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On le sait bien, pour les organisations l’innovation est de plus en plus une démarche collective.
Fini le chercheur dans sa tour d’ivoire (la Direction R&D) qui seul invente de nouveaux produits pour espérer les vendre sur le marché. Pour cela, il faut certes des produits avancés technologiquement mais aussi des produits répondant à de vrais besoins et également des produits attractifs aux yeux des consommateurs.
Faisabilité technique, viabilité économique et désirabilité sont les 3 piliers des innovations à succès. D’où la nécessité que les départements R&D, marketing et design des entreprises travaillent en harmonie et en bonne intelligence.
Voilà la première étape d’une démarche d’intelligence collective par laquelle les projets d’innovation sont conduits en mode transverse dans des approches transversales.
Faisabilité technique, viabilité économique et désirabilité sont les 3 piliers des innovations à succès. D’où la nécessité que les départements R&D, marketing et design des entreprises travaillent en harmonie et en bonne intelligence.
Voilà la première étape d’une démarche d’intelligence collective par laquelle les projets d’innovation sont conduits en mode transverse dans des approches transversales.
Parallèlement les entreprises s’ouvrent aussi de plus en plus pour instaurer des interactions fructueuses avec des partenaires externes.
Ce type de coopération existe en réalité depuis toujours, que ce soit avec des partenaires « business » (fournisseurs, distributeurs, prestataires divers,…) ou avec des institutionnels (administrations, collectivités territoriales, centres de recherche, chambres de commerce, syndicats professionnels, universités,…).
Mais ce qui est nouveau depuis quelques années c’est l’intensification de ces partenariats, leur développement particulier dans le champ de l’innovation et leur extension à d’autres types d’acteurs que les partenaires traditionnels.
C’est ainsi que se sont développées ces dernières années de nouvelles formes de collaborations avec des clients et usagers finaux dans des démarches de co-création (concept d’innovation ascendante), et également de plus en plus avec des startups.
Cette intensification de l’innovation ouverte a généré en retour un besoin d’organisation, de méthodes, d’outils et même de lieux dédiés. On doit passer des « think tanks » au « do tanks ». Et c’est là qu’intervient le phénomène des « labs d’innovation » qui permettent de concilier imagination, créativité et réalisations concrètes !
Mais ce qui est nouveau depuis quelques années c’est l’intensification de ces partenariats, leur développement particulier dans le champ de l’innovation et leur extension à d’autres types d’acteurs que les partenaires traditionnels.
C’est ainsi que se sont développées ces dernières années de nouvelles formes de collaborations avec des clients et usagers finaux dans des démarches de co-création (concept d’innovation ascendante), et également de plus en plus avec des startups.
Cette intensification de l’innovation ouverte a généré en retour un besoin d’organisation, de méthodes, d’outils et même de lieux dédiés. On doit passer des « think tanks » au « do tanks ». Et c’est là qu’intervient le phénomène des « labs d’innovation » qui permettent de concilier imagination, créativité et réalisations concrètes !
Depuis ces dernières années, en matière d’innovation on assiste en effet à un phénomène aussi étonnant par son ampleur que soudain, la création de « labs ».
Et ce mouvement semble se développer et même s’accélérer : on a d’abord vu l’apparition des « living labs », ces dispositifs d’open innovation dont la vocation est d’expérimenter et de co-créer avec les usagers.
Le réseau ENoLL (European Network of Living Labs) qui a démarré en 2006 regroupe aujourd’hui plus de 400 living labs. Rien qu’en France, France Living Labs rassemble une cinquantaine de membres.
Le concept a même essaimé hors d’Europe puisqu’on trouve des living labs sur les 5 continents… et actuellement démarre le réseau francophone des living labs. Pratiquement en même temps émergeaient les fablabs, ces ateliers de fabrication numérique dans lesquels on peut imaginer et fabriquer des prototypes de nouveaux produits. En 2009 se créait en effet à Toulouse Artilect, le premier Fablab français.
Actuellement, il y aurait environ une centaine de fablabs en France. Mais ce qui est nouveau et significatif, c’est que les grandes entreprises deviennent elles-mêmes adeptes des « labs ». Il semblerait que chaque entreprise veuille créer son propre lab en interne. Le phénomène prend donc de l’ampleur ainsi qu’une tournure plus professionnelle et business. Il existe même une association regroupant les fablabs d’entreprises industrielles (Fab&Co).
