Les analyses simplificatrices sont toujours hasardeuses. Celles de Bernard Cathelat ont le mérite d’éclairer la réflexion.
Pour lui, l’imaginaire et donc la capacité créative a quitté le monde réel, dont celui du travail. Du coup il prospère dans le monde numérique.
Bien entendu, la réalité est plus compliquée : la complexité envahit notre vie professionnelle et citoyenne et l’entreprise est soumise à une productivité débridée. Pour y faire face, chacun tente de développer sa rationalité à hauteur de ses moyens. En général, cela ne suffit pas. Le réseautage devient une autre possibilité (seul on ne peut rien faire). L’urbanisation ne favorise pas le réseautage naturel, alors, bonjour le Web 2.0 !
Cependant, le web 2.0 et ses variantes n’ont pas de vie en eux-mêmes. Il renvoie au déprimé sa déprime et au boute-en-train sa joie de vivre.
Un signe qui ne trompe pas : le modèle économique lié au Web 2.0 ne décolle pas. En revanche le Web 2.0 devient la caisse de résonance des élans collectifs autour d’une utopie ou une colère partagée. Il contribue à formater un monde exigeant en matière de transparence.
Bernard Cathelat préconise de traiter en profondeur le défit de la complexité et de la productivité débridée. Il a vraiment raison. Quand ce vaste chantier sera mené à son terme les oiseaux chanteront à nouveau, inspirant la créativité de tous ceux qui aiment la vie !
Geneviève Bouché
gbouche@enove.eu
Pour lui, l’imaginaire et donc la capacité créative a quitté le monde réel, dont celui du travail. Du coup il prospère dans le monde numérique.
Bien entendu, la réalité est plus compliquée : la complexité envahit notre vie professionnelle et citoyenne et l’entreprise est soumise à une productivité débridée. Pour y faire face, chacun tente de développer sa rationalité à hauteur de ses moyens. En général, cela ne suffit pas. Le réseautage devient une autre possibilité (seul on ne peut rien faire). L’urbanisation ne favorise pas le réseautage naturel, alors, bonjour le Web 2.0 !
Cependant, le web 2.0 et ses variantes n’ont pas de vie en eux-mêmes. Il renvoie au déprimé sa déprime et au boute-en-train sa joie de vivre.
Un signe qui ne trompe pas : le modèle économique lié au Web 2.0 ne décolle pas. En revanche le Web 2.0 devient la caisse de résonance des élans collectifs autour d’une utopie ou une colère partagée. Il contribue à formater un monde exigeant en matière de transparence.
Bernard Cathelat préconise de traiter en profondeur le défit de la complexité et de la productivité débridée. Il a vraiment raison. Quand ce vaste chantier sera mené à son terme les oiseaux chanteront à nouveau, inspirant la créativité de tous ceux qui aiment la vie !
Geneviève Bouché
gbouche@enove.eu