Qui n’a pas entendu parler de « Big Data », le phénomène à la mode en informatique ?
En termes simples, il s’agit de la capacité à traiter et analyser des quantités massives de données.
Mais quelles entreprises gèrent vraiment des masses de données gigantesques ?
Quelle est la réalité opérationnelle derrière ces mots, pour une entreprise ordinaire ?
Le vrai besoin d’une entreprise n’est-il pas plutôt de valoriser intelligemment les données dont elle dispose déjà, sans doute en volume restreint, mais qu’elle n’exploite pas encore ? Qu’est ce que le Big Data ?
Rappelons d’abord qu’à l’origine du big data figure de grands acteurs du Web comme Google, Amazon, Facebook, Twitter etc : ces grands sites disposent d’une audience mondiale, ont des monceaux de données à analyser et ne pouvaient pas se contenter des approches « bases de données » classiques. Le big data est donc d’abord une approche technologique nouvelle qui prend le relais quand l’utilisation de technologies informatiques traditionnelles ne suffit plus.
Parmi les premiers utilisateurs du Big Data figurent les grands opérateurs de services, par exemple dans la téléphonie, avec des dizaines de millions d’abonnés qui effectuent des dizaines de transactions par jour. C’est aussi le cas dans la grande distribution, avec des millions de clients qui passent en caisse chaque jour avec des dizaines d’articles dans leur chariot, ou encore dans la banque. Mais attention, le big data est une technologie et non une solution, c’est un moyen et pas une fin.
Mais quelles entreprises gèrent vraiment des masses de données gigantesques ?
Quelle est la réalité opérationnelle derrière ces mots, pour une entreprise ordinaire ?
Le vrai besoin d’une entreprise n’est-il pas plutôt de valoriser intelligemment les données dont elle dispose déjà, sans doute en volume restreint, mais qu’elle n’exploite pas encore ? Qu’est ce que le Big Data ?
Rappelons d’abord qu’à l’origine du big data figure de grands acteurs du Web comme Google, Amazon, Facebook, Twitter etc : ces grands sites disposent d’une audience mondiale, ont des monceaux de données à analyser et ne pouvaient pas se contenter des approches « bases de données » classiques. Le big data est donc d’abord une approche technologique nouvelle qui prend le relais quand l’utilisation de technologies informatiques traditionnelles ne suffit plus.
Parmi les premiers utilisateurs du Big Data figurent les grands opérateurs de services, par exemple dans la téléphonie, avec des dizaines de millions d’abonnés qui effectuent des dizaines de transactions par jour. C’est aussi le cas dans la grande distribution, avec des millions de clients qui passent en caisse chaque jour avec des dizaines d’articles dans leur chariot, ou encore dans la banque. Mais attention, le big data est une technologie et non une solution, c’est un moyen et pas une fin.
Et dans la vraie vie des entreprises ordinaires ?
Donc dire « Mon entreprise va faire du big data » n’a pas de sens car celui-ci ne répond à aucun besoin fonctionnel en particulier. C’est comme dire « Mon entreprise va faire de la base de données » ou « Mon entreprise va faire du Web ». Et le big data nécessite des compétences très pointues : ces technologies nécessitent des ingénieurs qualifiés pour les installer, les faire tourner et développer des applications. Et dans la vraie vie des entreprises ordinaires ?
Maintenant que le décor du big data est posé, quel sens tout cela a-t-il pour la plupart des entreprises qui ont au plus quelques téra-octets de données à analyser ? Car en définitive, l’enjeu n’est-il pas plutôt de comprendre le potentiel des données dont on dispose en matière de création d’information utile, et d’en tirer profit pour les métiers de l’entreprise, au service de la création de valeur ?
Le cabinet d’analyse Markess International a mené en 2012 une étude portant sur les pratiques et outils mis en œuvre par les entreprises pour l’analyse de données et la prise de décision opérationnelle. Cette étude a révélé que seulement 6% des données non structurées et 2% des métadonnées sont exploitées aujourd’hui pour de l’analytique et du décisionnel ! Cela signifie que l’essentiel des informations qui se trouvent dans les fichiers bureautiques (textes et documents, tableurs, présentations) et les courriels des entreprises n’est pas utilisé pour contribuer à leur pilotage : quel immense gâchis !
Omniprésence d’Internet, mondialisation des échanges, changements réglementaires… soumises à une accélération généralisée, les entreprises se transforment pour grandir et conquérir. Elles doivent être réactives et s’adapter en continu à un environnement mouvant. De ce fait, l’information est désormais la clé de la performance d’une entreprise : il faut bien connaître ses clients, ses partenaires, ses marchés, et se connaître soi même.
Valorisation des données et Smart Information
Les données enfouies dans le système informatique de l’entreprise sont donc plus que jamais au cœur de la performance des entreprises. Elles sont leur actif le plus important. C’est pourquoi il est essentiel de les placer au centre d’une démarche permanente de valorisation, d’exploitation et de diffusion qui va produire une information pertinente, immédiatement utile aux collaborateurs de l’entreprise dans le cadre de leur mission.
Exprimons-le en d’autres termes : pour la plupart des entreprises et probablement pour la vôtre, ce n’est pas tant le « Big Data » qui est important que la « Smart Information ».
Exprimons-le en d’autres termes : pour la plupart des entreprises et probablement pour la vôtre, ce n’est pas tant le « Big Data » qui est important que la « Smart Information ».
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Antidot participera à Search N°7 (www.search-day.com)
Session "Autour du Sémantique : valorisation des données" à partir de 9h30
Espace La Rochefoucauld, Paris 9ème
Inscription gratuite sur confirmation
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