La logique institutionnelle a-t-elle encore un sens ?
Pour autant il est permis de se demander si, dans cet espace où la navigation se fait librement, la logique institutionnelle a encore un sens. En effet, la consultation des informations culturelles sur le Web ne part pas d'une action délibérée qui implique la visite d’un site précis, mais d'opportunités en rapport avec des recherches personnelles ou liées à des études ou en relation avec un intérêt ponctuel ou régulier. Ce mode de « consommation » de la Culture et de son patrimoine nécessite de provoquer la sérendipité, c'est-à-dire de favoriser le fait de trouver au hasard une information intéressante.
Or de plus en plus l’internaute privilégie certaines grandes portes d'entrée sur le web que sont les moteurs de recherche comme Google, Bing ou Yahoo !, les réseaux sociaux Facebook, Twitter etc ou encore Wikipedia. C’est en partant de ces grands sites qu’il va pouvoir rebondir de liens en liens pour atteindre la ressource culturelle qui l'intéresse, ce n’est pas en allant directement sur le site d’une institution culturelle.
En d’autres termes, un internaute ne décide pas a priori d’aller visiter le site web du Musée d’Orsay, il veut avant tout découvrir les tableaux de Monet et lire des informations intéressantes sur ce peintre. Et pour cela, généralement, il commence par chercher « Monet » sur Google. Il est donc plus que jamais nécessaire de mettre en relation les différentes organisations du monde de la culture et de systématiser la création de liens entre les différentes collections pour faciliter la navigation et, donc, la découverte de l'utilisateur.
Ces nouvelles formes de médiation ne remettent pas en cause l'existence des institutions qui trouvent leurs racines dans l'histoire de la construction du patrimoine et aussi dans des logiques de fonctionnement différentes : les livres mis à disposition dans les bibliothèques, les archives ou les pièces conservées dans les des musées sont de natures très différentes.
Or de plus en plus l’internaute privilégie certaines grandes portes d'entrée sur le web que sont les moteurs de recherche comme Google, Bing ou Yahoo !, les réseaux sociaux Facebook, Twitter etc ou encore Wikipedia. C’est en partant de ces grands sites qu’il va pouvoir rebondir de liens en liens pour atteindre la ressource culturelle qui l'intéresse, ce n’est pas en allant directement sur le site d’une institution culturelle.
En d’autres termes, un internaute ne décide pas a priori d’aller visiter le site web du Musée d’Orsay, il veut avant tout découvrir les tableaux de Monet et lire des informations intéressantes sur ce peintre. Et pour cela, généralement, il commence par chercher « Monet » sur Google. Il est donc plus que jamais nécessaire de mettre en relation les différentes organisations du monde de la culture et de systématiser la création de liens entre les différentes collections pour faciliter la navigation et, donc, la découverte de l'utilisateur.
Ces nouvelles formes de médiation ne remettent pas en cause l'existence des institutions qui trouvent leurs racines dans l'histoire de la construction du patrimoine et aussi dans des logiques de fonctionnement différentes : les livres mis à disposition dans les bibliothèques, les archives ou les pièces conservées dans les des musées sont de natures très différentes.
Qu’apporte le web sémantique au monde de la culture et du patrimoine ?
La question est donc de savoir comment réconcilier à la fois la logique de liens au cœur du Web et la logique des collections et des institutions. Pour ce faire, les conditions d'interopérabilité doivent être réunies, à savoir :
- un protocole de transport commun, HTTP
- des standards d’échange d’informations, XML ou JSON ;
- une structure commune avec les technologies du Web sémantique mises au point depuis 10 ans au sein du W3C, l'organisme de normalisation du Web.
Les avantages de l'approche du web sémantique sont multiples :
- désigner chaque entité par un identifiant universel et pérenne, qu'on peut réutiliser dans des contextes différents
- mieux qualifier les entités décrites dans une notice en les identifiant explicitement, structurer plus clairement certaines informations et mettre en relation les bonnes informations internes
- mettre en relation des informations internes avec des informations externes : en effet, le modèle RDF se diffuse dans le monde de la Culture (cf. data.bnf.fr ou data.europeana.eu), et de nombreux ensembles de données sont déjà disponibles en RDF. En les utilisant, il est possible de relier les contenus d’un musée ou d’une bibliothèque à ces ensembles existants et ainsi de créer du lien entre les institutions, chacune enrichissant ses propres données avec les données mises à disposition par les autres.
- un protocole de transport commun, HTTP
- des standards d’échange d’informations, XML ou JSON ;
- une structure commune avec les technologies du Web sémantique mises au point depuis 10 ans au sein du W3C, l'organisme de normalisation du Web.
Les avantages de l'approche du web sémantique sont multiples :
- désigner chaque entité par un identifiant universel et pérenne, qu'on peut réutiliser dans des contextes différents
- mieux qualifier les entités décrites dans une notice en les identifiant explicitement, structurer plus clairement certaines informations et mettre en relation les bonnes informations internes
- mettre en relation des informations internes avec des informations externes : en effet, le modèle RDF se diffuse dans le monde de la Culture (cf. data.bnf.fr ou data.europeana.eu), et de nombreux ensembles de données sont déjà disponibles en RDF. En les utilisant, il est possible de relier les contenus d’un musée ou d’une bibliothèque à ces ensembles existants et ainsi de créer du lien entre les institutions, chacune enrichissant ses propres données avec les données mises à disposition par les autres.
Premières réalisations emblématiques
Les avantages du web des données ont rapidement été compris par les institutions de la culture et du patrimoine, qui ont su s’en emparer pour réaliser des projets dont les plus emblématiques ont été salués pour leur degré d’innovation.
Cette belle réussite a reçu en 2013
le Stanford Prize for Innovation in Research Libraries
et le Grand Prix Data Intelligence Awards
- Bibliothèque Nationale de France
Cette belle réussite a reçu en 2013
le Stanford Prize for Innovation in Research Libraries
et le Grand Prix Data Intelligence Awards
- Centre Pompidou
- D’autres projets « culture et patrimoine » tirent avantage du web sémantique
- L’Institut français est l’opérateur de l’action culturelle extérieure de la France.
Le web sémantique est en marche, et le secteur de la culture et du patrimoine a su assez tôt en tirer avantage.
Cela a notamment été rendu possible par des technologies et une expertise pour laquelle la France compte plusieurs acteurs à la pointe de l’innovation.
Aujourd’hui sont disponibles des solutions logicielles qui facilitent la mise en relation des données selon les principes et standards du web sémantique et favorisent l’accès à une information riche pour le grand public au travers de moteurs de recherche aussi puissants que simples d’emploi.
Aujourd’hui sont disponibles des solutions logicielles qui facilitent la mise en relation des données selon les principes et standards du web sémantique et favorisent l’accès à une information riche pour le grand public au travers de moteurs de recherche aussi puissants que simples d’emploi.