"Voici un article que j’aurais dû écrire il y a bien longtemps déjà. Récemment diplôme de l’École de Guerre économique avec un MBA en stratégie d’intelligence économique, j’ai souvent lors de repas, soirées, rencontres été présenté comme “le mec qui a fait une école d’espion” ou parfois aussi comme “le hacker qui va pirater des serveurs”. Que Nenni ! Je ne travaille pas pour les services secrets*, ni pour des gouvernements aux noms exotiques, ou pour des pirates informatiques. Je vous propose de remettre un peu d’ordre dans tout ce vocabulaire, souvent plein d’amalgames, d’inexactitudes et parfois d’anachronismes, chez les non-initiés, ainsi que certains médias, qui mélangent parfois un peu tous ces termes.
Dans un premier temps, il convient de rappeler pour la n°ième fois ce qu’est l’intelligence économique. L’intelligence économique se définit comme la recherche et la collecte d’informations de sources ouvertes (c’est a dire accessible facilement au public) et l’exploitation de ces informations par une phase d’analyse, mais aussi comme la protection du patrimoine informationnel de l’entreprise, et une action d’influence. Il existe plusieurs autres définitions, les plus connues sont celles de Christian Harbulot (Directeur de l’Ecole de Guerre Economique)1, Henri Martre, Bernard Carayon.
Contrairement aux services de renseignements (et non services secrets), l’intelligence économique se base sur de l’information dite “blanche” ou de “sources ouvertes” acquise par des logiciels de veille, et des stratégies d’élicitation et qui représente environ 80% de l’information totale."
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