A la une
6 • Claude Revel.
Stimuler et Organiser l’intelligence collective
Les raisons d’un choix
Stimuler et Organiser l’intelligence collective
- Depuis sa nomination, le 29 mai 2013, à la tête de la Délégation interministérielle à l’intelligence économique (D2IE), Claude Revel a accordé peu d’interviews. La Lettre Aetos a pu recueillir un de ses premiers entretiens dont nous vous livrons ici quelques « morceaux choisis ». Propos recueillis par Olivier Erschens (Aetos)
Les raisons d’un choix
- Nicolas Moinet est Professeur des universités à l’IAE de Poitiers où il dirige le Master Intelligence Economique & Communication Stratégique. Dans l’intelligence économique depuis 20 ans, il s’était engagé dans la campagne présidentielle pour François Hollande en rédigeant avec le politiste Floran Vadillo une note pour la Fondation Jaurès intitulée : « Sortir l’intelligence économique de l’ornière ». Nous lui avons demandé ce qu’il pensait du choix de Claude Revel au poste de Déléguée Interministérielle à l’I.E.
Dossier conçu et coordonné par Sélim Allili et Olivier Urrutia (OTT)
12 • Etat des lieux.
L’écosystème français des think-tanks
Bernard Esambert, Une vie d’influence
L’influence, l’arme fatale d’un think-tank
Bruegel, un think-tank au cœur de l’appareil européen
L’institut de l’entreprise, Frédéric Montlouis Félicité
Vers une Communauté euro-méditerranéenne
34 • Quelques ouvrages de référence
L’écosystème français des think-tanks
- Les think tanks restent encore peu ou mal connus en France, même s’il s’agit d’un phénomène qui remonte à une cinquantaine d’années. On assiste d’ailleurs depuis dix ans à une véritable explosion du nombre de structures dédiées à la réflexion autour des politiques publiques. En ce sens, l’organisation des trophées des think tanks, qui se tiennent chaque année depuis 2011, a permis un recensement exhaustif et une analyse de tout ce que la France compte de structures ayant pour vocation de participer au débat sur les politiques publiques en y apportant leurs analyses, leur expertise sous forme de propositions.
Bernard Esambert, Une vie d’influence
- Si les professionnels de l’Intelligence économique connaissent bien Bernard Esambert c’est en partie parce qu’il fut pendant des années le président de l’Académie de l’IE. Mais ce titre-là, Bernard Esambert l’a inscrit sur sa carte de visite à de multiples reprises : président de l’École Polytechnique et des X-Mines, président de la Banque Rothschild, vice-président du groupe Bolloré Lagardère, président de l’Institut Pasteur. Il est à l’origine des plus brillants fleurons de l’industrie française : Airbus, Ariane, le développement des télécoms et de l’électronucléaire... et la liste est loin d’être exhaustive. Cette personnalité d’exception vient de publier aux Editions Flammarion un livre décapant émaillé de portraits au vitriol, d’observations uniques sur une faune politique, médiatique, économique et financière caractéristique de notre Ve République. Ce regard sans concession, est aussi celui d’un visionnaire qui a osé avant les autres nommer la réalité de la guerre économique.
L’influence, l’arme fatale d’un think-tank
- Si, tel un fruit, on coupait un think-tank en deux, qu’y trouverait-on ? Immanquablement, au cœur,ce noyau dur c’est l’influence. Sélim Allili et Olivier Urrutia, de l’Observatoire des Think-Tanks sont allés plus loin dans l’analyse de la composition de cet « objet mal identifié ».
Ils nous livrent ici une étude de cas sur l’un des enjeux majeurs de la planète : la bataille de l’eau.
Bruegel, un think-tank au cœur de l’appareil européen
- L’observation attentive de la vie quotidienne des peuples et de leur activité économique, un regard en mouvement, l’Europe pour horizon : autant d’attributs que partageraient ce think tank avec le peintre flamand Pieter Brueghel l’ancien (1525-1569), dont il a adopté le patronyme. Mais ce nom est aussi un acronyme pour « Brussels european and global laboratory. »
L’institut de l’entreprise, Frédéric Montlouis Félicité
- Think tank indépendant de tout mandat syndical ou politique,profondément ancré dans la réalité économique, l’Institut de l’Entreprise concentre sa réflexion sur la relation entre l’entreprise et son environnement, met à contribution un vaste réseau d’experts pour réaliser ses études. En association avec le journal Le Monde et l’International network of business think tanks, l’Institut a organisé le Sommet International des Think Tanks économiques à Paris les 17 et 18 juin derniers.
- Objectif : mener une réflexion prospective, constructive et interdisciplinaire à dimension internationale sur l’avenir de l’entreprise et son rôle dans la société au 21ème siècle.
Vers une Communauté euro-méditerranéenne
- Le thème de l’énergie occupe une place de choix dans les travaux menés par Ipemed. En effet, l’énergie constitue le domaine dans lequel l’interdépendance des pays euro-méditerranéens est la plus stratégique. Cette interdépendance engage les pays de la région sur le long terme (contrats gaziers de longue durée, transition énergétique, rentabilité des énergies renouvelables, nucléaire). La coopération régionale, déjà en marche avec la réalisation de la boucle électrique méditerranéenne et le lancement du plan solaire méditerranéen, nécessite de développer une vision régionale commune.
34 • Quelques ouvrages de référence
36 • Analyse
La Banque : un secteur en mutation, par Jérémie Aboiron
La Banque : un secteur en mutation, par Jérémie Aboiron
- La finance fait couler beaucoup d’encre depuis le début de la crise en 2007, mais qu’en est-il réellement du secteur bancaire aujourd’hui ?Selon la Banque de France, en juillet 2013 nous avons pu constater une augmentation du nombre de demandes de financements. En revanche, l’étude montre également une baisse de 0,2 % du nombre de financements accordés. D’après les études réalisées par Eurostat, les banques en Pologne et en Finlande accordent plus de financements à leurs entreprises qu’en France.
D’autre part, en matière de capitalisation boursière la France se place loin devant l’Allemagne qui reste plus proche des chiffres de l’Espagne. Finalement notre zone Euro ressemble plus à un panorama de stratégies qu’à une action collective en faveur du développement de la zone.