Comment pensez-vous que les nouvelles tendances exprimées lors de Produrable influenceront l'économie de demain ?
Plutôt que de ‘nouvelles tendances’, je dirai que Produrable a mis en exergue l’urgence à prendre en compte ce qu’en prospective on appelle des "Megatrends".
Adaptation des modèles économiques aux défis environnementaux ; prise en considération des enjeux sociétaux ; approche systémique de la chaîne de valeur ; impact de l’IA sur l’économie… pour ne citer qu’eux, sont des tendances étudiées depuis de nombreuses années en Prospective.
L’économie de demain ne pourra plus être celle d’aujourd’hui pour la simple et bonne raison que, si c’est le cas, nous allons, pour reprendre une expression largement reprise sur le salon, « Droit dans le mur ». Au-delà de la prise de conscience, Produrable s’est attaché à explorer les voies de mise en œuvre de ces nouvelles Valeurs. "Parlons Valeur(s)" était d’ailleurs le thème de cette 17ème édition.
Adaptation des modèles économiques aux défis environnementaux ; prise en considération des enjeux sociétaux ; approche systémique de la chaîne de valeur ; impact de l’IA sur l’économie… pour ne citer qu’eux, sont des tendances étudiées depuis de nombreuses années en Prospective.
L’économie de demain ne pourra plus être celle d’aujourd’hui pour la simple et bonne raison que, si c’est le cas, nous allons, pour reprendre une expression largement reprise sur le salon, « Droit dans le mur ». Au-delà de la prise de conscience, Produrable s’est attaché à explorer les voies de mise en œuvre de ces nouvelles Valeurs. "Parlons Valeur(s)" était d’ailleurs le thème de cette 17ème édition.
Selon vous, quel rôle jouent les politiques publiques et les régulations dans le soutien des initiatives présentées au salon ?
Ce rôle est majeur. La CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) fixée par l’UE oblige les structures (de plus de 500 salariés en 2025 et plus de 250 en 2026) à démontrer comment leur activité s’aligne sur les objectifs environnementaux et sociaux fixés.
Le Greenwashing, c’est fini ! Je ne suis pas certain que les entreprises aient conscience de toutes les conséquences des effets de la publication de leurs rapports extra-financiers sur leur activité. En réalité, le défi est immense. Réinventer des modèles d’affaires, d’organisation, de gouvernance, c’est une œuvre auxquelles elles ne sont pas habituées. Et pourtant, elles vont devoir y passer.
Le Greenwashing, c’est fini ! Je ne suis pas certain que les entreprises aient conscience de toutes les conséquences des effets de la publication de leurs rapports extra-financiers sur leur activité. En réalité, le défi est immense. Réinventer des modèles d’affaires, d’organisation, de gouvernance, c’est une œuvre auxquelles elles ne sont pas habituées. Et pourtant, elles vont devoir y passer.
Comment pensez-vous que les entreprises peuvent intégrer ces nouvelles tendances pour rester compétitives ?
Plus que rester compétitives, c’est une question de survie qui va se poser aux entreprises. Celles qui ne muteront pas seront mises hors-jeu soit par des sanctions juridiques, soit par leurs clients ou partenaires, soit par leurs propres collaborateurs.
Les dirigeants qui pensent ‘Business as usual’ sont tout simplement inconscients. La réalité de demain (engagement des nouvelles générations, crises climatiques, Conso-citoyen, économie des communs…) vont les rattraper. Les entreprises maîtrisent le rationnel mais là, elles vont également devoir faire preuve d’imagination, de créativité, d’ouverture et savoir se projeter dans le futur.
Le plus difficile, probablement, va être de ne plus faire de la rentabilité son juge de paix. Il est vrai que les règles du nouveau jeu économique mondial ne sont pas encore définies. Mais l’UE ayant fait de l’environnement (au sens large du terme) son cheval de bataille diplomatique et économique, les entreprises européennes n’ont d’autres choix que de savoir le chevaucher.
Les dirigeants qui pensent ‘Business as usual’ sont tout simplement inconscients. La réalité de demain (engagement des nouvelles générations, crises climatiques, Conso-citoyen, économie des communs…) vont les rattraper. Les entreprises maîtrisent le rationnel mais là, elles vont également devoir faire preuve d’imagination, de créativité, d’ouverture et savoir se projeter dans le futur.
Le plus difficile, probablement, va être de ne plus faire de la rentabilité son juge de paix. Il est vrai que les règles du nouveau jeu économique mondial ne sont pas encore définies. Mais l’UE ayant fait de l’environnement (au sens large du terme) son cheval de bataille diplomatique et économique, les entreprises européennes n’ont d’autres choix que de savoir le chevaucher.