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Le "Benchmark des outils de lutte contre la désinformation" réalisé par la la Commission “Manipulations de l’Information” de l'Association des Auditeurs en Intelligenceéconomique de l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) AAIE-IHEDN est désormais en ligne ici !
Objectif : Identifier les tendances amplificatrices de la désinformation en ligne et évaluer les outils de lutte disponibles.
La Désinformation est omniprésente dans nos sociétés, obsédées par les complots et les rumeurs. Originaire de la guerre froide, elle se propage avec la mondialisation, trouvant de nouveaux horizons grâce au web et aux réseaux sociaux.
Depuis plus de dix ans, les progrès des technologies numériques et des réseaux sociaux ont favorisé une propagation rapide de l'information. Ceci permet aux individus de toutes les classes sociales de partager et d'interagir en ligne. Cela représente une progression démocratique en ce qui concerne la liberté de parole et la disponibilité de l'information grâce aux smartphones, aux plateformes en ligne et à l'intelligence artificielle, en complément des médias classiques.
La propagation de contenus nuisibles non contrôlés tels que les fake news, les discours haineux, les photos et vidéos retouchées, les propagandes informationnelles et les théories du complot représente une menace croissante pour les sociétés démocratiques. La surexposition aux contenus sur les réseaux sociaux entraîne des préoccupations majeures concernant la désinformation, la mésinformation et les conséquences potentiellement néfastes, notamment en matière de santé.
Différents dispositifs réglementaires et outils techniques sont mis en place pour lutter contre la désinformation en ligne. Une comparaison est nécessaire pour identifier les outils numériques les plus efficaces contre la manipulation en ligne.
La propagation de fausses informations et de mauvaises informations est une menace pour la société, aggrave les problèmes tels que le covid-19 et le changement climatique en perturbant les discussions publiques basées sur la raison. Le risque majeur a été mis en garde par le Forum économique mondial de Davos en janvier 2024.
La loi "fake news" ou "infox" a été promulguée en France le 22 décembre 2018 pour lutter contre la propagation délibérée de fausses informations sur internet et protéger la démocratie. Cette règle nécessite que les plateformes de médias sociaux divulguent les contenus sponsorisés et leurs créateurs afin d'accroître la transparence.
Depuis plus de dix ans, les progrès des technologies numériques et des réseaux sociaux ont favorisé une propagation rapide de l'information. Ceci permet aux individus de toutes les classes sociales de partager et d'interagir en ligne. Cela représente une progression démocratique en ce qui concerne la liberté de parole et la disponibilité de l'information grâce aux smartphones, aux plateformes en ligne et à l'intelligence artificielle, en complément des médias classiques.
La propagation de contenus nuisibles non contrôlés tels que les fake news, les discours haineux, les photos et vidéos retouchées, les propagandes informationnelles et les théories du complot représente une menace croissante pour les sociétés démocratiques. La surexposition aux contenus sur les réseaux sociaux entraîne des préoccupations majeures concernant la désinformation, la mésinformation et les conséquences potentiellement néfastes, notamment en matière de santé.
Différents dispositifs réglementaires et outils techniques sont mis en place pour lutter contre la désinformation en ligne. Une comparaison est nécessaire pour identifier les outils numériques les plus efficaces contre la manipulation en ligne.
La propagation de fausses informations et de mauvaises informations est une menace pour la société, aggrave les problèmes tels que le covid-19 et le changement climatique en perturbant les discussions publiques basées sur la raison. Le risque majeur a été mis en garde par le Forum économique mondial de Davos en janvier 2024.
La loi "fake news" ou "infox" a été promulguée en France le 22 décembre 2018 pour lutter contre la propagation délibérée de fausses informations sur internet et protéger la démocratie. Cette règle nécessite que les plateformes de médias sociaux divulguent les contenus sponsorisés et leurs créateurs afin d'accroître la transparence.
tableau des outils existants permet de se repérer facilement, à travers des icones sur le public cible, le type de tâche de l’outil et le mode de fonctionnement.
Rôle central des professionnels de l’intelligence économique dans la compréhension et le décryptage du paysage informationnel.
Cet écosystème industrialisé est un marché extrêmement lucratif à l’échelle mondiale
Ce benchmark illustre les fonctionnalités clés d'un outil de lutte contre la désinformation : la fonction-tâche (vérification de contenu, détection de bots, notation de crédibilité), la fonction-moyen (utilisation de machine learning, IA, deep learning pour distinguer la vraie de la fausse information), et la fonction-cible (grand public, journalistes, chercheurs, étudiants, enfants, etc.).
Le benchmark ne couvre pas tous les outils disponibles mais peut être enrichi par d'autres recherches. L'objectif était d'analyser et de partager des outils gratuits en ligne pour aider différents publics à lutter contre la désinformation dans une ère de guerre informationnelle.
"Cet écosystème industrialisé est un marché extrêmement lucratif à l’échelle mondiale. En effet, Emma Briant, chercheuse au Bard College affirme que : « la manipulation de la vérité s’est transformée en un commerce de plusieurs milliards de dollars, qui s’appuie sur des centaines, voire des milliers de prestataires dans le monde entier »" Source
Le benchmark ne couvre pas tous les outils disponibles mais peut être enrichi par d'autres recherches. L'objectif était d'analyser et de partager des outils gratuits en ligne pour aider différents publics à lutter contre la désinformation dans une ère de guerre informationnelle.
"Cet écosystème industrialisé est un marché extrêmement lucratif à l’échelle mondiale. En effet, Emma Briant, chercheuse au Bard College affirme que : « la manipulation de la vérité s’est transformée en un commerce de plusieurs milliards de dollars, qui s’appuie sur des centaines, voire des milliers de prestataires dans le monde entier »" Source
Rapport supervisé par Thibault Renard
Thibault Renard, expert en intelligence économique, a une formation en physique et en intelligence économique. Il a travaillé à la Mission Économique de l’Ambassade de France en Autriche et comme Responsable Intelligence Économique à CCI France. Actuellement, il est senior advisor au CyberCercle et au Ministère des Armées.
Il est aussi administrateur au Syndicat Français de l’Intelligence Économique et participe à des enseignements sur l'intelligence économique et la cybersécurité. Grâce à son expérience diversifiée, il est une figure importante dans le domaine de l’intelligence économique en France, se concentrant sur la prospective et l’anticipation du risque numérique.
L’Association des Auditeurs en Intelligence Economique de l’IHEDN (AAIE-IHEDN)
Fondée en 1999, l'AAIE-IHEDN collabore avec l'Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale (IHEDN) et rassemble environ deux cents experts de différents domaines.
Il vise à renforcer les relations entre les anciens participants, encourager l'intelligence économique, sociétale et stratégique, soutenir l'IHEDN, fournir des outils aux autorités gouvernementales, encourager la réflexion sur la défense et la sécurité nationale, et améliorer les compétences à travers diverses commissions et événements. Son cercle de contacts professionnels aide à améliorer les discussions sur l'intelligence économique au niveau national et européen.