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Rencontre avec Laurent Joseph, Dirigeant et Fondateur de la société Compagnons de Cordée
Pourquoi ce nom : Compagnons de cordée, une référence à Frison Roche « Premier de cordée »
LJ : C'est grâce à Maurice Herzog et à son livre Renaître après l’Annapurna : « nous nous l’étions tous jurés, chacun devait se sentir compagnon de cordée ». Cette citation a trouvé en moi un écho particulier : le sens du lien et de la confiance entre chaque membre d’une équipe, et celle donnée par le client à/aux personnes dont il s’entoure pour atteindre son but : innover et optimiser. Compagnons de cordée conçoit des solutions de recrutement sur mesure, innovantes, et de façon totalement indépendante des acteurs de ce marché.
Cette confiance et ces liens se traduisent comment ?
LJ : Cette confiance prend plusieurs formes, en associant le client par exemple à toutes les étapes du projet. Il est avec nous dans toutes les opérations. Il ne reçoit pas un livrable en fin de mission comme la vérité absolue. Nous pouvons même jouer les avocats du diable ou le bousculer dans ses certitudes. Notre objectif demeurant toujours de mieux l'éclairer, de réduire les zones d'ombres.
Le thème du colloque était « RH & IE : de l’intelligence économique à l’intelligence des ressources humaines » Pour vous, quel est l'intérêt d'intégrer une démarche IE dans les Ressources humaines aujourd'hui?
LJ : A mon sens, les décideurs RH devraient s’inscrire dans une démarche d’IE s’appliquant à leur propre environnement et partenaires (de qui suis-je entouré, pour répondre à quelle problématique ? Ai-je mis en place les meilleures solutions pour répondre à mon besoin ? Comment le mesurer ? …)
Quel part d'économique et quel part d'humain ?
LJ : S’entourer relève aussi bien de l’humain que de l’économique :
S’entourer des bons partenaires n’est pas qu’humain : ce n’est pas parce que l’on s’entend bien avec un partenaire qu’il faut éluder certaines questions clés,
Et ce n’est pas non plus qu’économique : ce n’est pas parce qu’on paie cher ou un prix extrêmement bas que l’on s’entoure des bons prestataires et que l’on achète ce qui va le mieux répondre à son besoin…
Et l'intelligence dans tout cela ?
LJ : Se repérer au milieu de cette jungle lobbyiste, et prendre ses décisions de façon éclairée et en toute indépendance.
Pour mesurer l’efficacité de leurs décisions, ils devraient mettre en place des indicateurs et des repères plus précis pour mesurer par exemple l’efficacité de leur sourcing et le retour sur investissement de leurs recrutements.
S’autoriser, malgré la pression parfois incessante de l’agenda, à se poser le temps nécessaire, pour prendre du recul et analyser les situations, pour mieux avancer et décider en meilleure connaissance du terrain.
Laurent Joseph
Compagnons de cordée
Pourquoi ce nom : Compagnons de cordée, une référence à Frison Roche « Premier de cordée »
LJ : C'est grâce à Maurice Herzog et à son livre Renaître après l’Annapurna : « nous nous l’étions tous jurés, chacun devait se sentir compagnon de cordée ». Cette citation a trouvé en moi un écho particulier : le sens du lien et de la confiance entre chaque membre d’une équipe, et celle donnée par le client à/aux personnes dont il s’entoure pour atteindre son but : innover et optimiser. Compagnons de cordée conçoit des solutions de recrutement sur mesure, innovantes, et de façon totalement indépendante des acteurs de ce marché.
Cette confiance et ces liens se traduisent comment ?
LJ : Cette confiance prend plusieurs formes, en associant le client par exemple à toutes les étapes du projet. Il est avec nous dans toutes les opérations. Il ne reçoit pas un livrable en fin de mission comme la vérité absolue. Nous pouvons même jouer les avocats du diable ou le bousculer dans ses certitudes. Notre objectif demeurant toujours de mieux l'éclairer, de réduire les zones d'ombres.
Le thème du colloque était « RH & IE : de l’intelligence économique à l’intelligence des ressources humaines » Pour vous, quel est l'intérêt d'intégrer une démarche IE dans les Ressources humaines aujourd'hui?
LJ : A mon sens, les décideurs RH devraient s’inscrire dans une démarche d’IE s’appliquant à leur propre environnement et partenaires (de qui suis-je entouré, pour répondre à quelle problématique ? Ai-je mis en place les meilleures solutions pour répondre à mon besoin ? Comment le mesurer ? …)
Quel part d'économique et quel part d'humain ?
LJ : S’entourer relève aussi bien de l’humain que de l’économique :
S’entourer des bons partenaires n’est pas qu’humain : ce n’est pas parce que l’on s’entend bien avec un partenaire qu’il faut éluder certaines questions clés,
Et ce n’est pas non plus qu’économique : ce n’est pas parce qu’on paie cher ou un prix extrêmement bas que l’on s’entoure des bons prestataires et que l’on achète ce qui va le mieux répondre à son besoin…
Et l'intelligence dans tout cela ?
LJ : Se repérer au milieu de cette jungle lobbyiste, et prendre ses décisions de façon éclairée et en toute indépendance.
Pour mesurer l’efficacité de leurs décisions, ils devraient mettre en place des indicateurs et des repères plus précis pour mesurer par exemple l’efficacité de leur sourcing et le retour sur investissement de leurs recrutements.
S’autoriser, malgré la pression parfois incessante de l’agenda, à se poser le temps nécessaire, pour prendre du recul et analyser les situations, pour mieux avancer et décider en meilleure connaissance du terrain.
Laurent Joseph
Compagnons de cordée