Organisée par FRÉDÉRIC DE CLERCQ référent AXA ART, membre du Comité consultatif pour les œuvres d’art de l’UNESCO et Clément Thibault qui fut le modérateur de la soirée, ce sont six professionnels reconnus dans leur domaine qui ont eut la difficile tâche de s’exercer à ce travail de prospective et de défendre leur point de vue.
Un journaliste, deux représentants du secteur privé, (un collectionneur, une représentante des commissaires priseurs), deux représentants des institutions (une directrice générale de la Cité Internationale des Arts et une représentante du Ministère de la culture).
Un journaliste, deux représentants du secteur privé, (un collectionneur, une représentante des commissaires priseurs), deux représentants des institutions (une directrice générale de la Cité Internationale des Arts et une représentante du Ministère de la culture).
Une politique de l’offre maintenue
Pendant soixante-dix ans le Ministère de la Culture a favorisé l’offre culturelle, la France en est très fière. Cette politique a permis à Paris de s’inscrire dans les capitales mondiales de l’Art les plus dynamiques du monde au même titre que New-York, Londres ou Tokyo.
Fabrice Bousteau, Directeur de publication de la Revue Beaux Arts magazine partage son expérience « d’observateur de la vie culturelle » en constata les conséquences. «On ne compte plus le nombre d’expositions dans la capitale » et « difficile de suivre l’actualité et de parler de toutes les expositions » car en tant que journaliste nous devons faire des choix.
Tandis que Philippe Bouchet souscripteur senior et délégué Artistique AXA Art, précisa le portrait de la ville. « Si les institutions publiques et privées sont des atouts, la complainte générale des commissaires d’expositions est : On ne parle pas de mon exposition ».
Ce constat est symptomatique des limites atteintes par le modèle. Chacun étant insatisfait de la situation.
Fabrice Bousteau remarqua d’une part le manque de relais et de communication au sein des communautés artistiques. « Les artistes se déplacent peu ou pas aux expositions de leurs confrères et ne relaient pas non plus l’information auprès du public ».
Fabrice Bousteau, Directeur de publication de la Revue Beaux Arts magazine partage son expérience « d’observateur de la vie culturelle » en constata les conséquences. «On ne compte plus le nombre d’expositions dans la capitale » et « difficile de suivre l’actualité et de parler de toutes les expositions » car en tant que journaliste nous devons faire des choix.
Tandis que Philippe Bouchet souscripteur senior et délégué Artistique AXA Art, précisa le portrait de la ville. « Si les institutions publiques et privées sont des atouts, la complainte générale des commissaires d’expositions est : On ne parle pas de mon exposition ».
Ce constat est symptomatique des limites atteintes par le modèle. Chacun étant insatisfait de la situation.
Fabrice Bousteau remarqua d’une part le manque de relais et de communication au sein des communautés artistiques. « Les artistes se déplacent peu ou pas aux expositions de leurs confrères et ne relaient pas non plus l’information auprès du public ».
Le Grand Paris, élément clé
La mobilité dans Paris est la question qui cristallise les tensions. Les transports sont saturés au quotidien, ils limitent le marché de l’art ne permettent pas aux visiteurs et potentiels clients de voir plusieurs expositions dans un maximum de temps. Fabrice Bousteau fonde beaucoup d’espoirs sur le Grand Paris et se montre très optimiste.
L’ouverture de la Collection Pinault à la Bourse du Commerce, un lieu qui sera trois fois plus grand que la Fondation Vuitton et deux fois plus grand que le Louvre des Antiquaires, ces lieux vont redessiner la carte de l’attractivité des lieux culturels. Cette course au gigantisme et aux lieux prestigieux, fait tomber l’argument «On manque de lieux à Paris». Les succès de fréquentation du Palais de Tokyo et du Louvre montrent que l’offre culturelle à Paris est unique au Monde.
Les perspectives du Grand Paris donne un second souffle touristique à l’attractivité du territoire pour les artistes. Bénédicte Alliot, directrice générale de la Cité Internationale des Arts à Paris, parle en en toute connaissance de cause. « La vocation de la Cité est d’accueillir des artistes ».
