Cybergouvernance : 2020 sera l'année des survivants et des réprouvés

Comme pour toute évolution sociale, comme à chaque fois qu'une révolution a lieu quelque part dans le monde, il y a ceux qui s'élèvent et ceux qui s'effondrent. La Révolution digitale a eu lieue, comme nous l'évoquions dans un de nos précédents articles (https://www.aquila-advanced.com/2019/12/27/data-assets-cherchent-manager-qui-restera-sur-le-bas-cote/), et les agents transverses sont apparus pour soutenir ceux qui veulent en profiter. Pirates ou Corsaires, ils sont en tout cas Experts, et la Cybergouvernance n'est plus une espérance mais LA règle (https://www.veillemag.com/Cybergouvernance-Cet-effet-de-levier-financier-perdu-pour-les-actionnaires-pas-pour-le-Dark-Web--cyberday_a3882.html).    

Contrairement aux années précédentes, il n'est plus question aujourd'hui de suivre des tendances ! Le règne du marketing à l'américaine s'estompe en raison des problématiques de survivances économiques qui découlent du digital. L'ère du pragmatisme à la chinoise s'invite en Europe et plusieurs signes sont déjà palpable dans le management des Etats européens et de l'économie réelle. Peu sont les élus qui peuvent bénéficier de l'appellation "Organisation d'importance vitale" (OIV), un précieux sésame qui veut dire que l'Etat va se battre pour vous, pour votre entreprise, pour votre retraite. 

• Pour autant, cela ne veut pas dire qu'il faut se résigner et accepter de disparaître. Soyons pragmatiques et procédons à la “chinoise”, comme l'évoque Agnès Boschet dans son très intéressant ouvrage "Chine digital : Dragon hacker de puissance" (https://www.amazon.fr/Chine-digitale-dragon-hacker-puissance/dp/236093046X/ref=sr_1_1) : "Test, Learn and Go !"

L'idée, pour votre organisation, dès lors où vous êtes conscient de devoir être un cybergouvernant, c'est de ne surtout pas finir réprouvés, c'est à dire mis au banc de la société : appauvri, ubérisé, racheté par une entreprise étrangère ou à vil prix car vos actifs immatériels et digitaux n'auront pas été exploités et valorisés efficacement.

Non. Votre objectif est de survivre, de vous protéger, de vous organiser comme a su le faire la Maison France et comme savent le faire les OIV pour vous développer. Oui, mais par où commencer exactement ? Vous ne pouvez comptez que sur vous mêmes.

Les Opérateurs d’importance vitale déboursent en moyenne de 50.000 à 500.000 EUR simplement pour analyser un service, une chaîne de traitements, et être conseillé sur les solutions adaptées. Plusieurs prestataires interviennent à cette fin, avec notamment le soutien de l’ANSSI qui exerce, à cet effet, un travail de qualité. Force est de constater qu’il n’existe pas énormément de sociétés capables de sortir ce genre de budget. Qui plus est, si vous souhaitez être soutenu par une institution publique, à l’instar de la Banque Public d’Investissement, la dimension politique (à défaut de l’intérêt souverain et collectif) de la chose vient naturellement détruire un grand nombre d’espérance. La position de l’OIV est une position d’élite.

• Alors que faire ?

Les puissances économiques actuelles sont d’inspiration américaine. Cette ligne de conduite s’effrite, elle a fait son temps. L’Eurasie a repris le pas sur tout un ensemble de règles et influence aujourd’hui le monde entier, y compris l’Empire Américain, parce qu’elle pratique une gestion par le bon sens et durable. Faute de moyens financiers colossaux, le recours aux “mercenaires” est la clé du succès. Le Corsaire est le meilleur allié de l’entreprise et du cybergouvernant pour développer ses nouveaux modèles, comme le démontrent l’Eurasie.
 

Ils connaissent les règles du jeu, les pièges à éviter, les tensions possibles. Ils sont pragmatiques, rigoureux et adaptables. Qui plus est, puisqu’ils sont indépendants et aiment cette souplesse, les Corsaires du digital et du nouveau capitalisme sont en mesure de fournir des solutions “en dehors des lignes” (i.e. signification du mot “disruptif”). Planification, Comptoir d’expertises et Intervention sur-mesure (musclée ?) sont généralement les trois approches qu’ils proposent. Souvent avec un intéressement sur la performance, car être disruptif signifie aussi prendre un risque avec et pour le Commanditaire.
 

Ces techniques venues d’Eurasie, ces alternatives aux offres classiques proposées par les “suiveurs” de la Maison France, permet d’entrer dans la logique des “survivants” directement inspiré des bonnes pratiques des modèles du genre : Chine, Inde et naturellement Russie. En 2020, soit le Cybergouvernant que vous êtes continue de suivre la route glissante dictée par la Maison France, la doctrine “Sup’ de Co” et l’Empire Américain, soit vous comprenez que vous ne pouvez compter que sur vous-même, qu’il faut être pragmatique comme le furent les Eurasiens et vous rejoindrez le camp des survivants.
 

• Que cette année soit celle de votre “envol”