Sommaires

Au sommaire - N° 141 - Janvier/Fevrier 2014 - Transition numérique : les 7 tendances-clés


Jacqueline Sala
Samedi 8 Mars 2014





Actualités

4 • Patriotisme économique ou protectionisme ?
4 • Ouverture des données publiques : création de la fonction d’administrateur général des données (chief data officer)
5 • Design de l'information. Créer un “vocabulaire graphique”
5 • De nouveaux horizons avec Wikileo, veille collaborative”
7 • Quand SCIP US se rassemble à Orlando, la C.I. est au rendez-vous

Dosier. Transition numérique : ​Les 7 tendances-clés

12 • De la mémoire à l’innovation par la connaissance - Coordonné par Christrian Harbulot
18 • Management collaboratif, quand le DSI change de rôle
20 • La mobilité bouleverse la BI. Celio*, Décider in in situ 
22 •  Homo numericus par Claude Molly-Mitton
24 • Open Data, Brève histoire d’une grande idée
26 • Datavisualisation, quand les données se font belle
28 • Open source. C’est quoi ? çà marche vraiment ?

Chroniques

31 • Cahier “Outils et Méthodes d’Analyse”
Competitive Intelligence Numéro 2 -  « Passer de la veille à l'analyse, une attente forte en matière d'exploitation et de partage de l'information »
36 • Dr. Eveline Lubbers. Secret manoeuvres in the dark - Un grand débat public à lancer
38 • Evénements Agenda

Sommaire. Les maillons faibles

“Le maillon le plus faible d’une chaîne est aussi le plus fort, c’est celui qui brise le lien”. Cette pensée paradoxale de Stanislaw Jerzy Lec m’avait depuis longtemps parue étrange. C’est à l’occasion de ce vingtième anniversaire du Rapport Martre, qui signe la naissance officielle de l’intelligence économique en France, que j’y ai finalement trouvé du sens.
Anniversaire passé sous un silence de plomb. Vingt ans, cela se fête quand même ! Il a fallu nous pencher du côté du monde académique pour y trouver l’un des seuls moments de réflexion. Nicolas Moinet et Didier Lucas publient aux Editions Choiseul un essai “1994-2014 : quelle organisation de l’intelligence économique d’entreprise en France”. Au-delà de l’absence d’une « véritable association professionnelle, équivalente à la SCIP américaine » ils diagnostiquent « un problème plus profond : de fortes carences culturelles et organisationnelles sur l’analyse stratégique et le management des connaissances. Or la valeur de la chaîne infodécisionnelle de l’intelligence économique est celle de son maillon le plus faible.”  
Pour mener leur enquête, ils choisissent une typologie qui les amènent à distinguer 3 catégories :  «dynamique intégrée », « pratiques isolées » et « fonctions disséminées ». Le bilan est clair : les deux maillons faibles généralement rencontrés : l’analyse et le management des connaissances.
 
En 2012, une enquête menée par l’ADBS en partenariat avec Veille Magazine arrivait à la même conclusion. Cela nous amène à vous proposer régulièrement des cahiers dédiés aux multiples méthodes d’analyse qui fleurissent dans les entreprises, les think tanks, les grandes écoles. Mais l’essentiel de ce numéro porte une tonalité totalement différente : celle d’une innovation continue, dynamique, presque joyeuse.
Là se pose le deuxième maillon faible de notre jeu : comment manager ce capital de connaissances, lui donner du sens et le voir s’incarner dans des réussites économiques et humaines qui donneront vraiment naissance à l’intelligence compétitive pour les vingt ans à venir, et bien au-delà !