Sciences Po Amphithéâtre Emile Boutmy 27 rue Saint Guillaume Paris 7ème
DC : Pouvez-vous nous parler de l'événement que vous organisez à Sciences Po le 17 mars prochain sous le titre : « Nouveaux enjeux de guerre économique : les défis industriels, économiques, sociaux et culturels de la France » ?
CDD : Dès que j’ai eu connaissance de la proposition de loi sénatoriale du 25 mars 2021, portant création d'un programme national d'Intelligence économique, j’ai souhaité monter un événement en tant que président du groupe professionnel 1980 de Sciences Po Paris Alumni.
J’ai contacté mon ami Philippe Clerc, président de l’Académie de l’Intelligence économique, un des tous meilleurs experts français du sujet. Lui et moi nous co-invitons à cette conférence.
Cette proposition de loi est présentée par Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice de Paris et quatorze autres sénateurs et sénatrices. L’objectif est d’assurer et d’organiser la défense et la promotion des intérêts économiques, industriels et scientifiques de la nation et en particulier de ses territoires.
La France ne dispose d'aucune législation majeure dans le domaine de l'Intelligence économique contrairement aux autres grandes puissances. Il est temps de franchir une nouvelle étape considérant l'utilité de l'Intelligence économique pour servir notre indispensable stratégie industrielle.
Les années 2020 et 2021 auront été marquées par la volonté affichée du gouvernement d’« entrer en stratégie » afin de tenter une réponse aux défis économiques, écologiques et énergétiques au cœur de la guerre économique, que nous livrent nos concurrents.
Les plans France relance et France 2030, comme soutien à l’industrialisation et à la préparation du monde de demain sonnent-ils la fin du « vide stratégique* »?
Les priorités sont fixées. La construction de la nouvelle base productive a l’ambition de répondre à la mutation écologique et énergétique inédite de nos sociétés, à la réorganisation des chaînes de valeurs mondiales et à la réduction des dépendances de notre économie, y compris dans le champ des connaissances et de l’expertise.
Ces priorités sont animées par la conscience de la guerre économique et par la volonté de recouvrement de marges d’autonomie stratégique et de souveraineté. Un cap est fixé. Pourtant les débats sont ouverts et engagés sur le caractère trop colbertiste de ces plans, sur l’absence de transversalité, sur la « centralité des technologies » au détriment de la vision sociétale et culturelle. La gouvernance de ces plans est interrogée :
A l’heure où la France a pris la présidence du Conseil européen, ce débat permettra aussi de s’intéresser aux nombreuses questions relatives à la gouvernance globale ou à la sécurité économique des secteurs stratégiques et des entreprises concernées.
Lors de cette conférence du 17 mars 2022 de 18 à 20 heures rue Saint Guillaume à Sciences Po, Philippe Clerc et moi-même, nous serons entourés de Marie- Noëlle Lienemann, ancienne ministre, Guillaume Kasbarian, député de l’Eure-et-Loir LaREM, membre de la commission Affaires économiques, auteur du rapport de mission gouvernementale : « 5 chantiers pour simplifier et accélérer les installations industrielles. », Joffrey Célestin-Urbain, chef du Service de l’information stratégique et de la sécurité économiques (SISSE) et Vincent Desroches du SGDSN (Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale).
La définition de l’intelligence économique annonce le nouveau modèle économique issu de la troisième révolution industrielle de 1980, qui met l’information, la donnée au cœur du système.
Cette définition a été élaborée dans le cadre du Référentiel de formation en Intelligence économique en février 2005 voulu par Alain Juillet premier Haut Responsable à l’Intelligence économique et ancien président de l’Académie de l’Intelligence économique.
J’ai contacté mon ami Philippe Clerc, président de l’Académie de l’Intelligence économique, un des tous meilleurs experts français du sujet. Lui et moi nous co-invitons à cette conférence.
Cette proposition de loi est présentée par Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice de Paris et quatorze autres sénateurs et sénatrices. L’objectif est d’assurer et d’organiser la défense et la promotion des intérêts économiques, industriels et scientifiques de la nation et en particulier de ses territoires.
La France ne dispose d'aucune législation majeure dans le domaine de l'Intelligence économique contrairement aux autres grandes puissances. Il est temps de franchir une nouvelle étape considérant l'utilité de l'Intelligence économique pour servir notre indispensable stratégie industrielle.
