La lutte pour capter et retenir notre attention, connue sous le nom de "guerre de l'attention", est une rivalité entre des organisations ou des Etats, notamment les grandes entreprises technologiques.
Cela provoque des effets nocifs comme des problèmes de sommeil, une diminution de la capacité de se concentrer, de la solitude sociale et des répercussions sur la santé mentale et physique. Il y a danger pour la cohésion sociale et la démorcatie. Les "deep fakes" sont régulièrement accusées des pires effets sur notre connaissance du réel. Mais elles ne sont pas les seules ! Les fausses informations sont omniprésentes, c'est vrai . Et pourtant il y a un phénomène au moins aussi dangereux : les "mute news".
On constate souvent que les drames humanitaires passent en second plan malgré la gravité des faits et le nombre de personnes impactées. De nombreuses crises humanitaires, comme celles en Éthiopie ou au Yémen, reçoivent souvent moins d’attention médiatique par rapport à d’autres événements plus médiatisés.
Il en va de même des inégalités économiques mondiales et les rapports sur la pauvreté extrême sont souvent négligées au profit de nouvelles plus accrocheuses.
On constate souvent que les drames humanitaires passent en second plan malgré la gravité des faits et le nombre de personnes impactées. De nombreuses crises humanitaires, comme celles en Éthiopie ou au Yémen, reçoivent souvent moins d’attention médiatique par rapport à d’autres événements plus médiatisés.
Il en va de même des inégalités économiques mondiales et les rapports sur la pauvreté extrême sont souvent négligées au profit de nouvelles plus accrocheuses.
Qui sont les coupables ? Les "mutes fakes". Les angles morts de l'information.
Les "mute news" sont des informations essentielles qui reçoivent peu de couverture médiatique. Contrairement aux fausses informations largement diffusées appelées "fake news", les sujets cruciaux méconnus appelés "mute news" passent souvent inaperçus parmi les actualités plus sensationnelles ou virales.
Les médias traditionnels et les plateformes numériques ne donnent pas suffisamment d'attention aux enjeux sociaux, environnementaux, politiques ou économiques qui mériteraient pourtant une plus grande visibilité publique. Aussi désignées sous le terme de "silent news ", cette menace informationnelle met en évidence un déséquilibre dans la façon dont les médias, dont les réseaux sociaux, couvrent l'actualité.
Les médias traditionnels et les plateformes numériques ne donnent pas suffisamment d'attention aux enjeux sociaux, environnementaux, politiques ou économiques qui mériteraient pourtant une plus grande visibilité publique. Aussi désignées sous le terme de "silent news ", cette menace informationnelle met en évidence un déséquilibre dans la façon dont les médias, dont les réseaux sociaux, couvrent l'actualité.
Et ce n'est pas par hasard ! Les armes de "séduction massive".
Les informations importantes sont souvent noyées dans une guerre de l'attention, où des sujets plus "racoleurs" vont générer des flux médiatiques et numériques plus importants, et prennent donc le dessus.
Il n'y a rien de nouveau en fait. La démagogie, les rumeurs, comme les "deep fakes" ou les "fake news" sont largement influencées par les algorithmes de recommandation qui dominent le partage en ligne. Avec la montée en puissance de l'utilisation d'informations sur smartphones, il est plus simple de naviguer sur les réseaux sociaux que de réaliser des recherches.
Les algorithmes privilégient les contenus attrayants et controversés afin d'augmenter le nombre de vues, ce qui est essentiel pour les médias et les influenceurs. De cette façon, afin de satisfaire aux critères des algorithmes, les contenus les plus polémiques sont mis en lumière.
Il n'y a rien de nouveau en fait. La démagogie, les rumeurs, comme les "deep fakes" ou les "fake news" sont largement influencées par les algorithmes de recommandation qui dominent le partage en ligne. Avec la montée en puissance de l'utilisation d'informations sur smartphones, il est plus simple de naviguer sur les réseaux sociaux que de réaliser des recherches.
Les algorithmes privilégient les contenus attrayants et controversés afin d'augmenter le nombre de vues, ce qui est essentiel pour les médias et les influenceurs. De cette façon, afin de satisfaire aux critères des algorithmes, les contenus les plus polémiques sont mis en lumière.
Il y a du brouillage sur les ondes, aujourd'hui comme hier, mais peut-être moins que demain.
Le terme "fake news" est à la mode, cependant les faits peuvent également être trompeurs.
Par exemple, les statistiques sur les décès après la vaccination peuvent donner l'impression que le vaccin est dangereux, même si les décès peuvent être attribuables à d'autres causes.
Les politiciens emploient aussi des tactiques pour exagérer certaines données tout en délibérément laissant de côté d'autres informations afin de brouiller notre attention. De cette manière, il est possible de duper sans recourir à des mensonges explicites. La falsification de l'information est fréquente dans divers secteurs, et peut induire en erreur sans pour autant mentir.
Afin de contrer la propagation des fake news par les algorithmes de recommandation. Une solution serait de demander aux utilisateurs des réseaux sociaux d'apporter des preuves de leur authenticité grâce à des solutions cryptographiques tout en préservant leur anonymat. Une législation pourrait, nous disons bien "pourrait", obliger les algorithmes à ne tenir compte que des interactions des utilisateurs identifiés, renforçant ainsi la lutte contre les faux comptes et les bots.
Cette action encouragerait un accord unanime, ce qui empêcherait de gaspiller du temps à discuter des solutions au lieu de les appliquer.
Par exemple, les statistiques sur les décès après la vaccination peuvent donner l'impression que le vaccin est dangereux, même si les décès peuvent être attribuables à d'autres causes.
Les politiciens emploient aussi des tactiques pour exagérer certaines données tout en délibérément laissant de côté d'autres informations afin de brouiller notre attention. De cette manière, il est possible de duper sans recourir à des mensonges explicites. La falsification de l'information est fréquente dans divers secteurs, et peut induire en erreur sans pour autant mentir.
Afin de contrer la propagation des fake news par les algorithmes de recommandation. Une solution serait de demander aux utilisateurs des réseaux sociaux d'apporter des preuves de leur authenticité grâce à des solutions cryptographiques tout en préservant leur anonymat. Une législation pourrait, nous disons bien "pourrait", obliger les algorithmes à ne tenir compte que des interactions des utilisateurs identifiés, renforçant ainsi la lutte contre les faux comptes et les bots.
Cette action encouragerait un accord unanime, ce qui empêcherait de gaspiller du temps à discuter des solutions au lieu de les appliquer.
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Lê Nguyên Hoang, chercheur et médiateur scientifique à l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), président de l’association Tournesol et créateur de la chaîne YouTube Science4All, nous explique comment les "informations muettes" sont au moins aussi dangereuses que les fausses nouvelles ! Il s'en explique a l'ADN dans un entretien à ne pas manquer !