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17 et 18 janvier - colloque Tralogy - Questions autour des évolutions des technologies de la traduction


Jacqueline Sala


La traduction, dans son acception restreinte, est une opération de transfert sémantique du contenu d’un texte d’une langue vers l’autre. Beaucoup a déjà été écrit sur ce point. Tout est loin d’être dit, en revanche, sur les bouleversements que les évolutions des techniques et des professions langagières font subir à ce schéma que l’on pourrait imaginer stable.



Trouver le sens : où sont nos manques et nos besoins respectifs ?

17 et 18 janvier - colloque Tralogy - Questions autour des évolutions des technologies de la traduction


Contexte, co-texte, locuteur, interlocuteur, publics, références, autant de paramètres parmi d’autres qui forment un premier paradoxe révélateur. La signification ne peut pas être le seul sens du mot sens — et il s’en faut de beaucoup. Deuxième paradoxe, le mot traduction n’appelle une définition claire et précise qu’aux yeux du profane. Affaire d’orientation, de jugement, de perception, dans les deux cas. Dans les métiers de la traduction, que nous concevons au sens large, il importe pourtant de trouver le sens, dans les multiples acceptions de ce dernier.

Les pistes multiples et usuelles que suivent les traducteurs sur les deux versants de leur tâche d’intériorisation puis de restitution du sens, comment se pratiquent-elles, s’apprennent-elles, s’enseignent-elles ? Où en sont, aujourd’hui, les processus technologiques à cet égard ? Qu’apportent-ils ? Dans quelles directions cherche-t-on à les créer, les améliorer ? Comment ces processus fonctionnent-ils pour exhumer le sens ? Que leur faut-il pour y parvenir ? En quoi la machine est-elle capable d’imiter l’humain, ou bien suit-elle d’autres voies ? Pour quels résultats et avec quels effets ? Les corpus numériques suffisent-ils en l’état ? Faut-il les prétraiter ?

La traduction, dans son acception restreinte, est une opération de transfert sémantique du contenu d’un texte d’une langue vers l’autre. Beaucoup a déjà été écrit sur ce point. Tout est loin d’être dit, en revanche, sur les bouleversements que les évolutions des techniques et des professions langagières font subir à ce schéma que l’on pourrait imaginer stable.

C’est la vocation du deuxième colloque Tralogy, co-organisé par le CNRS (IMMI et INIST), la SFT, la Commission européenne (DGT, Représentation en France de la CE), l’Université Paris Diderot (UFR EILA) et l’AFFUMT, que d’explorer ce champ et d’en débattre. Comme pour la première édition de ce rendez-vous biennal, nous souhaitons instaurer autour de ces questions un dialogue entre spécialistes des différentes disciplines à l’uvre dans cette problématique convergence (traduction, formation à la traduction, industrie de la langue, traitement automatique du langage), avec la participation active de ceux qui sont directement concernés : professionnels de la traduction, chercheurs, enseignants, étudiants. Le tout, autour de cette approche plurielle du sens située au carrefour de nos domaines.


  
Signalé par Ruth Martinez, GFII

Inscription

L’inscription au colloque Tralogy, qui se déroulera les 17 et 18 janvier 2013 à l’auditorium du Cnrs à Paris, est gratuite.
Cependant, en raison du nombre de places limité, nous vous invitons à remplir le formulaire d’inscription <http://www.tralogy.eu/spip.php?article34&amp;lang=fr>. Votre inscription vous sera confirmée par le comité d’organisation.