Ouverture et Exposé de la Thématique
La conférence a débuté avec un discours d’Alain Bauer, Professeur titulaire de la Chaire de Criminologie au Cnam, qui a souligné l’importance de cette rencontre pour la sécurité internationale. Xavier Raufer, docteur en géographie et coordinateur du programme, a ensuite exposé les grandes lignes de la thématique, mettant en lumière les enjeux géopolitiques et criminels actuels. Xavier Raufer a insisté sur la création des nouvelles routes commerciales organisées par la Chine (Xi Ping), la Russie (Poutine) et la Turquie (Erdogan) dans le cadre du projet Horizon 2030.
Une nouvelle route inconnue jusqu’à présent change de nombreux paramètres au commerce maritime mondial :
Une nouvelle route inconnue jusqu’à présent change de nombreux paramètres au commerce maritime mondial :
- Elle est totalement indépendante (pas de pays européens, ni de références au dollar ou aux USA),
- Plus rapide que le canal de Suez.
- Les conséquences se font déjà sentir (- 40 % du trafic sur le canal de Suez en 1 an).
Si pour le moment le développement de cette voie est encore limité, à terme, de nombreuses questions se poseront sur le poids économique de cette route, la circulation des marchandises illégales (contrefaçons, armes, stupéfiants, traite humaine, exportation d’animaux protégés).
Les Horizons Inquiétants
La première table ronde, très riche, modérée par Clotilde Champeyrache, Maîtresse de conférences au Cnam, a exploré les “Horizons Inquiétants”.
Les intervenants, dont Rola Al-Khatib (journaliste à al-Arabiya TV), Ngouda Fall Kane (président de l’ONG ACCA) et Mohamed Hariri (Forces de Sécurité Intérieures du Liban), ont discuté des diverses entités paramilitaires et quasi armées criminelles opérant du Liban à l’Afghanistan et au-delà. Ils ont mis en évidence la manière dont les trafics de combattants, d’armes et de stupéfiants, notamment le Captagon, unifient désormais les champs de bataille de la Mer Noire à la Méditerranée orientale et à la Mer Rouge.
Mohamed HARIRI des Forces de Sécurité Intérieures du Liban met en lumière la gravité de la crise du Captagon (amphétamine) au Liban et son impact sur la région. Le trafic de cette drogue synthétique génère des milliards de dollars de profits, attirant de nouveaux acteurs. La nécessité d'une coopération internationale pour lutter contre ce fléau est soulignée, ainsi que le risque potentiel de propagation du Captagon vers l'Europe. Mohamed HARIRI souligne qu’il est "donc c'est très important de confisquer l'argent » en plus de la destruction des marchandises saisies et s'interroge également sur l'influence de séries télévisées comme "Breaking Bad", qui banalise le trafic de drogue et influence les perceptions du public, surtout les plus fragiles.
Ngouda Fall Kane (président de l’ONG ACCA) présenta une longue liste des risques auxquels les autorités et populations africaines étaient confrontées. Insistant sur les conséquences désastreuses sur l’environnement et les économies locales, favorisant ainsi les tensions entre les communautés et et les décision d’exil. Pour lui, réduire la criminalité sous toutes ses formes, y compris la délinquance financière (le blanchiment) rendra l’Afrique plus attractive et retiendra ses talents.
Les intervenants, dont Rola Al-Khatib (journaliste à al-Arabiya TV), Ngouda Fall Kane (président de l’ONG ACCA) et Mohamed Hariri (Forces de Sécurité Intérieures du Liban), ont discuté des diverses entités paramilitaires et quasi armées criminelles opérant du Liban à l’Afghanistan et au-delà. Ils ont mis en évidence la manière dont les trafics de combattants, d’armes et de stupéfiants, notamment le Captagon, unifient désormais les champs de bataille de la Mer Noire à la Méditerranée orientale et à la Mer Rouge.