Les années 2020 et 2021 auront été marquées par la volonté affichée du gouvernement d’« entrer en stratégie » afin de tenter une réponse aux défis économiques, écologiques et énergétiques au cœur de la guerre économique, que nous livrent nos concurrents.
Les plans France relance et France 2030, comme soutien à l’industrialisation et à la préparation du monde de demain sonnent-ils la fin du « vide stratégique* »?
Les priorités sont fixées. La construction de la nouvelle base productive a l’ambition de répondre à la mutation écologique et énergétique inédite de nos sociétés, à la réorganisation des chaînes de valeurs mondiales et à la réduction des dépendances de notre économie, y compris dans le champ des connaissances et de l’expertise.
Ces priorités sont animées par la conscience de la guerre économique et par la volonté de recouvrement de marges d’autonomie stratégique et de souveraineté. Un cap est fixé. Pourtant les débats sont ouverts et engagés sur le caractère trop colbertiste de ces plans, sur l’absence de transversalité, sur la « centralité des technologies » au détriment de la vision sociétale et culturelle. La gouvernance de ces plans est interrogée :
- quel est le rôle du « politique stratège » ?
- quelle est la liberté d’action consentie aux « entrepreneurs stratèges » dans la prise de risque ?
A l’heure où la France a pris la présidence du Conseil européen, ce débat permettra aussi de s’intéresser aux nombreuses questions relatives à la gouvernance globale ou à la sécurité économique des secteurs stratégiques et des entreprises concernées.
Lors de cette conférence du 17 mars 2022 de 18 à 20 heures rue Saint Guillaume à Sciences Po, Philippe Clerc et moi-même, nous serons entourés de Marie- Noëlle Lienemann, ancienne ministre, Guillaume Kasbarian, député de l’Eure-et-Loir LaREM, membre de la commission Affaires économiques, auteur du rapport de mission gouvernementale : « 5 chantiers pour simplifier et accélérer les installations industrielles. », Joffrey Célestin-Urbain, chef du Service de l’information stratégique et de la sécurité économiques (SISSE) et Vincent Desroches du SGDSN (Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale).
Ma légitimité tient au fait que je fais partie des pionniers en France en intelligence économique. A la fin des années 1990, j’ai pensé que le monde avait changé : mondialisation, financiarisation, arrivée d’internet. A l’époque, je me suis engagé dans une démarche transversale : mettre en perspective des concepts, fédérer des Hommes. Louis Hauser, le président du Medef Clichy, Levallois, Neuilly, après ma conférence devant un parterre de chefs d’entreprises, adhérents de ce syndicat professionnel m’a proposé de poursuivre. J’ai créé en 1998 un des premiers cercles français sur l’intelligence économique. Cercle que j’ai animé seul trois ans. Puis avec Louis Hauser, nous avons fondé le Cercle d’Intelligence économique du Medef Paris. Nous avons fait appel aux meilleurs experts du sujet en France : Philippe Clerc, Bernard Besson, Christian Harbulot. Durant des années, j’ai coordonné ce cercle et animé un atelier sur l’Intelligence juridique avec l’avocat Thibault du Manoir. Je suis administrateur, trésorier et président de l’Atelier Intelligence économique de Forum ATENA une association loi de 1901 créée en janvier 2007, Forum ATENA a pour objectif d'éclairer les questions soulevées par la pénétration du numérique dans la vie sociale, économique et géopolitique. C’est un lieu d'échange et de réflexion sur les nouvelles technologies de l'information et de la communication, en partenariat avec les entreprises et l'enseignement supérieur.
La définition de l’intelligence économique annonce le nouveau modèle économique issu de la troisième révolution industrielle de 1980, qui met l’information, la donnée au cœur du système.
Cette définition a été élaborée dans le cadre du Référentiel de formation en Intelligence économique en février 2005 voulu par Alain Juillet premier Haut Responsable à l’Intelligence économique et ancien président de l’Académie de l’Intelligence économique.
Cette définition de l’intelligence économique comporte trois piliers.
Le premier pilier consacre l’information comme intrant dans la troisième révolution industrielle. Il annonce le nouveau modèle économique. Comment raffiner de l’information pour saisir des opportunités et anticiper des menaces, comme on raffinait du pétrole sous la deuxième révolution industrielle.
