Le principe de cette chronique : en partant du fil conducteur de la relation prospective / signaux faibles, nous évoquerons d’abord leurs potentialités liées à la connaissance, leurs limites ainsi que les résistances qu’ils génèrent (six premières chroniques). Car au-delà du questionnement légitime sur leur seule existence, les signaux faibles mettent aussi en exergue LA question que toute organisation doit se poser : comment faire en sorte que le SAVOIR mène à l’AGIR ?
Dans un second temps, Thierry Portal déploiera son Traité des signaux faibles de manière opérationnelle, au travers d’une sorte de boîte à outils des questions à se poser et des meilleures pratiques (six dernières chroniques). Pragmatiques et concrets, ces apports auront vocation à permettre à chacun de choisir ses propres solutions pour, ensuite, les approfondir à sa guise.
Dans un second temps, Thierry Portal déploiera son Traité des signaux faibles de manière opérationnelle, au travers d’une sorte de boîte à outils des questions à se poser et des meilleures pratiques (six dernières chroniques). Pragmatiques et concrets, ces apports auront vocation à permettre à chacun de choisir ses propres solutions pour, ensuite, les approfondir à sa guise.
Bienvenu(e)s en « Terra Incognita »… Par Thierry PORTAL
A propos de Thierry Portal
Lecturer, auteur primé FNEGE, direction pédagogique (Management des crises), chargé d’enseignement, Consultant senior Crisis Management, trainer et co-scénariste. Passionné par le sujet des crises / risques depuis plus de trente ans : « indépendant, je forme, écris et conseille ».
Entre 2022 et 2024, a co dirigé la pédagogie du MBA Management et communication de crise chez De Vinci Exedec (Prix Innovation 2022 et le Prix du Lancement Eduniversal 2023). Avant cela, il intervenait déjà dans de nombreux établissements d'enseignement supérieur (Master 2) dont : Paris Saclay (Sciences Po et droit), Panthéon Sorbonne (Ecole de Management / Gestion globale Risques et Crises), Ileri (Institut Libre des Relations Internationales et des Sciences Politiques) et diverses autres écoles et universités spécialisées en Cybersécurité, Ressources Humaines, Environnement, Communication, Commerce...
De 2001 à 2024 : près d'agences et cabinets conseils en communication sensible/crise, plus de vingt (20) années passées à décrypter les jeux d’acteurs dans l’écologie des organisations (exemple : intelligence économique - due diligence des parties prenantes), débroussailler les sujets complexes (ex : tendances puis scénarios à risques) et déminer les terrains délicats (ex : anticipation et signaux faibles annonciateurs de crise). Plusieurs livres remarqués sur le management des crises, dont « Prévenir les crises », avec C. Roux-Dufort, élu Meilleur essai en 2015 par la FNEGE.
Auparavant, membre de plusieurs cabinets d'élus locaux avec comme mission essentielle la coordination municipale et la communication locale.
Ancien chargé de mission près du Ministère de l’écologie pour mettre en place les premières expérimentations d’information préventive sur les risques majeurs (ex : dicrim).
https://www.linkedin.com/in/thierry-portal/
Entre 2022 et 2024, a co dirigé la pédagogie du MBA Management et communication de crise chez De Vinci Exedec (Prix Innovation 2022 et le Prix du Lancement Eduniversal 2023). Avant cela, il intervenait déjà dans de nombreux établissements d'enseignement supérieur (Master 2) dont : Paris Saclay (Sciences Po et droit), Panthéon Sorbonne (Ecole de Management / Gestion globale Risques et Crises), Ileri (Institut Libre des Relations Internationales et des Sciences Politiques) et diverses autres écoles et universités spécialisées en Cybersécurité, Ressources Humaines, Environnement, Communication, Commerce...
