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PartagerJonathan Kanter : une "vieille connaissance" de Google à la tête de l'antitrust.
Jonathan Kanter - Crédit Photo Wikipedia
La nomination de Jonathan Kanter à la tête de la division antitrust du DoJ (U.S. Department of Justice) en septembre 2021 a marqué un tournant dans la régulation des grandes entreprises technologiques. Avocat antitrust renommé et critique de longue date des pratiques de Google, Jonathan Kanter est perçu comme un champion de la concurrence équitable.
En effet, avant cette nomination, celui-ci avait déjà une grande connaissance de l’entreprise, il avait travaillé à la FTC entre 1998 et 2000 et en 2016, il avait partagé son point de vue publiquement. Sous l’'administration Biden, il franchit une nouvelle étape à son nouveau poste. L’administration l’avait décrit comme un "défenseur et expert de premier plan" en matière de loi antitrust. Son passage entre 2000 et 2016 au sein des entreprises comme Bloomberg ou Microsoft, ce qui lui avait permis de continuer son action contre Google.
Mais c’est en tant que chef de la division antitrust, que Jonathan Kanter prend une autre dimension. Il décide d'engager des poursuites contre des entreprises comme Google, mais aussi Amazon, Facebook et Apple.
Peut-on dire que sa nomination est un dernier coup de maître de l’administration Biden ? Un dernier cadeau empoisonné à son successeur vis-à-vis des GAFAM afin de les "mettre au pas" grâce à l'action d'un homme doté d’une grande détermination, devant le prétoire ou en coulisse. Il semble que Oui. Lors du dernier sommet (Youtube) antimonopole 2024 de l'American Economic Liberties Project (AELP), Jonathan Kanter a souligné que la division antitrust, avait forçé l'abandon de 14 transactions anticoncurrentielles. Il a mis en avant leur capacité à plaider et à gagner devant les tribunaux, citant des victoires comme l'affaire Penguin et JetBlue/American qui aboutit à la dissolution de l’entreprise.
En effet, avant cette nomination, celui-ci avait déjà une grande connaissance de l’entreprise, il avait travaillé à la FTC entre 1998 et 2000 et en 2016, il avait partagé son point de vue publiquement. Sous l’'administration Biden, il franchit une nouvelle étape à son nouveau poste. L’administration l’avait décrit comme un "défenseur et expert de premier plan" en matière de loi antitrust. Son passage entre 2000 et 2016 au sein des entreprises comme Bloomberg ou Microsoft, ce qui lui avait permis de continuer son action contre Google.
Mais c’est en tant que chef de la division antitrust, que Jonathan Kanter prend une autre dimension. Il décide d'engager des poursuites contre des entreprises comme Google, mais aussi Amazon, Facebook et Apple.
Peut-on dire que sa nomination est un dernier coup de maître de l’administration Biden ? Un dernier cadeau empoisonné à son successeur vis-à-vis des GAFAM afin de les "mettre au pas" grâce à l'action d'un homme doté d’une grande détermination, devant le prétoire ou en coulisse. Il semble que Oui. Lors du dernier sommet (Youtube) antimonopole 2024 de l'American Economic Liberties Project (AELP), Jonathan Kanter a souligné que la division antitrust, avait forçé l'abandon de 14 transactions anticoncurrentielles. Il a mis en avant leur capacité à plaider et à gagner devant les tribunaux, citant des victoires comme l'affaire Penguin et JetBlue/American qui aboutit à la dissolution de l’entreprise.
Aux États-Unis en 2024, les lois antitrust sont à nouveau une exigence.
Il a affirmé que la division antitrust se consacrait à mettre à jour et interpréter la loi conformément à l'intention initiale du Congrès. Il a rappelé l'avertissement du sénateur Sherman sur les dangers des monopoles : "Nous avons l'intention de régler cela [la pénurie de jurisprudence de la section 2 traitant des marchés modernes]." [...] « Lorsque l'application de la loi est significative, les lois antitrust ne sont plus une suggestion ». Aux États-Unis en 2024, les lois antitrust sont à nouveau une exigence."...