Le second pilier est la valorisation et la protection du capital immatériel. Le troisième pilier est l’influence, l’action proactive sur l’environnement économique.
Au niveau de l’entreprise, c’est l’intelligence économique offensive.
Au niveau de l’Etat, c’est la politique nationale d’intelligence économique. L’entreprise doit élaborer une stratégie et construire une organisation pour saisir les opportunités et anticiper les menaces de ce modèle.
Dans l’économie classique, fordiste de la deuxième moitié de la deuxième révolution industrielle de 1880, l’homme appartient à une masse. Masse de travailleurs de la grande entreprise pyramidale normalisée et hiérarchisée par l'organisation scientifique du travail fabriquant des produits standardisés, masse de consommateurs sur des marchés grand public. Dans l’économie numérique de la troisième révolution industrielle de 1980 l'homme appartient à une multitude.
L’homme est connecté en permanence. Il produit de la donnée. On passe de la main d’œuvre au « cerveau d’œuvre ». On assiste au règne de la donnée à l’ère de la multitude.
Notre époque connaît un grand chambardement.
Nous subissons des crises climatiques, géopolitiques, religieuses, sanitaires. Crises ou vides stratégiques ?
Nous sommes face au phénomène de l’informatisation appelée « numérique ».
En fait, il faut distinguer informatique et numérique.
L’informatique c’est la science et la technologie. Le numérique ce sont les applications à base de plateformes. Le numérique est donc une sous-partie de l’ informatique. Les techniques fondamentales de l'économie contemporaines sont celles de la microélectronique, du logiciel et de l’Internet.
La mécanique, la chimie, l’agriculture et l’énergie ont été les techniques fondamentales jusque dans les années 1980. Ces dernières évoluent désormais en s’informatisant.
Pour marquer la profondeur des bouleversements, j’ai inventé le néologisme « ochlonomie » (du grec ochlos : multitude et nomos organisation). Le mot correspond mieux au nouveau modèle que le terme « économie » (du grec oikos : maison et nomos : organisation).
L’ochlonomie désigne un modèle de société, qui par hypothèse serait parvenu à l'efficacité à l'équilibre dans le monde qu’a a créé la troisième révolution industrielle de 1980. L’ochlonomie est un système économique qui permet aux entreprises, aux institutions, aux consommateurs et à l’État de tirer pleinement parti du système technique fondé sur l’informatique, l’internet et l’intelligence partagée.
Passer de l’économie à l’ochlonomie c’est adopter un nouveau modèle de compréhension de l’économie. Et ce modèle permet de définir une orientation stratégique pour la compétitivité, la croissance et la renaissance. Le monde de l’informatisation généralisée est le sésame qui permet de repenser nos organisations pour qu’elles deviennent ouvertes, collaboratives et libératrices de création de valeur.
La troisième révolution industrielle de 1980 a eu lieu. Ses principes et son socle technologique sont en place. L’intrant de cette troisième révolution industrielle est la donnée, la data. Il faut apprendre à s’y mouvoir.
Il faut repenser les entreprises privées et publiques et les institutions comme parties prenantes d’un écosystème nouveau, complexe et mouvant. Il faut leur permettre d’appréhender les nouveaux modèles d’affaires.
En France, l’élite politique et médiatique appréhende mal le nouveau paradigme de la troisième révolution industrielle de 1980. On peut douter que cette élite comprenne l’informatique anthropologique. On peut même se demander si elle ne méprise pas ce nouvel écosystème qu’elle juge « technique ». Certains affichent même une certaine fierté, un certain snobisme de ne rien comprendre à l’informatique.
En France, les ingénieurs ne font pas partie de l’élite politique et médiatique. Cela est anormal, injuste et très regrettable. Le seul moyen de répondre aux défis économiques et sociaux contemporains est de comprendre les opportunités et les menaces du nouveau modèle de l’informatique anthropologique de la troisième révolution industrielle de 1980. La formation mathématique, scientifique et informatique des ingénieurs est indispensable pour apprendre à se mouvoir dans ce nouveau paradigme.
Notre pays ne pourra conserver un droit à la parole dans le concert des nations que s’il prend conscience de la transformation que l’informatisation a apporté.