De 2001 à 2024 : près d'agences et cabinets conseils en communication sensible/crise, plus de vingt (20) années passées à décrypter les jeux d’acteurs dans l’écologie des organisations (exemple : intelligence économique - due diligence des parties prenantes), débroussailler les sujets complexes (ex : tendances puis scénarios à risques) et déminer les terrains délicats (ex : anticipation et signaux faibles annonciateurs de crise). Plusieurs livres remarqués sur le management des crises, dont « Prévenir les crises », avec C. Roux-Dufort, élu Meilleur essai en 2015 par la FNEGE.
Auparavant, membre de plusieurs cabinets d'élus locaux avec comme mission essentielle la coordination municipale et la communication locale.
Ancien chargé de mission près du Ministère de l’écologie pour mettre en place les premières expérimentations d’information préventive sur les risques majeurs (ex : dicrim).
https://www.linkedin.com/in/thierry-portal/
Ouvrage "Prévenir les crises"
La mutation et l’accélération des phénomènes de crise de grande ampleur (11 Sept. 2001, ouragan Katrina de 2005, Subprimes 2007, pandémies mondiales type grippe A dite H1N1, explosion des dettes publiques eu Europe en 2011…) obligent à repenser leur nature profonde. En développant une capacité rare à évoluer hors de nos propres schémas de pensée, les crises ont atteint un niveau systémique sans équivalent, difficile à comprendre. Faut-il pour autant abandonner l’idée même de leur prévision, de leur anticipation ? Autrement dit, les crises peuvent-elles se prévoir ?
A travers la notion de ‘signaux faibles’, annonciateurs des crises à venir, les deux co-auteurs ont choisi d’ouvrir savoirs et pratiques vers un large public. Si les questions posées restent d’une étonnante simplicité, les ébauches de réponse apparaissent d’emblée particulièrement complexes. Existe-il réellement des signes annonciateurs comme le prétendent experts ou médias après que les crises aient surgi ? Quand bien même ces signaux existeraient, comment peut-on les déceler et les reconnaître ? Comment savoir s’ils annoncent une crise ou s’il ne s’agit que d’une projection irraisonnée de nos peurs ? Quel sort les sociétés et les organisations réservent-elles aujourd’hui aux Cassandre(s) ? L’idée d’être en mesure de prévoir une crise au travers de signaux faibles a-t-il un sens ? Cette idée est-elle seulement souhaitable ? Quelles sont les limites de la prévision ? Comment intégrer les signaux faibles dans le management des organisations ? Quels domaines de la connaissance humaine sont concernés ? Autant de questions essentielles dans un monde incertain où l’idée de signal faible semble devenir une préoccupation centrale…
Contributeurs : 30 contributeurs dont Michel Aglietta, Corinne Lepage, Elie Cohen, Patrick Lagadec, Nassim Nicholas Taleb...
A travers la notion de ‘signaux faibles’, annonciateurs des crises à venir, les deux co-auteurs ont choisi d’ouvrir savoirs et pratiques vers un large public. Si les questions posées restent d’une étonnante simplicité, les ébauches de réponse apparaissent d’emblée particulièrement complexes. Existe-il réellement des signes annonciateurs comme le prétendent experts ou médias après que les crises aient surgi ? Quand bien même ces signaux existeraient, comment peut-on les déceler et les reconnaître ? Comment savoir s’ils annoncent une crise ou s’il ne s’agit que d’une projection irraisonnée de nos peurs ? Quel sort les sociétés et les organisations réservent-elles aujourd’hui aux Cassandre(s) ? L’idée d’être en mesure de prévoir une crise au travers de signaux faibles a-t-il un sens ? Cette idée est-elle seulement souhaitable ? Quelles sont les limites de la prévision ? Comment intégrer les signaux faibles dans le management des organisations ? Quels domaines de la connaissance humaine sont concernés ? Autant de questions essentielles dans un monde incertain où l’idée de signal faible semble devenir une préoccupation centrale…
Contributeurs : 30 contributeurs dont Michel Aglietta, Corinne Lepage, Elie Cohen, Patrick Lagadec, Nassim Nicholas Taleb...