Mohamed HARIRI des Forces de Sécurité Intérieures du Liban met en lumière la gravité de la crise du Captagon (amphétamine) au Liban et son impact sur la région. Le trafic de cette drogue synthétique génère des milliards de dollars de profits, attirant de nouveaux acteurs. La nécessité d'une coopération internationale pour lutter contre ce fléau est soulignée, ainsi que le risque potentiel de propagation du Captagon vers l'Europe. Mohamed HARIRI souligne qu’il est "donc c'est très important de confisquer l'argent » en plus de la destruction des marchandises saisies et s'interroge également sur l'influence de séries télévisées comme "Breaking Bad", qui banalise le trafic de drogue et influence les perceptions du public, surtout les plus fragiles.
Ngouda Fall Kane (président de l’ONG ACCA) présenta une longue liste des risques auxquels les autorités et populations africaines étaient confrontées. Insistant sur les conséquences désastreuses sur l’environnement et les économies locales, favorisant ainsi les tensions entre les communautés et et les décision d’exil. Pour lui, réduire la criminalité sous toutes ses formes, y compris la délinquance financière (le blanchiment) rendra l’Afrique plus attractive et retiendra ses talents.
Perspectives Éclairantes
L’après-midi fut consacré aux “Perspectives Éclairantes”, avec une table ronde modérée par Xavier Raufer en l’absence de la modératrice prévue. Daniel Dory (géopoliticien, Revue Conflits), Jean Baptiste Fantun (co-fondateur de NukkAI ) et François Farcy (directeur judiciaire, police fédérale belge) ont partagé leurs analyses sur les flux criminels et les guérillas à l’horizon 2030. Ils ont discuté des stratégies possibles pour détecter, analyser et anticiper les périls émergents dans ces régions.
Daniel Dory, Géopoliticien, Revue Conflits, expert en terrorisme, met en garde contre une évolution du terrorisme malgré une diminution des formes classiques. Si les efforts antiterroristes ont porté leurs fruits, de nouvelles menaces apparaissent, comme l'illustrent l'attaque du 7 octobre à Gaza et le sabotage des lignes TGV. Il identifie deux types d'organisations à surveiller : les milices, organisations armées hiérarchisées et visibles, privilégiant l'intimidation ou l'extermination à la communication, et les nébuleuses d'extrême gauche, groupes transnationaux et décentralisés, connectés via internet et potentiellement violents. Daniel Dory observe aussi un recours accru à des armes et tactiques rudimentaires, comme le couteau ou la voiture-bélier. L'analyse spatiale du terrorisme, illustrée par des cartes, est essentielle pour comprendre sa distribution géographique et identifier les facteurs qui l'influencent.
Daniel Dory analyse deux phénomènes importants : la privatisation de la guerre, avec l'implication d'acteurs non-étatiques comme Wagner, et la "civilisation" de la guerre, caractérisée par une violence plus diffuse, asymétrique et totale, illustrée par le concept de "guerre civile moléculaire". Cette forme de guerre, menée par des nébuleuses sans leader clair, rend la distinction entre civils et combattants plus difficile et cible les individus.
Il critique la focalisation exclusive sur le terrorisme passé et l'ignorance des nouvelles formes de violence et appelle à une recherche stratégique approfondie pour comprendre la logique de ces nouveaux acteurs et développer des réponses adéquates. L'identification des signaux faibles, des tendances et des motivations de ces groupes est essentielle pour anticiper et contrer les menaces futures.
François Farcy, Expert de la police fédérale belge, met en lumière les défis contemporains posés par le crime organisé. Il souligne la persistance de groupes criminels traditionnels comme la "Ndrangheta" calabraise et les clans albanais, tout en notant l'émergence de réseaux criminels hybrides. Ces « Joint Ventures, hybridations » impliquent divers groupes coopérant pour des opérations spécifiques, incluant des intermédiaires tels que des juristes et des individus corrompus, créant ainsi un écosystème criminel complexe. Il s'inquiète de l'augmentation de la violence envers les autorités, des guerres de territoires et de la prolifération des laboratoires d'extraction de drogue en Europe. L'importance croissante des aéroports comme points d'entrée pour les produits illicites est également soulignée.