Pendant longtemps elle a bénéficié de l’aura d’un 20e siècle tourmenté, très ouvert aux artistes en exil (Picasso, Piccabia, Dali et bien d’autres). ». Et cela s’est ressenti dans la géopolitique des demandes reçue jusque dans les années 1990. Une éclipse de 20 ans faisant entrer Paris dans une phase un plus sombre, jusqu’en 2015/2016 environ.
Bénédicte Alliot, précise que la diversité des attentes jouent un rôle dans l’attractivité des candidatures, l’offre de lieux culturels, l’offre d’accompagnement publics ou privés sont des éléments de l’attractivité. Mais les demandes sont toujours bien supérieures aux capacités d’accueil. « Paris redevient une cité refuge pour les artistes en exil afin d’y vivre, travailler ». Il s’agit notamment de Sud-africain, d’Américains, d’Iraniens.
Philippe Bouchet ajoute que le marché immobilier est en bonne santé. De nombreux étrangers et clients du marché de l’art investissent dans la pierre pour en faire des pieds-à-terre. La durée des séjours peut varier de quelques jours, semaines ou mois par an. La qualité peut aller de l’appartement à l’hôtel particulier. Ces « étrangers », achètent pour vivre Paris, vivre sa culture, son art de vivre.
Béatrice Salmon, directrice adjointe chargée des arts plastiques, Direction générale de la création artistique, Ministère de la Culture.
A la question «Quelle stratégie le Ministère de la culture met ou va mettre en place pour favoriser les artistes français à l’international ». La réponse ne tarde pas. Il faut parler d’importation et d’exportation. Une scène, comme le spectacle vivant se promeut, surtout si elle se veut accueillante. Il encourage la structuration de cette scène avec la mise en place de dispositifs comme le CNAP, qui va s’installer à Pantin en 2021. Pantin qui sera avec le Grand Paris, l’une des places importantes pour les collectionneurs, galeries, ateliers.
L’ouverture de la Collection Pinault à la Bourse du Commerce, un lieu qui sera trois fois plus grand que la Fondation Vuitton et deux fois plus grand que le Louvre des Antiquaires, ces lieux vont redessiner la carte de l’attractivité des lieux culturels. Cette course au gigantisme et aux lieux prestigieux, fait tomber l’argument «On manque de lieux à Paris». Les succès de fréquentation du Palais de Tokyo et du Louvre montrent que l’offre culturelle à Paris est unique au Monde.
Les perspectives du Grand Paris donne un second souffle touristique à l’attractivité du territoire pour les artistes. Bénédicte Alliot, directrice générale de la Cité Internationale des Arts à Paris, parle en en toute connaissance de cause. « La vocation de la Cité est d’accueillir des artistes ».
Pendant longtemps elle a bénéficié de l’aura d’un 20e siècle tourmenté, très ouvert aux artistes en exil (Picasso, Piccabia, Dali et bien d’autres). ». Et cela s’est ressenti dans la géopolitique des demandes reçue jusque dans les années 1990. Une éclipse de 20 ans faisant entrer Paris dans une phase un plus sombre, jusqu’en 2015/2016 environ.
Bénédicte Alliot, précise que la diversité des attentes jouent un rôle dans l’attractivité des candidatures, l’offre de lieux culturels, l’offre d’accompagnement publics ou privés sont des éléments de l’attractivité. Mais les demandes sont toujours bien supérieures aux capacités d’accueil. « Paris redevient une cité refuge pour les artistes en exil afin d’y vivre, travailler ». Il s’agit notamment de Sud-africain, d’Américains, d’Iraniens.
Philippe Bouchet ajoute que le marché immobilier est en bonne santé. De nombreux étrangers et clients du marché de l’art investissent dans la pierre pour en faire des pieds-à-terre. La durée des séjours peut varier de quelques jours, semaines ou mois par an. La qualité peut aller de l’appartement à l’hôtel particulier. Ces « étrangers », achètent pour vivre Paris, vivre sa culture, son art de vivre.
Béatrice Salmon, directrice adjointe chargée des arts plastiques, Direction générale de la création artistique, Ministère de la Culture.
