Ce dédoublement de personnalité peut être un jeu, comme il peut être dangereux. Avec la « réification de l’abstrait », c’est le virtuel qui a raison avec le risque de perte de relation avec le réel. Ce que l’on ne voit pas n’existe pas.
- Alors que le cerveau humain est le terminal de la couche cognitive d’Internet, sommes-nous en train de perdre le contrôle de notre imaginaire et, partant, le contrôle de nous-mêmes ?
- Serons-nous demain plus esclaves encore des plateformes qui ambitionnent de régir nos vies ?
- Nos avatars vont-ils commettre dans la « quatrième dimension » les actes que nous réprouvons dans le monde réel ?
L’exemple récent d’une agression sexuelle par un avatar est une illustration d’un transfert possible de l’interdit dans ce qui est encore un no man’s land juridique." (Général d'armée (2S) Marc WATIN-AUGOUARD, fondateur du FIC)