Face à ces menaces transnationales, il plaide pour une coopération policière internationale renforcée, citant Europol et Interpol comme des outils essentiels. François Farcy recommande le développement de plateformes d'analyse pour une meilleure compréhension des phénomènes criminels et une coordination plus efficace des actions policières. Enfin, il s'interroge sur les limites des moyens traditionnels face à l'hyperviolence et la militarisation croissante du crime organisé, soulignant les contraintes budgétaires et les restrictions légales en matière de surveillance et de collecte de données.
Dans son intervention, Jean-Baptiste FANTUN, Dirigeant d'une start-up d'IA, souligne le potentiel de l'intelligence artificielle pour la sécurité et la défense, tout en critiquant la focalisation actuelle sur l'IA générative. Il met en avant les limites de cette approche basée sur l'analyse massive de données, notamment en termes de fiabilité et de consommation d'énergie. Selon lui, l'avenir réside dans l'IA des agents ("agentic AI "), une nouvelle génération d'IA capable d'interagir avec les humains et d'autres IA de manière plus autonome et collaborative. Ces agents, dotés de capacités de communication, d'explicabilité et d'adaptation, pourraient révolutionner la prise de décision, notamment dans des domaines comme la surveillance en temps réel des données et l'analyse des informations.
Il appelle également à un changement de paradigme dans l'innovation, passant d'un modèle dominé par les grands groupes à un modèle plus agile, impliquant des start-ups et des PME. Il annonce la création de "France IA Défense et Sécurité", une "escadrille" de start-ups spécialisée dans l'IA pour la défense et la sécurité, qui vise à fédérer les compétences et à développer des prototypes rapidement afin de répondre aux besoins urgents en matière de souveraineté.
Daniel Dory, Géopoliticien, Revue Conflits, expert en terrorisme, met en garde contre une évolution du terrorisme malgré une diminution des formes classiques. Si les efforts antiterroristes ont porté leurs fruits, de nouvelles menaces apparaissent, comme l'illustrent l'attaque du 7 octobre à Gaza et le sabotage des lignes TGV. Il identifie deux types d'organisations à surveiller : les milices, organisations armées hiérarchisées et visibles, privilégiant l'intimidation ou l'extermination à la communication, et les nébuleuses d'extrême gauche, groupes transnationaux et décentralisés, connectés via internet et potentiellement violents. Daniel Dory observe aussi un recours accru à des armes et tactiques rudimentaires, comme le couteau ou la voiture-bélier. L'analyse spatiale du terrorisme, illustrée par des cartes, est essentielle pour comprendre sa distribution géographique et identifier les facteurs qui l'influencent.
Daniel Dory analyse deux phénomènes importants : la privatisation de la guerre, avec l'implication d'acteurs non-étatiques comme Wagner, et la "civilisation" de la guerre, caractérisée par une violence plus diffuse, asymétrique et totale, illustrée par le concept de "guerre civile moléculaire". Cette forme de guerre, menée par des nébuleuses sans leader clair, rend la distinction entre civils et combattants plus difficile et cible les individus.
Il critique la focalisation exclusive sur le terrorisme passé et l'ignorance des nouvelles formes de violence et appelle à une recherche stratégique approfondie pour comprendre la logique de ces nouveaux acteurs et développer des réponses adéquates. L'identification des signaux faibles, des tendances et des motivations de ces groupes est essentielle pour anticiper et contrer les menaces futures.
François Farcy, Expert de la police fédérale belge, met en lumière les défis contemporains posés par le crime organisé. Il souligne la persistance de groupes criminels traditionnels comme la "Ndrangheta" calabraise et les clans albanais, tout en notant l'émergence de réseaux criminels hybrides. Ces « Joint Ventures, hybridations » impliquent divers groupes coopérant pour des opérations spécifiques, incluant des intermédiaires tels que des juristes et des individus corrompus, créant ainsi un écosystème criminel complexe. Il s'inquiète de l'augmentation de la violence envers les autorités, des guerres de territoires et de la prolifération des laboratoires d'extraction de drogue en Europe. L'importance croissante des aéroports comme points d'entrée pour les produits illicites est également soulignée.
