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Edito : Quelle perception François Hollande a-t-il de l’intelligence économique ?
«Comme ses prédécesseurs, le leader de la gauche française n'a pas utilisé pour l'instant cette expression dans ses discours de campagne.
Ni François Mitterrand ne l'avait fait comme Président de la République, ni Lionel Jospin comme Premier Ministre.
Si le PS a fait des efforts louables de réflexion sur les questions de la sécurité et les mesures à prendre dans le domaine de la police, il est pour l'instant aphone sur le sujet.
Seule la fondation Jean Jaurès a pour l'instant abordé la question dans un des chapitres de son opuscule « Réformer les services de renseignement français » publié en mai 2011.
Il existe pourtant au sein du PS des personnes qui essaient de sensibiliser la gauche comme le député du Finistère Jean-Jacques Urvoas, secrétaire national chargé de la sécurité au sein du PS et le jeune et brillant historien Floran Vadillo qui s'était fait connaitre par une polémique sur la présidentialisation du renseignement et qui anime aujourd'hui des groupes de travail à ses côtés. Mais leur prise de position ancrée au domaine de la sécurité et du renseignement ne risque-t-elle pas de fausser les termes du débat ?
L'occasion manquée de la gauche au pouvoir L'intelligence économique est née d'une volonté de hisser l'information au niveau de lecture de la stratégie et de l'analyse des rapports de force dans la compétition économique mondiale.
La première à avoir compris cette nécessité fut un Premier Ministre de gauche, Madame Edith Cresson. Ce fut la première dans le monde politique à vouloir donner un sens à l'expression « rendre la France plus offensive » pour maintenir un cap de développement économique à la hauteur de ses problématiques d'emplois, de commerce extérieur, de création d'activités et de dynamisation des territoires. A l'époque, elle prêcha dans le désert et se heurta à un mur au sein du PS.
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Edito : Quelle perception François Hollande a-t-il de l’intelligence économique ?
«Comme ses prédécesseurs, le leader de la gauche française n'a pas utilisé pour l'instant cette expression dans ses discours de campagne.
Ni François Mitterrand ne l'avait fait comme Président de la République, ni Lionel Jospin comme Premier Ministre.
Si le PS a fait des efforts louables de réflexion sur les questions de la sécurité et les mesures à prendre dans le domaine de la police, il est pour l'instant aphone sur le sujet.
Seule la fondation Jean Jaurès a pour l'instant abordé la question dans un des chapitres de son opuscule « Réformer les services de renseignement français » publié en mai 2011.
Il existe pourtant au sein du PS des personnes qui essaient de sensibiliser la gauche comme le député du Finistère Jean-Jacques Urvoas, secrétaire national chargé de la sécurité au sein du PS et le jeune et brillant historien Floran Vadillo qui s'était fait connaitre par une polémique sur la présidentialisation du renseignement et qui anime aujourd'hui des groupes de travail à ses côtés. Mais leur prise de position ancrée au domaine de la sécurité et du renseignement ne risque-t-elle pas de fausser les termes du débat ?
L'occasion manquée de la gauche au pouvoir L'intelligence économique est née d'une volonté de hisser l'information au niveau de lecture de la stratégie et de l'analyse des rapports de force dans la compétition économique mondiale.
La première à avoir compris cette nécessité fut un Premier Ministre de gauche, Madame Edith Cresson. Ce fut la première dans le monde politique à vouloir donner un sens à l'expression « rendre la France plus offensive » pour maintenir un cap de développement économique à la hauteur de ses problématiques d'emplois, de commerce extérieur, de création d'activités et de dynamisation des territoires. A l'époque, elle prêcha dans le désert et se heurta à un mur au sein du PS.
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