A la question «Quelle stratégie le Ministère de la culture met ou va mettre en place pour favoriser les artistes français à l’international ». La réponse ne tarde pas. Il faut parler d’importation et d’exportation. Une scène, comme le spectacle vivant se promeut, surtout si elle se veut accueillante. Il encourage la structuration de cette scène avec la mise en place de dispositifs comme le CNAP, qui va s’installer à Pantin en 2021. Pantin qui sera avec le Grand Paris, l’une des places importantes pour les collectionneurs, galeries, ateliers.
Cette politique ne fait toutefois pas l’unanimité.
Franck Prazan, marchand de tableaux donna une vision moins idyllique de la situation. Si l’environnement culturel est foisonnant par les institutions, les fondations, les galeries, du point de vue des collectionneurs, Paris n’est pas une fête. Le « Second marché » est le grand oublié ».
Si la création est importante, les œuvres ont toutefois une seconde vie. Tôt ou tard elles sont revendues. Son argumentation repose la rivalité qui a toujours opposé Paris à Londres. Londres dans sa dynamique interne n’est pas connue pour son foisonnement d’institutions qui caractérise Paris. Pourtant le marché de l’Art londonien est bien plus dynamique et se place devant Paris.
Paris à la fin de la Seconde Guerre Mondiale était la capitale de l’Art. Aujourd’hui, elle n’est plus que l’ombre d’elle-même, et ne représente que 4 à 7 % selon les statistiques, quand Londres représente le quart du marché en ventes publiques et ventes privées. Franck Prazan, martèle que « L’important « est d’être au point de rencontre entre l’offre et la demande ». Et aujourd’hui force est de constater que le rapport de force n’est pas en sa faveur, malgré tous ses atouts
Deux éléments à ses yeux sont essentiels, trouver des acheteurs et trouver des vendeurs avec des collections de qualité à vendre, un défi majeur. En effet, si en Angleterre les collectionneurs ont intégré les actes d’achat et de revente dans la constitution de leur collection, les collectionneurs français n’ont pas cette culture et ce rapport à l’objet. Le collectionneur anglais se verra en investisseur tandis que le collectionneur français sera plus affectif et attaché à l’objet.
Pour Géraldine Lenain, directrice internationale du département des arts asiatiques chez Christie’s et présidente de la société des amis du Musée Guimet temporise ses propos. Elle apporte sont point de vue de Maison de vente. « Nous partons de loin ».
Les relations étaient inexistantes et tendues entre institutions publiques et privées. Ces changements sont très positifs.
Aujourd’hui le secteur public et privé semblent vouloir travailler ensemble. Ce qui est dans le marché de l’Art une petite révolution dans les relations entre les conservateurs et les maisons de ventes. L’image des maisons de ventes, le côté sulfureux du marché privé appartient au passé, l’ouverture des institutions invite à plus de collaborations.
Fabrice Bousteau rappelle que le marché français est beaucoup plus résistant que nous le croyons « Lors de la crise de 2008, les galeries londoniennes ont licencié la moitié de leur personnel tandis qu’au même moment en France et dans les mois qui ont suivi, cela n’a eut aucun impact. L’argent sale, la spéculation, la fiscalité rend le marché de l’Art anglais artificiel et fragile sensible aux crises. »
Si la création est importante, les œuvres ont toutefois une seconde vie. Tôt ou tard elles sont revendues. Son argumentation repose la rivalité qui a toujours opposé Paris à Londres. Londres dans sa dynamique interne n’est pas connue pour son foisonnement d’institutions qui caractérise Paris. Pourtant le marché de l’Art londonien est bien plus dynamique et se place devant Paris.
Paris à la fin de la Seconde Guerre Mondiale était la capitale de l’Art. Aujourd’hui, elle n’est plus que l’ombre d’elle-même, et ne représente que 4 à 7 % selon les statistiques, quand Londres représente le quart du marché en ventes publiques et ventes privées. Franck Prazan, martèle que « L’important « est d’être au point de rencontre entre l’offre et la demande ». Et aujourd’hui force est de constater que le rapport de force n’est pas en sa faveur, malgré tous ses atouts
Deux éléments à ses yeux sont essentiels, trouver des acheteurs et trouver des vendeurs avec des collections de qualité à vendre, un défi majeur. En effet, si en Angleterre les collectionneurs ont intégré les actes d’achat et de revente dans la constitution de leur collection, les collectionneurs français n’ont pas cette culture et ce rapport à l’objet. Le collectionneur anglais se verra en investisseur tandis que le collectionneur français sera plus affectif et attaché à l’objet.
