Ce nouveau pôle d’excellence vise à devenir un puissant outil de rayonnement au service de la pensée stratégique française, et de celle des partenaires et alliés de la France. Parmi les quatre tables rondes proposées nous avons choisi de mettre en valeur : La table ronde intitulée "Recomposition géopolitique au Moyen-Orient : prochaine surprise stratégique ?" a suscité un grand intérêt, en raison de l’actualité qui a mis en avant cette région du monde et la question palestinienne.
Alors que les médias et les réseaux sociaux sont dominés par l’émotion, l’IHEDN privilégie une approche rationnelle. Les deux années de guerre en Ukraine et les tensions en Mer de Chine ont progressivement éclipsé le Moyen-Orient, l’Iran, l’isolement d’Israël. Le dernier conflit survenu le 7 Octobre dernier a rappelé la sensibilité de cette zone. Ce conflit a été d’autant plus violent qu’aucun signe avant-coureur n’a été détecté par les autorités, ce qui a paralysé les institutions et que rien n’ai filtré (au moment de la conférence, ni lors de la rédaction de l’article).
Chaque intervenant a apporté un éclairage sur les sources des tensions qui ont conduit à ce nouvel épisode de violence. Ils ont également expliqué la généalogie des faits et des conséquences qui ont conduit à ce dernier épisode. Il ressort des différentes interventions que chaque événement qui s’est accumulé au fil des décennies, chaque petite lâcheté, chaque violation des traités, a progressivement engendré une haine farouche au sein des populations.
Les intervenants envisagent avec difficulté un retour à la paix dans un avenir proche et une solution politique comme la constitution de deux états. Ils craignent également que les discours de déshumanisation accentuent encore les fractures et l’incompréhension, bien au-delà du Moyen-Orient, que cela entraînent l’émergence de nouvelles solidarités.
Un des intervenants a souligné que pendant longtemps, les attributs de puissance dans les relations internationales étaient constitués par des éléments comme le PIB, le nombre de missiles, le nombre de sous-marins. Tandis qu’aujourd’hui, l’étude de la psychologie des dirigeants et des populations apparaît comme bien plus essentielle pour comprendre l’évolution et la trajectoire d’un pays,d’une région géographique. La tentation étant toujours grande de se raccrocher à des grilles de lecture anciennes, rassurantes, mais totalement obsolètes.
Il a également souligné l’importance des nouvelles technologies, comme les réseaux sociaux, qui ont profondément changé notre rapport à l’information et la notion de vérité. La production de fake news, de deep fakes et autres contenus est aujourd’hui produite de façon industrielle, institutionnelle, à des fins de manipulation, de subversion de très haute qualité. C’est pourquoi il est important de développer des outils, des méthodes, des stratégies pour prévenir ces opérations de déstabilisation volontairement hostiles.
Alors que les médias et les réseaux sociaux sont dominés par l’émotion, l’IHEDN privilégie une approche rationnelle. Les deux années de guerre en Ukraine et les tensions en Mer de Chine ont progressivement éclipsé le Moyen-Orient, l’Iran, l’isolement d’Israël. Le dernier conflit survenu le 7 Octobre dernier a rappelé la sensibilité de cette zone. Ce conflit a été d’autant plus violent qu’aucun signe avant-coureur n’a été détecté par les autorités, ce qui a paralysé les institutions et que rien n’ai filtré (au moment de la conférence, ni lors de la rédaction de l’article).
Chaque intervenant a apporté un éclairage sur les sources des tensions qui ont conduit à ce nouvel épisode de violence. Ils ont également expliqué la généalogie des faits et des conséquences qui ont conduit à ce dernier épisode. Il ressort des différentes interventions que chaque événement qui s’est accumulé au fil des décennies, chaque petite lâcheté, chaque violation des traités, a progressivement engendré une haine farouche au sein des populations.
Les intervenants envisagent avec difficulté un retour à la paix dans un avenir proche et une solution politique comme la constitution de deux états. Ils craignent également que les discours de déshumanisation accentuent encore les fractures et l’incompréhension, bien au-delà du Moyen-Orient, que cela entraînent l’émergence de nouvelles solidarités.
Un des intervenants a souligné que pendant longtemps, les attributs de puissance dans les relations internationales étaient constitués par des éléments comme le PIB, le nombre de missiles, le nombre de sous-marins. Tandis qu’aujourd’hui, l’étude de la psychologie des dirigeants et des populations apparaît comme bien plus essentielle pour comprendre l’évolution et la trajectoire d’un pays,d’une région géographique. La tentation étant toujours grande de se raccrocher à des grilles de lecture anciennes, rassurantes, mais totalement obsolètes.
Il a également souligné l’importance des nouvelles technologies, comme les réseaux sociaux, qui ont profondément changé notre rapport à l’information et la notion de vérité. La production de fake news, de deep fakes et autres contenus est aujourd’hui produite de façon industrielle, institutionnelle, à des fins de manipulation, de subversion de très haute qualité. C’est pourquoi il est important de développer des outils, des méthodes, des stratégies pour prévenir ces opérations de déstabilisation volontairement hostiles.
En conclusion (très provisoire)
nous assistons à un réveil des puissances moyennes, chacune d’elles souhaite désormais jouer leur partition et faire valoir leurs intérêts, même si ceux-ci ne sont pas tout à fait en alignement avec les grandes puissances (Etats-Unis, Chine, Russie). Benyamin Netanyahou et son gouvernement très conservateur étaient déjà dans une situation délicate avant le conflit, en raison de sa politique d’expansion controversée. À l’issue du conflit, une commission d’enquête sera ouverte et devrait éclaircir les responsabilités de chacun. Et au vu du nombre des victimes et du nombre d’otages, il est fort probable que le gouvernement soit à terme obligé de démissionner et que Benyamin Netanyahou mette fin à sa carrière.