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Créé en 2006 à l'initiative de chercheurs en économie et en gestion de l'innovation, le RRI (Réseau de recherche sur l'innovation) rassemble aujourd'hui "plus de 600 chercheurs et praticiens", représentant une cinquantaine d'institutions de recherche dans 26 pays. Présidé par Blandine Laperche, professeure d'économie de l'innovation à l'université du Littoral Côte d'Opale, le RRI organise régulièrement des séminaires à l'intention de ses membres et publie des ouvrages et journaux spécialisés (dont Innovations, la revue d'économie et de management de l'innovation, et Technologie et innovation).
UN CLUB POUR FAVORISER LES ÉCHANGES RECHERCHE-ENTREPRISES
Cette activité de "société savante productrice de connaissances sur l'innovation pour le milieu académique" va s'enrichir d'un "Club innovation entreprises", qui sera officiellement lancé à l'occasion de la tenue en ligne des journées Disruptechs Agora, les 5 et 6 juillet 2021 (voir encadré). "Étudier l'innovation comme nous le faisons s'est toujours accompagné de la volonté de développer des partenariats avec le monde économique", explique Pierre Barbaroux, vice-président du RRI et président du Club innovation entreprises, enseignant-chercheur en économie à l'École de l'air et directeur adjoint de son centre de recherche, le CREA.
"Nous avons tous des interactions personnelles avec le monde de l'entreprise, mais jusqu'à présent, nous n'avions pas vraiment structuré une offre collective à proposer aux entreprises." Par ailleurs, ces interactions individuelles font remonter "une forme de méconnaissance de ce que le monde académique peut apporter au monde de l'entreprise", poursuit-il. En particulier de la part des PME et des ETI qui, à la différence des grands comptes, "ne disposent pas de toutes les capacités en interne pour pouvoir approfondir leur intérêt pour la méthodologie de la recherche", analyse Pierre Barbaroux.
ÉTABLIR DES PARTENARIATS "GAGNANT-GAGNANT"
L'idée fondatrice du "Club innovation entreprises" est ainsi d'offrir aux sociétés "une porte d'entrée dans le monde académique", permettant d'établir des échanges et des partenariats "gagnant-gagnant". Les chercheurs et enseignants-chercheurs pourront enrichir leurs travaux de problématiques apportées par les entreprises, tandis que ces dernières accéderont à "un réseau de chercheurs et d'experts pluridisciplinaires exerçant tant à l'université qu'en école d'ingénieurs et de commerce", souligne Patricia Baudier, professeur associée de marketing à l'EM Normandie, et organisatrice des journées Disruptechs Agora.
Des chercheurs qui pourront de surcroît se rassembler en équipes pluridisciplinaires "pour répondre à des problématiques complexes d'entreprises", ajoute Pierre Barbaroux. "Le RRI est un réseau académique très important pour une organisation comme La Fabrique du futur, qui peut ainsi nourrir de la recherche son objectif de réconcilier l'innovation technologique et le développement durable", témoigne Éric Seulliet, son président-fondateur.
MONTAGE ET FINANCEMENT DE PROJETS DE RECHERCHE COLLABORATIFS
Enfin, la cotisation annuelle de 3 000 € donnant droit à la qualité de membre du Club (défiscalisée à 60 % au titre des dons d'intérêt général aux associations) permettra aux entreprises adhérentes d'accéder à toute l'expertise du Réseau en matière de gestion de projets de recherche, depuis leur montage et la recherche de financements jusqu'à leur encadrement et leur valorisation. "Les entreprises, en particulier celles de taille modeste, n'ont pas forcément les ressources internes ni l'expérience pour répondre aux appels à projets, alors que nous sommes tous, dans nos établissements, fortement incités à monter de tels projets, en particulier avec des entreprises", fait valoir Pierre Barbaroux.
Journées Disruptechs Agora, 5-6 juillet 2021
Le 5 juillet sera consacré à "un échange entre les chercheurs académiques et les professionnels de secteurs et d'industries concernés par ce type de technologies", touchant à la finance et aux opérations bancaires, à la télémédecine, au transport et à la logistique, à la "smart mobility" et à l'éducation-formation. Les questions éthiques et d'acceptabilité des technologies disruptives feront l'objet de tables rondes durant la matinée.
La journée du 6 juillet "se concentre elle sur la présentation de travaux académiques en lien avec les technologies disruptives", indiquent les organisateurs.
Programme et inscriptions :
https://www.em-normandie.com/fr/disruptechs-agora-dta21