Lancement de la plateforme d'échanges Big Data de l'AFNOR

Dirigée par Nicolas Scuto et Olivier Teitgen, la réunion d'information tenue en avril a réunie une dizaine de d'acteurs. Ils y présentèrent la synthèse d'une étude réalisée dernièrement.

Revenant sur l'origine du projet et le questionnement qui en découla abouti à cinq questions :

• Le Big Data est-il un marché ou un concept marketing ?

• Quelles sont les parties prenantes ?

• Pourquoi investir ,quels bénéfices en attendre ?

• L'Ecosystème est il plus large que celle que vous croyez ?

Entérinant le caractère durable du Big Data, tout en soulignant le manque de recul et les nombreuses questions demeurent sans réponses.

Cinquante professionnels ont répondu présents lors de cette étude et abouti à une première synthèse.

Celle-ci met en lumière un premier constat : il y a un besoin de projet Big Data quand le système d'information d'une organisation (TPE, PME ou Grande Entreprise) s'avère insuffisant pour valoriser la masse de données reçues et émises.

De plus, les réponses des interviewés ont permis de synthétiser l'environnement complexe du Big Data en sept dimensions et sept mots clés :
- démarche,
- technologies définition et concepts,
- cibles,
- gouvernance,
- enjeux,
- rôle et acteurs.

Elle conclue finalement que le projet Big Data, par son étendue, sa disparité terminologique, conceptuelle, technique, juridique et économique, nécessite désormais un « Chef de projet » à part entière.

L'objectif du futur groupe de travail est donc de de dresser le portrait type de chef de projet.
Dépositaire d'un savoir-faire technique, curieux avant tout, il présente à l'évidence une vision business avec des capacités à comprendre une demande, à reformuler les besoins du demandeur (interne ou externe), à s'engager sur un objectif, à modéliser et conduire un plan d'action de haut niveau, enfin à mobiliser les compétences afin de réaliser l'objectif