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PartagerExercer son esprit critique ? Quelques clés sont à découvrir dans le n°349 de la revue Science et Pseudo-Science.
Lire le post de @Thibault Renard
En ce mois de Juillet 2024 sort le n°349 de la revue Science et Pseudo-Sciences, avec un dossier spécial Documentaires : détecter la tromperie et la désinformation", que j'ai coordonnée avec Aude Rambaud et Jean-Paul Krivine .
Un des objectifs de ce dossier est de fournir un certain nombre d’outils pour permettre à chacun des spectateurs que nous sommes d’exercer son espritcritique, de reconnaître la part d’interprétation, de décider d’y adhérer ou non, mais aussi d’identifier les indices d’une tromperie.
L'occasion aussi de se pencher sur des documentaires controversés commeHoldup, LooseChange, QueenCleopatra, Ghostwatch, Miracles, JFK, LesOubliésdelatome ...
Retrouvez son introduction "Démystifier les documentaires trompeurs ou mensongers" : https://lnkd.in/eQvcWaQq
Outre un article "Du documentaire au "documenteur", un continuum" coécrit avec Frédéric Tomas, Ph.D. , vous y retrouverez les articles et analyses de Myriam Tonelotto Alexis Seydoux Thomas C. Durand Amélie de Stabenrath Sylvain Cavalier Pauline Delahaye Jean-Michel Abrassart Clément Freze François-Marie Breon... et bien d'autres encore. L'incontournable à lire cet été, à la plage ou dans une tribune des JO !
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Démystifier les documentaires trompeurs ou mensongers. Introduction du dossier coordonné par Aude Rambaud, Thibault Renard et Jean-Paul Krivine
Les grandes lignes a retenir
Le genre documentaire est populaire pour sa crédibilité et son sérieux en tant que fournisseur d'informations objectives sur le monde. Il a rencontré un grand succès en France et a été le style le plus apprécié des téléspectateurs en 2011. En 2016, plus de 2000 nouveaux documentaires ont été présentés à la télévision française, avec certains étant rediffusés plus de 50 fois. Des émissions documentaires populaires ont attiré des millions de personnes devant leur téléviseur. Le documentaire existe depuis les débuts du cinéma et se modernise en utilisant les smartphones pour filmer des événements actuels.
En 2023, la France a désigné "l'année du documentaire" avec le ministère de la Culture mettant en avant son rôle citoyen et son regard sans fard sur la société.
Le documentaire examine la vérité en présentant une interprétation encourageant le spectateur à une prise de conscience engagée. À l'aide de la mise en scène et de l'interprétation, le documentaire amène le spectateur à explorer diverses perspectives du monde. Afin d'atteindre cet objectif, diverses techniques cinématographiques sont mises en œuvre pour captiver et maintenir l'intérêt des spectateurs.
La propagation de documentaires mensongers sur Arte, comme Des vaccins et des Hommes et Cholestérol, le grand bluff, peut générer des effets néfastes en renforçant la méfiance envers la vaccination et en rejetant l'efficacité des statines chez les personnes à risque. Les professionnels de la santé réagissent à ces films.
Ils peuvent parfois être fallacieux ou trompeurs, même s'ils visent à informer sur une diversité de sujets. La subjectivité est une caractéristique naturelle de ce genre, mais il est crucial de différencier une perspective personnelle d'une intention de tromperie.
Il n'est pas toujours facile de distinguer entre la vérité et la manipulation, et certains documentaires peuvent tromper le public.
Le mot "documenteur" est employé pour décrire une création considérée comme trompeuse, bien qu'il puisse également faire référence à une fiction qui utilise les conventions du documentaire. Il est crucial que le réalisateur fasse preuve de lucidité et de créativité pour créer des histoires authentiques et persuasives, tout en évitant la propagation de fausses informations.
Les documentaires trompeurs et mensongers sur la santé, le bien-être et l'environnement captivent l'intérêt du public en proposant des visions générales de la société.
Lire la suite...
En 2023, la France a désigné "l'année du documentaire" avec le ministère de la Culture mettant en avant son rôle citoyen et son regard sans fard sur la société.
Le documentaire examine la vérité en présentant une interprétation encourageant le spectateur à une prise de conscience engagée. À l'aide de la mise en scène et de l'interprétation, le documentaire amène le spectateur à explorer diverses perspectives du monde. Afin d'atteindre cet objectif, diverses techniques cinématographiques sont mises en œuvre pour captiver et maintenir l'intérêt des spectateurs.
La propagation de documentaires mensongers sur Arte, comme Des vaccins et des Hommes et Cholestérol, le grand bluff, peut générer des effets néfastes en renforçant la méfiance envers la vaccination et en rejetant l'efficacité des statines chez les personnes à risque. Les professionnels de la santé réagissent à ces films.
Ils peuvent parfois être fallacieux ou trompeurs, même s'ils visent à informer sur une diversité de sujets. La subjectivité est une caractéristique naturelle de ce genre, mais il est crucial de différencier une perspective personnelle d'une intention de tromperie.
Il n'est pas toujours facile de distinguer entre la vérité et la manipulation, et certains documentaires peuvent tromper le public.
Le mot "documenteur" est employé pour décrire une création considérée comme trompeuse, bien qu'il puisse également faire référence à une fiction qui utilise les conventions du documentaire. Il est crucial que le réalisateur fasse preuve de lucidité et de créativité pour créer des histoires authentiques et persuasives, tout en évitant la propagation de fausses informations.
Les documentaires trompeurs et mensongers sur la santé, le bien-être et l'environnement captivent l'intérêt du public en proposant des visions générales de la société.
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Pour conclure
Les documentaires historiques ont pour objectif de trouver la vérité tout en cherchant à séduire également. Ce ressenti s'applique à tous les films documentaires scientifiques ou médicaux. Le spectacle est indispensable pour retenir l'attention du public mais peut également provoquer une perception déformée. Il est toujours crucial pour les spectateurs d'être critiques et de reconnaître les éléments d'interprétation et de tromperie dans un documentaire, car l'auteur exerce toujours une influence sur celui-ci.
