Paris, le 23 mars 2010
Les différends commerciaux entre les Etats‐Unis et l’Union européenne constituent une fenêtre de vulnérabilité que ne manqueront pas d’exploiter à leur échelle les économies prédatrices du reste du monde. Il est devenu urgent pour le monde occidental de trouver une nouvelle forme de concertation stratégique afin de ne pas sombrer dans la politique du pire.
Il existe aujourd’hui des pays qui sont à l’affût pour exploiter ce type de contradiction et en tirer le maximum de profit. L’attitude des Etats‐Unis ouvre la voie à toutes les incertitudes dans la conduite du commerce mondial.
En légitimant de la sorte la pratique du double langage, Washington cautionne celle des pays qui en usent et en pourraient à l’avenir en abuser davantage. La Chine ne recourt‐elle pas déjà au double langage pour fuir le débat sur la valeur réelle de sa monnaie et pour éluder ses méthodes parfois très cavalières d’acquérir de la haute technologie étrangère ?
Il est urgent de ramener la première puissance mondiale à la raison. Se laisser aller à de telles dérives dans le non respect des règles de la concurrence est un acte de faiblesse auquel l’Union européenne ne peut souscrire. Christian Harbulot, directeur de l’EGE
www .ege.fr
Il existe aujourd’hui des pays qui sont à l’affût pour exploiter ce type de contradiction et en tirer le maximum de profit. L’attitude des Etats‐Unis ouvre la voie à toutes les incertitudes dans la conduite du commerce mondial.
En légitimant de la sorte la pratique du double langage, Washington cautionne celle des pays qui en usent et en pourraient à l’avenir en abuser davantage. La Chine ne recourt‐elle pas déjà au double langage pour fuir le débat sur la valeur réelle de sa monnaie et pour éluder ses méthodes parfois très cavalières d’acquérir de la haute technologie étrangère ?
Il est urgent de ramener la première puissance mondiale à la raison. Se laisser aller à de telles dérives dans le non respect des règles de la concurrence est un acte de faiblesse auquel l’Union européenne ne peut souscrire. Christian Harbulot, directeur de l’EGE
www .ege.fr