Pour Géraldine Lenain, directrice internationale du département des arts asiatiques chez Christie’s et présidente de la société des amis du Musée Guimet temporise ses propos. Elle apporte sont point de vue de Maison de vente. « Nous partons de loin ».
Les relations étaient inexistantes et tendues entre institutions publiques et privées. Ces changements sont très positifs.
Aujourd’hui le secteur public et privé semblent vouloir travailler ensemble. Ce qui est dans le marché de l’Art une petite révolution dans les relations entre les conservateurs et les maisons de ventes. L’image des maisons de ventes, le côté sulfureux du marché privé appartient au passé, l’ouverture des institutions invite à plus de collaborations.
Fabrice Bousteau rappelle que le marché français est beaucoup plus résistant que nous le croyons « Lors de la crise de 2008, les galeries londoniennes ont licencié la moitié de leur personnel tandis qu’au même moment en France et dans les mois qui ont suivi, cela n’a eut aucun impact. L’argent sale, la spéculation, la fiscalité rend le marché de l’Art anglais artificiel et fragile sensible aux crises. »
Mais les faits et les chiffres sont têtus.
Londres et New York représentent à elles deux 80 % du marché haut de gamme (Chiffres ArtPrice). Sur les 107 ventes aux enchères supérieures à 10 m$ enregistrées sur le premier semestre 2018, 51 ont été frappées à New York, 37 à Londres, 8 à Pékin, 8 à Hong Kong, 2 en France et 1 à Tokyo.
Des perspectives et des enjeux majeurs
Georgina Adam, grand reporter au Financial Times, à The Art Newspaper et au Quotidien de l’Art revient sur le chiffre de 7 % du marché de l’art mondial, qu’elle qualifie plus d’estimation qu’une statistique établie, mais elle fait consensus. Ce chiffre est cependant bien en progression. Paris est bien en 4e place, mais elle loin derrière les autres et à moins d’un miracle, il serait difficile pour Paris de ravir la place de Londres.
Cette analyse est corroborée par les professionnels du tourisme, de la culture, de l’art et du luxe. Les prévisions de fréquentation sur les cinq prochaines années projettent une augmentation de 28 %. Colossal. ». Les événements comme les jeux olympiques de 2024 ou la coupe de Rugby en 2023 doperont le flux de visiteurs et d’acheteurs d’art.
Conséquence en tant que temple du luxe, Paris devrait voir les marques de prestige confortées.
Pour Georgina Adam, l’imbrication entre les produits de luxe et le monde de l’art est accéléré par ce phénomène. La mode en est le principal vecteur. Des marques comme Vuitton (mais pas que) avec ses techniques de marketing et leur présence internationale, notamment en Chine, ou il y a une confusion entre produit de luxe et œuvre d’art.
A l’international toutefois cela n’est pas sans conséquence. Les visiteurs chinois, lors des exhibitions ou expositions (Show room) veulent toucher, prendre les œuvres d’art en main. Ils ne comprennent pas bien la différence entre produit de luxe et œuvre d’art. Le rapport à l’objet est faussé. Pessimiste sur ce point, elle regrette que cette association conforte cette confusion. « Si cette diffusion est vue comme du Soft Power, alors d’une certaine manière elle est regrettable ».
Des perspectives et des enjeux majeurs
Georgina Adam, grand reporter au Financial Times, à The Art Newspaper et au Quotidien de l’Art revient sur le chiffre de 7 % du marché de l’art mondial, qu’elle qualifie plus d’estimation qu’une statistique établie, mais elle fait consensus. Ce chiffre est cependant bien en progression. Paris est bien en 4e place, mais elle loin derrière les autres et à moins d’un miracle, il serait difficile pour Paris de ravir la place de Londres.
