Bien que la Chine et les États-Unis ne soient pas explicitement mentionnés dans la lettre de mission adressée à l’ancien président du Mouvement des entreprises de France (Medef), ils seront des sujets d’étude incontournables en raison de leurs pratiques offensives. Au cours des dernières années, la stratégie de prédation économique menée par Pékin a eu un impact significatif sur le tissu industriel et économique français, notamment par l’utilisation massive de techniques d’espionnage. De l’autre côté du Pacifique, les États-Unis sont également très actifs pour racheter les entreprises stratégiques françaises. Leur dernier fait d’arme concerne la tentative de rachat des spécialistes en robinetterie nucléaire Segault et Velan SAS par l’entreprise américaine Flowserve, stoppée de justesse par le veto imposé par le ministère de l’Économie et des Finances.
Cette mission constitue une étape décisive pour renforcer la posture de protection des intérêts économiques et industriels de l’Hexagone, déjà en partie assurée par la DRSD, la DGSI et les services de la direction générale des entreprises, et spécifiquement le SISSE. Après le rapport Martre (1994) et le rapport Carayon (2004), tous deux fondateurs en matière de sécurité économique de l’État, le lancement de ce nouveau rapport corrobore avec le projet de loi actuellement en discussion au Sénat visant à faire de l’intelligence économique un outil de reconquête de notre souveraineté. Qui sait, peut-être les prochains mois donneront au SISSE davantage de moyens pour protéger les entreprises françaises, amenant un jour à l’émergence d’un ministère dédié à l’intelligence économique ?
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Cette mission constitue une étape décisive pour renforcer la posture de protection des intérêts économiques et industriels de l’Hexagone, déjà en partie assurée par la DRSD, la DGSI et les services de la direction générale des entreprises, et spécifiquement le SISSE. Après le rapport Martre (1994) et le rapport Carayon (2004), tous deux fondateurs en matière de sécurité économique de l’État, le lancement de ce nouveau rapport corrobore avec le projet de loi actuellement en discussion au Sénat visant à faire de l’intelligence économique un outil de reconquête de notre souveraineté. Qui sait, peut-être les prochains mois donneront au SISSE davantage de moyens pour protéger les entreprises françaises, amenant un jour à l’émergence d’un ministère dédié à l’intelligence économique ?
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