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Source : le Journal de l'Economie
Le 17 Novembre 2020, par Olivier de Maison Rouge Chaque juriste et acteur du droit se doit de parfaitement intégrer que le droit n’est pas une fin en soi. Tout au plus est-ce un moyen, un outil de performance et de compétitivité décliné au profit des décideurs économiques, publics et privés. Dans cet esprit, le juriste se voit intimer la mission, pour se distinguer des autres praticiens du droit, d’apporter une valeur ajoutée pour son client/employeur.
Le 17 Novembre 2020, par Olivier de Maison Rouge Chaque juriste et acteur du droit se doit de parfaitement intégrer que le droit n’est pas une fin en soi. Tout au plus est-ce un moyen, un outil de performance et de compétitivité décliné au profit des décideurs économiques, publics et privés. Dans cet esprit, le juriste se voit intimer la mission, pour se distinguer des autres praticiens du droit, d’apporter une valeur ajoutée pour son client/employeur.
Des praticiens de la stratégie juridique
Précisément, alors que tous les juristes reçoivent peu ou prou la même formation (LMD + éventuellement business School), la nouvelle génération de juristes doit désormais faire preuve d’une grande capacité à savoir anticiper les évènements, à jauger les risques, à prétendre collecter l’information pertinente et à intégrer un spectre d’analyse beaucoup plus large, inévitablement multidimensionnel, où in fine le droit n’est qu’une dimension parmi d’autres et le tout doit pouvoir coaguler astucieusement.
On pourrait ainsi prétendre qu’il s’agit de pratiquer le droit augmenté, associé à la transversalité.
Quand on évoque l’expression de « spectre multidimensionnel », cela signifie qu’il appartient au praticien du droit de savoir acquérir en tout ou partie les « armes de la guerre économique, et en connaître le champ de bataille » dans tous ses aspects : influence, enjeux contemporains, géopolitique, géostratégie, soft et hard power, compliance, soft et hard law…
Il doit connaître et intégrer les nouveaux paradigmes de l’économie mondialisée.
Précisément, alors que tous les juristes reçoivent peu ou prou la même formation (LMD + éventuellement business School), la nouvelle génération de juristes doit désormais faire preuve d’une grande capacité à savoir anticiper les évènements, à jauger les risques, à prétendre collecter l’information pertinente et à intégrer un spectre d’analyse beaucoup plus large, inévitablement multidimensionnel, où in fine le droit n’est qu’une dimension parmi d’autres et le tout doit pouvoir coaguler astucieusement.
On pourrait ainsi prétendre qu’il s’agit de pratiquer le droit augmenté, associé à la transversalité.
Quand on évoque l’expression de « spectre multidimensionnel », cela signifie qu’il appartient au praticien du droit de savoir acquérir en tout ou partie les « armes de la guerre économique, et en connaître le champ de bataille » dans tous ses aspects : influence, enjeux contemporains, géopolitique, géostratégie, soft et hard power, compliance, soft et hard law…
Il doit connaître et intégrer les nouveaux paradigmes de l’économie mondialisée.