Cette analyse est corroborée par les professionnels du tourisme, de la culture, de l’art et du luxe. Les prévisions de fréquentation sur les cinq prochaines années projettent une augmentation de 28 %. Colossal. ». Les événements comme les jeux olympiques de 2024 ou la coupe de Rugby en 2023 doperont le flux de visiteurs et d’acheteurs d’art.
Conséquence en tant que temple du luxe, Paris devrait voir les marques de prestige confortées.
Pour Georgina Adam, l’imbrication entre les produits de luxe et le monde de l’art est accéléré par ce phénomène. La mode en est le principal vecteur. Des marques comme Vuitton (mais pas que) avec ses techniques de marketing et leur présence internationale, notamment en Chine, ou il y a une confusion entre produit de luxe et œuvre d’art.
A l’international toutefois cela n’est pas sans conséquence. Les visiteurs chinois, lors des exhibitions ou expositions (Show room) veulent toucher, prendre les œuvres d’art en main. Ils ne comprennent pas bien la différence entre produit de luxe et œuvre d’art. Le rapport à l’objet est faussé. Pessimiste sur ce point, elle regrette que cette association conforte cette confusion. « Si cette diffusion est vue comme du Soft Power, alors d’une certaine manière elle est regrettable ».
Conclusion : des gisements de croissance sont possibles
Georgina Adam rappelle qu’à l’heure du Brexit, l’incertitude devrait bénéficier à Paris. Mais dans quelle mesure ?
Béatrice Salmon confirme que le Ministère continuera de soutenir les galeries pour aller à l’étranger dans des foires internationales, de favoriser la collaboration avec d’autres galeries, de simplifier les systèmes d’aides aux artistes afin de les accompagner dans leurs projets.
Géraldine Lenain voit dans l’évolution des relations entre le secteur public une base essentielle pour gagner des parts de marchés sur le secteur des ventes volontaires.
Fabrice Bousteau, le plus optimiste développe beaucoup de pistes de croissance. Le savoir-faire d’ingénierie culturelle de la France et ses commissaires d’exposition sont mondialement reconnus, de nombreuses opportunités à l’international existent et qu’il faut savoir les saisir.
Il faut que les Français soient présents à l’international et qu’ils travaillent ensemble. Déjà de nombreux artistes parlent une ou plusieurs langues étrangères et mènent hors de France de brillantes carrières.
L’édition offre des pistes de développement à l’international. Beaux-Arts Magazine est diffusé à 60.000 exemplaires est lu et vu dans le monde entier par les collectionneurs. Les photographies peuvent être comprises par tous. Et un collectionneur chinois qui ne parle pas l’anglais peut très bien se faire comprendre. Beaux Arts Magazine a beaucoup de projets de partenariats dans le domaine.
De nouveaux services sont encore à inventer dans le numérique en collaboration avec les institutions culturelles.
Béatrice Salmon confirme que le Ministère continuera de soutenir les galeries pour aller à l’étranger dans des foires internationales, de favoriser la collaboration avec d’autres galeries, de simplifier les systèmes d’aides aux artistes afin de les accompagner dans leurs projets.
Géraldine Lenain voit dans l’évolution des relations entre le secteur public une base essentielle pour gagner des parts de marchés sur le secteur des ventes volontaires.
Fabrice Bousteau, le plus optimiste développe beaucoup de pistes de croissance. Le savoir-faire d’ingénierie culturelle de la France et ses commissaires d’exposition sont mondialement reconnus, de nombreuses opportunités à l’international existent et qu’il faut savoir les saisir.
Il faut que les Français soient présents à l’international et qu’ils travaillent ensemble. Déjà de nombreux artistes parlent une ou plusieurs langues étrangères et mènent hors de France de brillantes carrières.
L’édition offre des pistes de développement à l’international. Beaux-Arts Magazine est diffusé à 60.000 exemplaires est lu et vu dans le monde entier par les collectionneurs. Les photographies peuvent être comprises par tous. Et un collectionneur chinois qui ne parle pas l’anglais peut très bien se faire comprendre. Beaux Arts Magazine a beaucoup de projets de partenariats dans le domaine.
De nouveaux services sont encore à inventer dans le numérique en collaboration avec les institutions culturelles.