Cybersécurité

26 juin. inCyber. Présentiel et visio. "Hacktiviste, je t'aime moi non plus !".


Jacqueline Sala


Les « hacktivistes » sont le fruit de la rencontre entre la cybercriminalité et la motivation politique, religieuse, idéologique, sociétale



Le prochain petit-déjeuner d'inCyber aura lieu en présentiel et en visio le 26 juin 2024, de 9h00 à 10h30, sur le thème "Hacktiviste, je t'aime moi non plus !".

Les « hacktivistes » sont le fruit de la rencontre entre la cybercriminalité et la motivation politique, religieuse, idéologique, sociétale

Les cyberattaques sont analysées au regard de la loi Godfrain qui prévoit et réprime toute action frauduleuse, contraire à la « volonté du maître du système », qui a pour effet de pénétrer, de se maintenir dans un système automatisé de données, d'en entraver le fonctionnement, de modifier ou d'extraire les données qu'il contient. Si le texte datant de 1988 n'a pas vieilli, un ajustement peut aujourd'hui s'avérer nécessaire.

En effet, la loi porte sur des actes matériels et ne tient pas ou peu compte de leur motivation ou de la gravité de leurs conséquences. On notera quelques exceptions s'agissant des faits ayant pour objectif de troubler gravement l'ordre public par l'intimidation ou la terreur (« cyberterrorisme »), de l'atteinte aux données à caractère personnel stockées dans un système appartenant à l'Etat, des cyberattaques pouvant avoir des conséquences graves sur la vie des personnes. Dans tous les autres cas, le mobile est indifférent.

Peut-on considérer de la même manière l'aventure des script kiddies solitaires et celle de groupes, sinon structurés, du moins agrégés par une volonté commune ? Un jeu pour les uns, un objectif « stratégique » pour les autres.

Les « hacktivistes » sont le fruit de la rencontre entre la cybercriminalité et la motivation politique, religieuse, idéologique, sociétale. Anonymous, LuiZec sont les exemples les plus marquants. Délinquants pour les uns, héros pour les autres, ils sont pourchassés ou honorés, selon l'opinion de celui qui porte un jugement sur eux.

  • En quoi leurs cyberattaques diffèrent-elles des autres ? Sont-elles plus graves dans leurs conséquences ?
     
  • Visent-elles des cibles particulières ? Le « cyberbombing » est-il une de leurs méthodes ? sont-ils les principaux responsables des data leaks ? 
     
  • Agissent-ils seuls ? Quelle est l'architecture des groupes ? quelle place pour la spontanéité ? peut-on parler de coalescence numérique ?
     
  • Comment communiquent-ils ? Comment gèrent-ils le dilemme anonymat/notoriété ? 
     
  • Peut-on mieux les détecter par la Cyber Threat Intelligence ? L'IA peut-elle aider à les déceler, les contrer ?
     
  • Le « gentil hacker » est-il le cyberhacktiviste de l'adversaire ? Comment se manifeste l'hacktivisme dans les conflits contemporains (Ukraine, Gaza, etc.)
     
Voici les questions qui seront abordées lors du petit-déjeuner InCyber
qui aura lieu, le 26 juin 2024, au quartier des Célestins, 20 boulevard Henri IV, 75004. 

Intervenants



Karine Bannelier, Directrice du Cyber-Security Institute





Thierry Berthier, pilote du groupe "IA, sécurité, Robotique" du Hub France IA"


 



Damien Bancal, spécialiste des questions de lutte contre le cybercrime / CyberIntelligence



 



Yassir Kazar, CEO et cofondateur de Yogosha




Cet événement sera animé par :
   



Général d'armée (2S) Marc Watin-Augouard, fondateur du Forum InCyber