Internet inverse les pouvoirs. Ce changement se fait en trois révolutions numériques : retour sur 15 ans d’évolution des usages du web.
Influence-Day 2016
Web 1.0. Le web des moteurs de recherche
L'internaute découvre le pouvoir de s’informer. Avec cette première vague, arrive un enjeu de maitrise de l’information. En effet, les citoyens sont venus exprimer leurs idées sur le web, c’est ainsi que la désinformation apparait sur internet : à partir d’information non vérifiées ou non vérifiables. On peut appeler ce phénomène la « crise 1.0 ». Malheureusement, elle est passée à côté des entreprises qui ne se sont pas intéressées à cette crise. On a laissé le web archiver cette masse d’information non vérifiée.
Web 2.0. Le web des médias et réseaux sociaux
L’internaute découvre le pouvoir de s’exprimer sans connaissance en informatique. Avec les réseaux sociaux arrivent les images, l’émotion prend une part plus importante dans la communication. Le web 2.0 est chaud (immédiat) et non plus froid. La communication presse change complètement, on perd le contrôle de l’actualité et le communiqué de presse n’est plus le seul moyen de communiquer.
Pour gérer la « crise 2.0 », il faut lutter contre le flux d’informations malveillantes en gagnant la confiance des internautes. Cependant, les détracteurs maitrisent mieux ces systèmes de communication que les entreprises elles-mêmes. Ils publient une information sur internet qui est reprise sur les réseaux sociaux. Ensuite, les médias la reportent, puis les réseaux sociaux à nouveau. Cela crée un cercle vicieux, l’information devient « vraie ». C’est le schéma de la désinformation du web 2.0 sur internet de manière très simplifiée. Pour y remédier, les entreprises doivent avoir une influence suffisante.
Les enseignements du web 1.0 et 2.0 : les enjeux se cumulent. Il faut maintenant traiter la dimension émotionnelle et travailler à froid et à chaud.
Pour gérer la « crise 2.0 », il faut lutter contre le flux d’informations malveillantes en gagnant la confiance des internautes. Cependant, les détracteurs maitrisent mieux ces systèmes de communication que les entreprises elles-mêmes. Ils publient une information sur internet qui est reprise sur les réseaux sociaux. Ensuite, les médias la reportent, puis les réseaux sociaux à nouveau. Cela crée un cercle vicieux, l’information devient « vraie ». C’est le schéma de la désinformation du web 2.0 sur internet de manière très simplifiée. Pour y remédier, les entreprises doivent avoir une influence suffisante.
Les enseignements du web 1.0 et 2.0 : les enjeux se cumulent. Il faut maintenant traiter la dimension émotionnelle et travailler à froid et à chaud.
Web 3.0. Le web des données
Le Big Data conjugue un certain nombre de technologies et apporte des opportunités de services inédits. Cela facilite la vie des utilisateurs et réduit les intermédiaires. L’internaute peut, d’une certaine manière, prendre le contrôle des parties de la chaine de valeur et de la chaine économique. On parle alors « d’uberisation ». Certains acteurs choisissent d’accompagner ce phénomène en utilisant la donnée pour concevoir de nouveaux services, qu’ils soient bienveillants ou malveillants.
Il faut donc considérer que le citoyen veut faire partie du système économique à part entière. Pour les entreprises, il faudra créer une base de données suffisante pour se munir contre les risques. Cette gestion de crise passe par l’implication des citoyens dans la chaine de valeur ainsi que la chaine économique.
Il faut donc considérer que le citoyen veut faire partie du système économique à part entière. Pour les entreprises, il faudra créer une base de données suffisante pour se munir contre les risques. Cette gestion de crise passe par l’implication des citoyens dans la chaine de valeur ainsi que la chaine économique.