Meta prévoit de remplacer son programme de vérification des faits par un système de "notes communautaires".
Mark Zuckerberg a justifié cette décision en affirmant que les vérificateurs de faits étaient "trop orientés politiquement" et qu'ils avaient "plus participé à réduire la confiance qu'ils ne l'ont améliorée". Il a également déclaré que Meta souhaitait revenir à ses "racines en matière de liberté d'expression".
Cette décision intervient dans un contexte de critiques croissantes de la part des conservateurs américains, qui accusent les programmes de vérification des faits de censure. Elon Musk, propriétaire de X (anciennement Twitter), a salué la décision de Meta. Donald Trump, qui a été suspendu de Facebook après l'attaque du Capitole en 2021, a également réagi positivement à l'annonce, suggérant que Zuckerberg avait peut-être cédé à ses menaces.
Meta prévoit de remplacer son programme de vérification des faits par un système de "notes communautaires" similaire à celui utilisé sur X. Les utilisateurs pourront ainsi signaler les informations qu'ils jugent fausses ou trompeuses.
La décision de Meta a suscité de vives réactions de la part des organisations de vérification des faits. Angie Holan, directrice de l'International Fact-Checking Network, a déclaré que cette décision "ouvrait les portes à un flot de désinformation". Clara Jiménez Cruz, présidente de l'European Fact-Checking Standards Network, a qualifié la décision de Meta de "politiquement motivée".
Cette décision intervient dans un contexte de critiques croissantes de la part des conservateurs américains, qui accusent les programmes de vérification des faits de censure. Elon Musk, propriétaire de X (anciennement Twitter), a salué la décision de Meta. Donald Trump, qui a été suspendu de Facebook après l'attaque du Capitole en 2021, a également réagi positivement à l'annonce, suggérant que Zuckerberg avait peut-être cédé à ses menaces.
Meta prévoit de remplacer son programme de vérification des faits par un système de "notes communautaires" similaire à celui utilisé sur X. Les utilisateurs pourront ainsi signaler les informations qu'ils jugent fausses ou trompeuses.
La décision de Meta a suscité de vives réactions de la part des organisations de vérification des faits. Angie Holan, directrice de l'International Fact-Checking Network, a déclaré que cette décision "ouvrait les portes à un flot de désinformation". Clara Jiménez Cruz, présidente de l'European Fact-Checking Standards Network, a qualifié la décision de Meta de "politiquement motivée".
Réaction des médias mainstream américains
Les médias mainstream américains ont exprimé leur inquiétude face à cette décision.
De nombreux journalistes craignent que la suppression du programme de vérification des faits ne conduise à une augmentation de la désinformation et des discours haineux en ligne. Certains ont souligné l'importance du fact-checking pour maintenir l'intégrité de l'information en ligne et pour protéger les droits humains.
Le président américain Joe Biden a qualifié la décision de Meta de "vraiment honteuse" et a averti que "le monde réel va en souffrir". Le réseau international de fact-checking IFCN a également réagi en affirmant que la suppression du programme de vérification des faits pourrait avoir des conséquences dramatiques, notamment en Afrique où la désinformation peut engendrer de l'instabilité politique et des violences.
La décision de Meta soulève des questions importantes sur l'avenir de la modération de contenu sur les réseaux sociaux. Certains experts craignent que cette décision ne conduise à une augmentation de la désinformation et des discours haineux en ligne. D'autres estiment que Meta a le droit de décider de la manière dont il modère son contenu. L'impact de cette décision sur le paysage de l'information en ligne reste à voir.
La décision de Meta de mettre fin à son programme de vérification des faits aux États-Unis a suscité des inquiétudes en Europe. Voici quelques réactions et impacts potentiels.
De nombreux journalistes craignent que la suppression du programme de vérification des faits ne conduise à une augmentation de la désinformation et des discours haineux en ligne. Certains ont souligné l'importance du fact-checking pour maintenir l'intégrité de l'information en ligne et pour protéger les droits humains.
Le président américain Joe Biden a qualifié la décision de Meta de "vraiment honteuse" et a averti que "le monde réel va en souffrir". Le réseau international de fact-checking IFCN a également réagi en affirmant que la suppression du programme de vérification des faits pourrait avoir des conséquences dramatiques, notamment en Afrique où la désinformation peut engendrer de l'instabilité politique et des violences.
La décision de Meta soulève des questions importantes sur l'avenir de la modération de contenu sur les réseaux sociaux. Certains experts craignent que cette décision ne conduise à une augmentation de la désinformation et des discours haineux en ligne. D'autres estiment que Meta a le droit de décider de la manière dont il modère son contenu. L'impact de cette décision sur le paysage de l'information en ligne reste à voir.
La décision de Meta de mettre fin à son programme de vérification des faits aux États-Unis a suscité des inquiétudes en Europe. Voici quelques réactions et impacts potentiels.
Réactions des leaders européens
Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Türk, a affirmé que réguler les contenus haineux en ligne "n'est pas de la censure" et que permettre de tels discours "a des conséquences concrètes". Le Conseil de l'Europe a également exprimé ses préoccupations, soulignant que cette décision pourrait avoir des conséquences négatives pour les droits humains.
Impact sur les médias européens.
De nombreux médias européens dépendent des programmes de vérification des faits pour maintenir l'intégrité de l'information. La suppression de ces programmes pourrait entraîner une augmentation de la désinformation et des discours haineux en ligne.
Réponse de la France
Clara Chappaz, ministre déléguée chargée de l'Intelligence artificielle et du Numérique, a indiqué avoir reçu l'assurance que la fin du fact-checking ne concernait que les États-Unis pour le moment. Cependant, elle a également souligné que le Digital Service Act européen serait respecté.
Impact sur les médias européens.
De nombreux médias européens dépendent des programmes de vérification des faits pour maintenir l'intégrité de l'information. La suppression de ces programmes pourrait entraîner une augmentation de la désinformation et des discours haineux en ligne.
Réponse de la France
Clara Chappaz, ministre déléguée chargée de l'Intelligence artificielle et du Numérique, a indiqué avoir reçu l'assurance que la fin du fact-checking ne concernait que les États-Unis pour le moment. Cependant, elle a également souligné que le Digital Service Act européen serait respecté.
La décision de Meta a suscité des inquiétudes générales, avec des leaders et des organisations craignant une augmentation de la désinformation et des discours haineux en ligne. Les impacts exacts restent à voir, mais il est clair que cette décision a des répercussions potentiellement importantes pour la lutte contre la désinformation en Europe.
Le 20 Janvier sera une date cruciale pour toutes les démocraties.
Le 20 Janvier sera une date cruciale pour toutes les démocraties.