Les apports concernent la définition des produits, les compétences humaines, l’ingénierie de la production, la forme de la concurrence. La France risque d’être colonisée par les nations qui auront su s’informatiser efficacement. À défaut d’être un informaticien, tout dirigeant doit acquérir une intuition exacte de l’informatique et une culture de l’informatisation. Bon nombre de décisions de politique économique et d'organisation sont prisonnières d'un modèle obsolète. Elles vont à rebours de l'efficacité. Une stratégie pour être efficace doit appréhender le modèle ambiant. Elle doit s'appuyer sur une connaissance exacte du terrain offert à l'action.
Un discours stratégique, qui ignore les composantes de la troisième révolution industrielle, est inévitablement non pertinent. La stratégie s'égare dans des impasses.
Des objectifs comme « lutter contre le chômage », « améliorer l'éducation », réindustrialiser », « restaurer la vision du progrès » ne pourront être pas être atteints ni même visés tant que les dirigeants de la politique, des institutions et des entreprises ignoreront le nouveau paradigme économique du monde contemporain. Considérer le « numérique » comme un secteur prive d’une approche beaucoup plus globale : l'informatisation des institutions et des entreprises.
Le premier pilier consacre l’information comme intrant dans la troisième révolution industrielle. Il annonce le nouveau modèle économique. Comment raffiner de l’information pour saisir des opportunités et anticiper des menaces, comme on raffinait du pétrole sous la deuxième révolution industrielle.
Le second pilier est la valorisation et la protection du capital immatériel. Le troisième pilier est l’influence, l’action proactive sur l’environnement économique.
Au niveau de l’entreprise, c’est l’intelligence économique offensive.
Au niveau de l’Etat, c’est la politique nationale d’intelligence économique. L’entreprise doit élaborer une stratégie et construire une organisation pour saisir les opportunités et anticiper les menaces de ce modèle.
Dans l’économie classique, fordiste de la deuxième moitié de la deuxième révolution industrielle de 1880, l’homme appartient à une masse. Masse de travailleurs de la grande entreprise pyramidale normalisée et hiérarchisée par l'organisation scientifique du travail fabriquant des produits standardisés, masse de consommateurs sur des marchés grand public. Dans l’économie numérique de la troisième révolution industrielle de 1980 l'homme appartient à une multitude.
L’homme est connecté en permanence. Il produit de la donnée. On passe de la main d’œuvre au « cerveau d’œuvre ». On assiste au règne de la donnée à l’ère de la multitude.
Notre époque connaît un grand chambardement.
Nous subissons des crises climatiques, géopolitiques, religieuses, sanitaires. Crises ou vides stratégiques ?
Nous sommes face au phénomène de l’informatisation appelée « numérique ».
En fait, il faut distinguer informatique et numérique.
L’informatique c’est la science et la technologie. Le numérique ce sont les applications à base de plateformes. Le numérique est donc une sous-partie de l’ informatique. Les techniques fondamentales de l'économie contemporaines sont celles de la microélectronique, du logiciel et de l’Internet.
La mécanique, la chimie, l’agriculture et l’énergie ont été les techniques fondamentales jusque dans les années 1980. Ces dernières évoluent désormais en s’informatisant.
Pour marquer la profondeur des bouleversements, j’ai inventé le néologisme « ochlonomie » (du grec ochlos : multitude et nomos organisation). Le mot correspond mieux au nouveau modèle que le terme « économie » (du grec oikos : maison et nomos : organisation).
L’ochlonomie désigne un modèle de société, qui par hypothèse serait parvenu à l'efficacité à l'équilibre dans le monde qu’a a créé la troisième révolution industrielle de 1980. L’ochlonomie est un système économique qui permet aux entreprises, aux institutions, aux consommateurs et à l’État de tirer pleinement parti du système technique fondé sur l’informatique, l’internet et l’intelligence partagée.
Passer de l’économie à l’ochlonomie c’est adopter un nouveau modèle de compréhension de l’économie. Et ce modèle permet de définir une orientation stratégique pour la compétitivité, la croissance et la renaissance. Le monde de l’informatisation généralisée est le sésame qui permet de repenser nos organisations pour qu’elles deviennent ouvertes, collaboratives et libératrices de création de valeur.
La troisième révolution industrielle de 1980 a eu lieu. Ses principes et son socle technologique sont en place. L’intrant de cette troisième révolution industrielle est la donnée, la data. Il faut apprendre à s’y mouvoir.