Le réseau ENoLL (European Network of Living Labs) qui a démarré en 2006 regroupe aujourd’hui plus de 400 living labs. Rien qu’en France, France Living Labs rassemble une cinquantaine de membres.
Le concept a même essaimé hors d’Europe puisqu’on trouve des living labs sur les 5 continents… et actuellement démarre le réseau francophone des living labs. Pratiquement en même temps émergeaient les fablabs, ces ateliers de fabrication numérique dans lesquels on peut imaginer et fabriquer des prototypes de nouveaux produits. En 2009 se créait en effet à Toulouse Artilect, le premier Fablab français.
Actuellement, il y aurait environ une centaine de fablabs en France. Mais ce qui est nouveau et significatif, c’est que les grandes entreprises deviennent elles-mêmes adeptes des « labs ». Il semblerait que chaque entreprise veuille créer son propre lab en interne. Le phénomène prend donc de l’ampleur ainsi qu’une tournure plus professionnelle et business. Il existe même une association regroupant les fablabs d’entreprises industrielles (Fab&Co).
Quelles sont les raisons expliquant ce phénomène ?
D’abord les labs sont considérés comme des leviers efficaces pour innover plus rapidement, et souvent en rupture. Etant en marge et même généralement autonome par rapport au reste de l’organisation qui le porte, un lab permet de défricher de nouveaux territoires, d’aider à diversifier le core business vers de nouvelles activités. Ils permettent de mieux piloter l’innovation en optimisant les interactions avec les partenaires externes.
De plus, avec un fonctionnement et un état d’esprit s’inspirant du monde des startups, les labs introduisent dans les entreprises une nouvelle culture, plus entrepreneuriale et plus agile. Ils instillent de la créativité, de la transversalité et ont ainsi un impact positif sur le reste de l’organisation.
Les labs fleurissent donc dans tous les domaines, aussi bien dans les entreprises les plus industrielles (Airbus, Total, Bouygues, Alcatel…) que dans celles tournées vers les services et les secteurs grand public (Seb, Leroy-Merlin, Axa, Cardif, etc.).
Mais au-delà d’une tendance qui pourrait relever d’un effet de mode et même se traduire par une « bulle » des labs, comment tirer le meilleur parti de ces démarches ?
Ce phénomène des labs fait l’objet du 1er Forum des Labs d’Innovation, dans le cadre de la deuxième édition de l’Innovation Ecosystems Agora, le 17 novembre prochain au Pôle Léonard de Vinci à La Défense. Des études sur le sujet seront présentées ainsi que des retours d’expérience, des analyses de bonnes pratiques, les facteurs-clés de succès, etc.
Informations et inscription : www.innovation-ecosystems-agora.net.
De plus, avec un fonctionnement et un état d’esprit s’inspirant du monde des startups, les labs introduisent dans les entreprises une nouvelle culture, plus entrepreneuriale et plus agile. Ils instillent de la créativité, de la transversalité et ont ainsi un impact positif sur le reste de l’organisation.
Les labs fleurissent donc dans tous les domaines, aussi bien dans les entreprises les plus industrielles (Airbus, Total, Bouygues, Alcatel…) que dans celles tournées vers les services et les secteurs grand public (Seb, Leroy-Merlin, Axa, Cardif, etc.).
Mais au-delà d’une tendance qui pourrait relever d’un effet de mode et même se traduire par une « bulle » des labs, comment tirer le meilleur parti de ces démarches ?
Ce phénomène des labs fait l’objet du 1er Forum des Labs d’Innovation, dans le cadre de la deuxième édition de l’Innovation Ecosystems Agora, le 17 novembre prochain au Pôle Léonard de Vinci à La Défense. Des études sur le sujet seront présentées ainsi que des retours d’expérience, des analyses de bonnes pratiques, les facteurs-clés de succès, etc.
Informations et inscription : www.innovation-ecosystems-agora.net.
A propose de l'IEA
L'IEA (Innovation Ecosystems Agora) est un évènement dédié aux écosystèmes d'innovation et d'entrepreneuriat. L'ambition de l'IEA est d'être une plateforme pour promouvoir et connecter tous les dispositifs d'open innovation que l'on voit se développer rapidement depuis quelques années : incubateurs, accélérateurs, tiers-lieux d'innovation, fablabs, living labs, future centers, etc. Ces lieux d'innovation complètent - probablement de façon plus opérationnelle - d'autres écosystèmes comme les pôles de compétitivité ou les clusters. Une tendance récente est également incarnée par l'implantation par des entreprises ou organisations de labs d'innovation internes.