Face à ces menaces transnationales, il plaide pour une coopération policière internationale renforcée, citant Europol et Interpol comme des outils essentiels. François Farcy recommande le développement de plateformes d'analyse pour une meilleure compréhension des phénomènes criminels et une coordination plus efficace des actions policières. Enfin, il s'interroge sur les limites des moyens traditionnels face à l'hyperviolence et la militarisation croissante du crime organisé, soulignant les contraintes budgétaires et les restrictions légales en matière de surveillance et de collecte de données.
Dans son intervention, Jean-Baptiste FANTUN, Dirigeant d'une start-up d'IA, souligne le potentiel de l'intelligence artificielle pour la sécurité et la défense, tout en critiquant la focalisation actuelle sur l'IA générative. Il met en avant les limites de cette approche basée sur l'analyse massive de données, notamment en termes de fiabilité et de consommation d'énergie. Selon lui, l'avenir réside dans l'IA des agents ("agentic AI "), une nouvelle génération d'IA capable d'interagir avec les humains et d'autres IA de manière plus autonome et collaborative. Ces agents, dotés de capacités de communication, d'explicabilité et d'adaptation, pourraient révolutionner la prise de décision, notamment dans des domaines comme la surveillance en temps réel des données et l'analyse des informations.
Il appelle également à un changement de paradigme dans l'innovation, passant d'un modèle dominé par les grands groupes à un modèle plus agile, impliquant des start-ups et des PME. Il annonce la création de "France IA Défense et Sécurité", une "escadrille" de start-ups spécialisée dans l'IA pour la défense et la sécurité, qui vise à fédérer les compétences et à développer des prototypes rapidement afin de répondre aux besoins urgents en matière de souveraineté.
Et maintenant ?
Ely Karmon, spécialiste du terrorisme, exprime un point de vue critique sur l'approche occidentale face aux défis géopolitiques contemporains, et en particulier sur la gestion de la crise israélo-palestinienne. Ses propos, tranchent avec les discours habituels. Il met en lumière les failles des stratégies occidentales et les dangers de l'ignorance des réalités du terrain et n'hésite pas à pointer des responsabilités et des incompétences .
Il souligne l'incompétence du Premier ministre israélien, qu'il rend responsable de l'aggravation de la crise du 7 octobre. Il dénonce son incapacité à prendre en compte les avertissements des services de renseignement, son manque de discernement et sa focalisation excessive sur les affaires intérieures. Ce comportement irresponsable, selon Ely Karmon, rappelle l'échec du renseignement israélien avant la guerre du Yom Kippour en 1973, démontrant une tendance inquiétante à répéter les erreurs du passé.
Il dénonce l'inaction collective de l'Égypte, de la Jordanie, des pays occidentaux, des États-Unis et d'Israël, qui a conduit à la détérioration de la situation à Gaza et à l'émergence du Hamas. Pour lui, le refus de s'attaquer sérieusement à ce problème a créé un terrain fertile pour le terrorisme et l'instabilité dans la région.
Ely Karmon rappelle que la paix n'est qu'apparente, officiellement le Liban est en guerre avec Israël depuis 1949, elle est ponctuée de cessez-le-feu fragiles et de violations répétées. Pour lui, l'escalade récente de la violence n'est qu'un chapitre supplémentaire. S'il comprend la nécessité des opérations militaires israéliennes à Gaza et au Liban, il s'interroge sur leur durée et leur impact sur l'opinion publique.
La tentation de simplifier la réalité géopolitique du Moyen-Orient est pour lui une erreur dramatique. Il insiste sur l'importance de comprendre la complexité des dynamiques locales, la multiplicité des acteurs et la fluidité des alliances. Selon lui, l'approche occidentale, souvent marquée par l'ignorance et les préjugés, conduit à des erreurs stratégiques majeures, soulignant ainsi l'importance de la recherche et de l'analyse.
Alain Bauer met en garde contre le phénomène de "thrombose géopolitique" qu'il définit comme des blocages stratégiques paralysant des régions entières, à l'image d'un caillot sanguin obstruant la circulation sanguine. Il illustre ce concept en citant l'exemple du blocage de la mer Rouge par des tirs de missiles, une situation "désastreuse" notamment pour l'Égypte.
