Source : Note 152 Centre d'Analyse Stratégique
Dotée d’un processus de négociation de ses instruments législatifs sous-optimal et sans pouvoirs en matière fiscale, l’UE doit pourtant impérativement progresser dans l’intégration des secteurs financiers et bancaires, compte tenu de la taille des banques dans la zone euro.
Déplorant que les directives actuelles laissent encore trop de pouvoirs aux autorités nationales, S. M. Seyad plaide donc pour la création d’un vrai régulateur pan-européen. Il propose d’accorder des pouvoirs de supervision prudentielle à la Banque centrale européenne, sans avoir à modifier les traités, sur le modèle de ce qui existe au sein de l’actuel système européen des banques centrales.
L’autre axe d’intervention urgent de l’UE doit consister selon lui à assouplir les critères d’entrée dans la zone euro, la stabilité de l’ensemble européen dépendant d’un retour à la normale dans les nouveaux États membres. Si Seyad ne délivre pas vraiment de satisfecit à l’UE, il estime en revanche, sur la base des résultats du sommet d’avril 2009, que l’enceinte du G20 a permis de notables avancées. Les conclusions du G20 de Pittsburgh ne pourront que le satisfaire puisqu’il préconisait, avant celui-ci, de fixer des règles en matière de bonus, à l’image de ce qui a été réalisé en Suède pour décourager toute prise de risque inconsidérée dans une culture du court terme.
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Dotée d’un processus de négociation de ses instruments législatifs sous-optimal et sans pouvoirs en matière fiscale, l’UE doit pourtant impérativement progresser dans l’intégration des secteurs financiers et bancaires, compte tenu de la taille des banques dans la zone euro.
Déplorant que les directives actuelles laissent encore trop de pouvoirs aux autorités nationales, S. M. Seyad plaide donc pour la création d’un vrai régulateur pan-européen. Il propose d’accorder des pouvoirs de supervision prudentielle à la Banque centrale européenne, sans avoir à modifier les traités, sur le modèle de ce qui existe au sein de l’actuel système européen des banques centrales.
L’autre axe d’intervention urgent de l’UE doit consister selon lui à assouplir les critères d’entrée dans la zone euro, la stabilité de l’ensemble européen dépendant d’un retour à la normale dans les nouveaux États membres. Si Seyad ne délivre pas vraiment de satisfecit à l’UE, il estime en revanche, sur la base des résultats du sommet d’avril 2009, que l’enceinte du G20 a permis de notables avancées. Les conclusions du G20 de Pittsburgh ne pourront que le satisfaire puisqu’il préconisait, avant celui-ci, de fixer des règles en matière de bonus, à l’image de ce qui a été réalisé en Suède pour décourager toute prise de risque inconsidérée dans une culture du court terme.
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