuis de nombreuses années à fédérer les divers métiers de la profession, mais aussi à la faire reconnaître et développer. Membre du comité de programme et invité spécial de la première édition des matinales de Security-Day, Claude Tarlet fait le point, pour Veille Mag, sur les grands enjeux en cours, entre évolutions réglementaires et problématiques RH.
- Selon vous, quelles contraintes majeures freinent actuellement le secteur ? Comment agir pour qu’elles ne deviennent pas bloquantes ? Quelles évolutions normatives et réglementaires seraient souhaitables pour que la profession se développe ?
La sécurité privée a longtemps été abordée avec de la prudence, voire avec de la crainte, par l’État. Les lois successives ont surtout visé à encadrer les activités privées de sécurité, pour offrir des garanties de moralité et de professionnalisme. Mais dans le même temps, la sécurité privée a su montrer qu’elle était toujours au niveau quand des missions sensibles lui étaient confiées, dans l’aéroportuaire, dans la protection physique de personnes, dans les grands événements ou encore dans le transport de valeurs.
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