Le CLUSIF : Pionnier de la Cybersécurité et Partenaire de Cybermalveillance.gouv.fr

En 1982, le Clusif a été créé en réponse à la montée des menaces informatiques et à la nécessité d'une meilleure coordination entre les différentes entreprises et organisations françaises. Son objectif principal est de fournir une plateforme de discussion et d'échange sur les meilleures pratiques en matière de sécurité de l'information.

Au fil des années, le Clusif est devenu un lieu de rencontre privilégié pour les professionnels de la cybersécurité, offrant des séminaires, des conférences et des groupes de travail sur des sujets variés. Aujourd’hui c’est un lieu incontournable, avec plus de 550 organisations adhérentes, de nombreux partenaires. C’est un organisme écouté, dont l’expérience est reconnue.

Parmi les nombreuses initiatives soutenues par le Clusif, le projet Cybermalveillance.gouv.fr occupe une place particulière. Lancé en 2017, ce projet ambitieux vise à aider les particuliers, les entreprises et les collectivités à faire face aux cybermenaces. Cybermalveillance.gouv.fr offre des outils pratiques, des ressources pédagogiques et un accompagnement personnalisé en cas de cyberattaque.
 
Le Clusif a joué un rôle déterminant dans l’élaboration et la réussite de ce projet, en contribuant à la création de contenus informatifs et en participant activement aux campagnes de sensibilisation. Grâce à cette collaboration, des milliers d'utilisateurs ont pu bénéficier de conseils et d'assistance pour renforcer leur sécurité numérique.

Impulsion 2025, le plan stratégique du Clusif prévoit de diffuser les enjeux cyber auprès des PME et ETI. Dans cet objectif, le Clusif a multiplié les rencontres avec les acteurs de terrain, signant par exemple un partenariat avec les Départements de France ou en créant une fiche réflexe « Porter plainte » diffusée auprès d’organisations syndicales et d’associations professionnelles. C’est dans cette dynamique qu’en octobre dernier le Clusif a publié une enquête réalisée avec IPSOS et portant sur la perception du risque cyber par les salariés de PME et ETI. Loin des clichés, les salariés sont très largement conscients du risque et demandent à être formés et informés. Un appel qui devra être entendu si nous voulons améliorer la résilience cyber française.

Pour ceux qui souhaitent en savoir plus sur les activités du Clusif et découvrir les coulisses de ses initiatives, il est possible de pendant cette période de visiter leurs locaux (le 1er Octobre). Lors de cette visite, les participants peuvent rencontrer des experts en cybersécurité, assister à des démonstrations, poser des questions et comprendre comment le Clusif travaille en partenariat avec des acteurs comme Cybermalveillance.gouv.fr pour protéger les infrastructures numériques françaises.

DC : Comment avez-vous vécu ce mois de la cybersécurité ?
 
JG : Avec le Clusif, le Cybermois c’est un peu toute l’année ! Car notre objectif principal est d’élever la conscience du risque cyber de manière collective et d’encourager les synergies. Mais nous avons quand même appuyé sur l’accélérateur et avons organisé des portes ouvertes, une conférence, avons participé aux Assises de la Cybersécurité… Bref nous n’avons pas chômé. Nous nous sommes aussi saisis de l’opportunité pour nous adresser au grand public à travers des réseaux sociaux sur lesquels nous sommes moins implantés.

DC :  Avez-vous un fait marquant ?
JG : Les résultats de notre enquête* ! Lisez-la dans son intégralité c’est extrêmement instructif. Les salariés, y compris d’entreprises de moins de 150 personnes, sont conscients des risques et ont à présent moins besoin de sensibilisation que de formation. Et c’est un message qu’on aurait tort de ne pas entendre.



*L’enquête a été réalisée par Ipsos au cours de laquelle 500 personnes ont été interrogées en ligne en France Métropolitaine du 2 au 9 septembre 2024. Les répondants étaient tous des salariés Français, âgés de 18 à 65 ans issus de PME & ETI, travaillant sur ordinateur, dont 50% travaillaient dans le secteur de l’industrie, et 50% dans le secteur des services. Des quotas ont été fixées sur le sexe, l’âge et la région de résidence des répondants, ainsi que sur leur classe socio-professionnelle pour s’assurer d’une bonne représentativité des catégories socio-professionnelles : 200 employés, 200 professions intermédiaires et 100 cadres ont ainsi été interrogés.