Le 23 avril 2024, dans le cadre de la Semaine de la Terre, la Fabrique du Futur a organisé en collaboration avec HEC Transition une soirée-débat très inspirante sur le thème « Quand le Vivant, la Permaculture et le Régénératif inspirent l’économie : potentiel et limites du biomimétisme ? »
Cette soirée a notamment permis d’explorer et de discuter autour d’un certain nombre de concepts visant à intégrer la prise en compte de la nature et du vivant par les acteurs économiques.
Cette soirée a notamment permis d’explorer et de discuter autour d’un certain nombre de concepts visant à intégrer la prise en compte de la nature et du vivant par les acteurs économiques.
Le régénératif et le biomimétisme...
... partent du principe que la Nature peut être un modèle pour le développement vertueux et harmonieux des entreprises. Bénédicte Fumey, experte en économie régénérative des écosystèmes a pu apporter son éclairage dans ce domaine.
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La permaentreprise...
...est un modèle inspiré de la permaculture. Elle se base sur trois principes éthiques indissociables : Prendre soin des humains, Prendre soin de la terre, Fixer des limites et partager les surplus. Sylvain Breuzard, inventeur de ce concept l’a présenté et en a montré toutes les implications.
La permacomptabilité...
...représente une évolution de la comptabilité, offrant un cadre conceptuel novateur pour évaluer la création de richesse soutenable des entreprises. En intégrant le capital vivant dans leurs états financiers, cette approche révèle leur contribution réelle à l'économie et leur impact sur le développement durable. Charles Judes, inventeur de ce concept, a partagé son expérience pour sa mise en œuvre.
Quels sont les défis concrets que représente l’adoption de ces nouvelles approches par les entreprises ?
https://www.hecalumni.fr/fr/event/quand-le-vivant-la-permaculture-et-le-regeneratif-inspirent-l-economie-potentiel-et-limites-du-biomimetisme/2024/04/23/11205
Après avoir écouté les trois experts les participants ont été invités à réfléchir aux défis concrets que représente l’adoption de ces nouvelles approches par les entreprises . Il en ressort des lignes directrices pour des actions à mener autour de la gouvernance, de la transversalité, de l’humain et de la réconciliation :
Après avoir écouté les trois experts les participants ont été invités à réfléchir aux défis concrets que représente l’adoption de ces nouvelles approches par les entreprises . Il en ressort des lignes directrices pour des actions à mener autour de la gouvernance, de la transversalité, de l’humain et de la réconciliation :
- Concernant la gouvernance des entreprises, le point-clé réside dans l’implication du top management et de la présidence afin d’engager un changement réel et concret dans le modèle d’affaires : prendre le temps d’analyser le contexte pour prendre de la hauteur, connaître son écosystème pour le préserver.
- Les entreprises travailleront mieux si elles le font de manière transversale que ce soit en interne comme en externe, en collaboratif les unes avec les autres, en instaurant une lisibilité mesurable des actions et en partageant les clés opérationnelles du succès.
- Créer un socle culturel unique à l’entreprise, favoriser la biodiversité sociale (âge, sexe, culture…), restaurer la confiance dans le collectif et donner du sens au nouveau modèle économique, voilà les défis des facteurs humains à mettre en œuvre.
- Enfin, le défi majeur consiste dans la (ré)conciliation de la temporalité (résultats court terme versus long terme), du modèle (croissance financière et permacomptabilité ; succès économique et redistribution des richesses).
Eric Seulliet merci pour cette synthèse.
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