Alain Bauer s'inquiète également de l'impact de l'informatisation du monde sur la qualité de l'information, qui tend vers une "monochromie" et un "flux tendu," favorisant la superficialité au détriment des sujets complexes. Il appuie son propos en citant le professeur Michel Riguidel : "Tout est dit entre ces deux mots : monochromie et flux tendu".
Enfin, il souligne que les corridors commerciaux multimodaux, contrôlés par une poignée de dirigeants, risquent de devenir des vecteurs de trafics illicites, illustrant ainsi les dangers de la "thrombose géopolitique" présenté par Xavier Raufer.
Il dénonce l'inaction collective de l'Égypte, de la Jordanie, des pays occidentaux, des États-Unis et d'Israël, qui a conduit à la détérioration de la situation à Gaza et à l'émergence du Hamas. Pour lui, le refus de s'attaquer sérieusement à ce problème a créé un terrain fertile pour le terrorisme et l'instabilité dans la région.
Ely Karmon rappelle que la paix n'est qu'apparente, officiellement le Liban est en guerre avec Israël depuis 1949, elle est ponctuée de cessez-le-feu fragiles et de violations répétées. Pour lui, l'escalade récente de la violence n'est qu'un chapitre supplémentaire. S'il comprend la nécessité des opérations militaires israéliennes à Gaza et au Liban, il s'interroge sur leur durée et leur impact sur l'opinion publique.
La tentation de simplifier la réalité géopolitique du Moyen-Orient est pour lui une erreur dramatique. Il insiste sur l'importance de comprendre la complexité des dynamiques locales, la multiplicité des acteurs et la fluidité des alliances. Selon lui, l'approche occidentale, souvent marquée par l'ignorance et les préjugés, conduit à des erreurs stratégiques majeures, soulignant ainsi l'importance de la recherche et de l'analyse.
Alain Bauer met en garde contre le phénomène de "thrombose géopolitique" qu'il définit comme des blocages stratégiques paralysant des régions entières, à l'image d'un caillot sanguin obstruant la circulation sanguine. Il illustre ce concept en citant l'exemple du blocage de la mer Rouge par des tirs de missiles, une situation "désastreuse" notamment pour l'Égypte.
Alain Bauer s'inquiète également de l'impact de l'informatisation du monde sur la qualité de l'information, qui tend vers une "monochromie" et un "flux tendu," favorisant la superficialité au détriment des sujets complexes. Il appuie son propos en citant le professeur Michel Riguidel : "Tout est dit entre ces deux mots : monochromie et flux tendu".
Enfin, il souligne que les corridors commerciaux multimodaux, contrôlés par une poignée de dirigeants, risquent de devenir des vecteurs de trafics illicites, illustrant ainsi les dangers de la "thrombose géopolitique" présenté par Xavier Raufer.
Conclusion
Alain Bauer conclut son intervention en appelant à une prise de conscience collective face aux dangers de la "thrombose géopolitique" et à la superficialité de l'information. Il invite le public à ne pas rester passif, mais à réagir et à rechercher des solutions. Il souligne l'importance de l'analyse géopolitique, qui permet de comprendre les enjeux du monde contemporain et d'anticiper les crises, en dépassant la "monochromie" et le "flux tendu" de l'information dominante.
Il met en avant la valeur du dialogue et de l'expertise, en encourageant les échanges entre les experts et le public, comme en témoigne cette citation : "Cette journée est une tentative de réaction à la monochromie et au flux tendu de manière à attirer l'attention d'un public distingué sur ce qu'il y a devant nous sur la route et sur la façon dont on peut tenter de corriger les choses". En somme, Alain Bauer appelle à une mobilisation collective basée sur la compréhension des enjeux géopolitiques et la collaboration entre experts et citoyens.
Il met en avant la valeur du dialogue et de l'expertise, en encourageant les échanges entre les experts et le public, comme en témoigne cette citation : "Cette journée est une tentative de réaction à la monochromie et au flux tendu de manière à attirer l'attention d'un public distingué sur ce qu'il y a devant nous sur la route et sur la façon dont on peut tenter de corriger les choses". En somme, Alain Bauer appelle à une mobilisation collective basée sur la compréhension des enjeux géopolitiques et la collaboration entre experts et citoyens.