Il faut repenser les entreprises privées et publiques et les institutions comme parties prenantes d’un écosystème nouveau, complexe et mouvant. Il faut leur permettre d’appréhender les nouveaux modèles d’affaires.
En France, l’élite politique et médiatique appréhende mal le nouveau paradigme de la troisième révolution industrielle de 1980. On peut douter que cette élite comprenne l’informatique anthropologique. On peut même se demander si elle ne méprise pas ce nouvel écosystème qu’elle juge « technique ». Certains affichent même une certaine fierté, un certain snobisme de ne rien comprendre à l’informatique.
En France, les ingénieurs ne font pas partie de l’élite politique et médiatique. Cela est anormal, injuste et très regrettable. Le seul moyen de répondre aux défis économiques et sociaux contemporains est de comprendre les opportunités et les menaces du nouveau modèle de l’informatique anthropologique de la troisième révolution industrielle de 1980. La formation mathématique, scientifique et informatique des ingénieurs est indispensable pour apprendre à se mouvoir dans ce nouveau paradigme.
Notre pays ne pourra conserver un droit à la parole dans le concert des nations que s’il prend conscience de la transformation que l’informatisation a apporté.
Les apports concernent la définition des produits, les compétences humaines, l’ingénierie de la production, la forme de la concurrence. La France risque d’être colonisée par les nations qui auront su s’informatiser efficacement. À défaut d’être un informaticien, tout dirigeant doit acquérir une intuition exacte de l’informatique et une culture de l’informatisation. Bon nombre de décisions de politique économique et d'organisation sont prisonnières d'un modèle obsolète. Elles vont à rebours de l'efficacité. Une stratégie pour être efficace doit appréhender le modèle ambiant. Elle doit s'appuyer sur une connaissance exacte du terrain offert à l'action.
Un discours stratégique, qui ignore les composantes de la troisième révolution industrielle, est inévitablement non pertinent. La stratégie s'égare dans des impasses.
Des objectifs comme « lutter contre le chômage », « améliorer l'éducation », réindustrialiser », « restaurer la vision du progrès » ne pourront être pas être atteints ni même visés tant que les dirigeants de la politique, des institutions et des entreprises ignoreront le nouveau paradigme économique du monde contemporain. Considérer le « numérique » comme un secteur prive d’une approche beaucoup plus globale : l'informatisation des institutions et des entreprises.
Biographie
Carrière : Auditeur externe PriceWaterhouseCoopers, direction audit interne, direction financière en milieu industriel puis financier (Groupe Thomson/Thales puis Altus Finance), consulting en économie de la santé, recrutement (Euroconsulting chasseurs de têtes), consulting en stratégie.
Engagement depuis vingt ans sur les sujets stratégiques essentiels du début de XXIème siècle : l’intelligence économique (parmi les pionniers en France, création et animation d'un des premiers cercles français au Medef en 1998), l’intelligence artificielle, la souveraineté numérique, la gouvernance d’internet, l’avenir de l’internet et l’internet de l’avenir avec RINA (Recursive Inter Network Architecture).
Missions en entreprises et formations.
CEO de la SAS 01 Innovation
Président du Comité Economie d’Ingénieurs Et Scientifiques de France (IESF)
Vice-Président du Forum Européen des Politiques d’Innovation
Président du groupe 1980 de Sciences Po Alumni
Diplômé de Sciences Po Paris (Section Economique et Financière), Docteur en droit.
Pour en savoir plus :
Philippe Bomard "Le vide stratégique "
Engagement depuis vingt ans sur les sujets stratégiques essentiels du début de XXIème siècle : l’intelligence économique (parmi les pionniers en France, création et animation d'un des premiers cercles français au Medef en 1998), l’intelligence artificielle, la souveraineté numérique, la gouvernance d’internet, l’avenir de l’internet et l’internet de l’avenir avec RINA (Recursive Inter Network Architecture).
Missions en entreprises et formations.
CEO de la SAS 01 Innovation
Président du Comité Economie d’Ingénieurs Et Scientifiques de France (IESF)
Vice-Président du Forum Européen des Politiques d’Innovation
Président du groupe 1980 de Sciences Po Alumni
Diplômé de Sciences Po Paris (Section Economique et Financière), Docteur en droit.
Pour en savoir plus :
Philippe Bomard "Le vide stratégique "