Rapport Gouvernemental 13 mars 224
La Commission de l’intelligence artificielle a remis au président de la République, le 13 mars 2024, un rapport contenant 25 recommandations pour faire de la France un acteur majeur de la révolution technologique de l’intelligence artificielle (IA).
7 recommandations prioritaires
La Commission formule 25 recommandations à destination des pouvoirs publics, parmi lesquelles 7 prioritaires si la France veut mener en Europe une dynamique d’appropriation collective et de déploiement du plein potentiel de l’IA :
- Créer les conditions d’une appropriation collective de l’IA et de ses enjeux en lançant un plan de sensibilisation et de formation de la nation.
- Investir massivement dans les entreprises du numérique et la transformation des entreprises pour soutenir l’écosystème français de l’IA et en faire l’un des premiers mondiaux.
- Faire de la France et de l’Europe un pôle majeur de la puissance de calcul, à court comme à moyen terme.
- Transformer notre approche de la donnée personnelle pour continuer à protéger tout en facilitant l’innovation au service de nos besoins.
- Assurer le rayonnement de la culture française en permettant l'accès aux contenus culturels dans le respect des droits de propriété intellectuelle.
- Assumer le principe d’une expérimentation dans la recherche publique en IA pour en renforcer l’attractivité.
- Structurer une initiative diplomatique cohérente et concrète visant la fondation d’une gouvernance mondiale de l’IA.
Télécharger le Rapport "L'IA, notre ambition pour la France
Le gouvernement a mis en place une commission pour positionner la France comme leader dans le domaine de l’IA. Le rapport propose un plan d’action à long terme articulé autour de six axes principaux :
- Initier un programme de sensibilisation et de formation à l’IA pour le public.
- Réorienter l’épargne pour soutenir l’innovation.
- Établir la France comme un centre majeur de puissance de calcul.
- Améliorer l’accès aux données pour stimuler la recherche et le développement.
- Adopter une “exception IA” pour favoriser la recherche publique.
- Encourager une gouvernance mondiale de l’IA pour une collaboration internationale.
Contexte
La France occupe une position favorable en matière d'intelligence artificielle (IA) par rapport à d'autres nations, en particulier en Europe. Selon un récent rapport, la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni sont les pays les plus populaires en Europe avec 4,4 % des outils d'IA.
En conséquence, la France se classe parmi les leaders européens en matière de développement d'outils d'IA.
À l'échelle mondiale, les États-Unis ont plus de 57 % des outils d'IA les plus utilisés, suivis du Canada avec 6,6 %.
Avec des outils comme CleanUp.pictures, qui se classe au 10e rang mondial, la France est bien représentée. Bien que l'investissement dans l'IA et la blockchain de l'Union européenne soit
que de 7 %, comparativement aux 80 % des États-Unis et de la Chine, la Commission européenne.
En conséquence, la France se classe parmi les leaders européens en matière de développement d'outils d'IA.
À l'échelle mondiale, les États-Unis ont plus de 57 % des outils d'IA les plus utilisés, suivis du Canada avec 6,6 %.
Avec des outils comme CleanUp.pictures, qui se classe au 10e rang mondial, la France est bien représentée. Bien que l'investissement dans l'IA et la blockchain de l'Union européenne soit
que de 7 %, comparativement aux 80 % des États-Unis et de la Chine, la Commission européenne.