Rennes la Novosphère
Code de marque et marketing territorial. Depuis un peu moins de deux ans, nos élus se sont entichés d'un vocabulaire plus habituellement employé dans les dîners de publicitaires et communicants. Marque Bretagne pour la Région, code de marque pour l'Ille-et-Vilaine... Des actions pour contrer, sur le plan national et international, les "OnlyLyon" et autres "So Toulouse". Car dans la guerre d'attractivité entre territoires, l'image - et la marque - ont toute leur place.
Stratégie de réseaux
Dans ce contexte, Rennes Métropole s'est lancé elle aussi depuis plusieurs mois dans la course. Une réflexion qui arrive à son terme avec le lancement officiel ce mois-ci de "Rennes la Novosphère". Un nom imaginé par l'agence nantaise LM Y & R et qui se veut tout sauf une marque. «De la démarche classique autour d'une marque de territoire, on a évolué, explique Vincent Aubrée, directeur de la communication de Rennes Métropole. On s'est repositionné sur quelque chose de plus excluant.
Nous n'avions pas envie d'être généraliste, nous souhaitions être pointus.» Avec "Rennes la Novosphère", le territoire veut répondre à l'un des points faibles partagés par certaines agglomérations: ne pas réussir à garder ses jeunes talents. «On a donc décidé de travailler sur une démarche de labellisation qui consiste à identifier des projets innovants», poursuit Vincent Aubrée. Pour le territoire, pas question de délivrer son label à une personne ou une entreprise. Le sésame vient mettre en lumière des actions, des projets ou des événements s'inscrivant dans un temps limité. «Prenons par exemple la Brioche Dorée, décrit le dircom. On ne viendra pas la labelliser en tant que telle.
En revanche, si elle lance une démarche révolutionnaire, innovante, c'est celle-ci qui sera labellisée.» "Un label, pour quoi faire?", s'interrogeront les plus hermétiques au marketing de territoire. «Pour en faire une stratégie de réseaux, une stratégie d'ambassadeurs», leur répond Vincent Aubrée. «Il y a des réseaux partout, mais on s'aperçoit qu'il y a très peu de zones de "transversalité" entre eux.La Novosphère, c'est un espace aujourd'hui inoccupé.»
Pas de subventions mais une aide à la com'
Concrètement, un acteur du territoire ayant initié une démarche particulièrement innovante pourra se voir délivrer le label s'il répond à l'un ou plusieurs des critères établis: croisement des disciplines, dimension collaborative, utilité sociale, valorisation du territoire et approche internationale. À la clé: pas d'argent, prévient déjà Rennes Métropole. «Il n'aura pas de subventions, il existe déjà plein de choses», souligne Vincent Aubrée. En revanche, il se verra offrir l'appui du territoire sur le plan de la communication. Car bien souvent, «un jeune porteur de projet déjà récompensé ne sait pas communiquer», insiste le professionnel.
L'agglo lui proposera donc un soutien «pour lui donner de la visibilité. Que ça soit au niveau local, national ou international.En échange, on souhaite profiter de son image innovante, et ainsi capitaliser sur le territoire.» En résumé, «c'est s'adosser à des ambassadeurs qui ont été reconnus comme étant porteur de cette capacité d'innovation. Y compris dans le domaine culturel, pas seulement économique», précise Gwénaële Hamon, vice-présidente de Rennes Métropole en charge des questions économiques.
400.000 € de budget
Trente partenaires se sont rassemblés autour de cette démarche. «Car il faut vraiment qu'elle soit portée par une entité neutre», insiste Vincent Aubrée. Des partenaires aussi divers que la CCI, Images et Réseaux, Rennes Atalante, Rennes 1 et Rennes 2, l'Office de Tourisme, l'UE35, etc. Avant même le lancement officiel de la Novosphère, ces derniers ont déjà labellisé dix projets. Parmi eux: Isocycle (vélo portable et dépliable). «Dans leur cas, le vrai besoin est une présence salon. On va donc les aider à faire un stand», cite le communicant. Budget global de La Novosphère: 400 K€ pour la première année. Avec principalement du webmarketing.
Soirée de lancement le 21mars www.rennes
Code de marque et marketing territorial. Depuis un peu moins de deux ans, nos élus se sont entichés d'un vocabulaire plus habituellement employé dans les dîners de publicitaires et communicants. Marque Bretagne pour la Région, code de marque pour l'Ille-et-Vilaine... Des actions pour contrer, sur le plan national et international, les "OnlyLyon" et autres "So Toulouse". Car dans la guerre d'attractivité entre territoires, l'image - et la marque - ont toute leur place.
Stratégie de réseaux
Dans ce contexte, Rennes Métropole s'est lancé elle aussi depuis plusieurs mois dans la course. Une réflexion qui arrive à son terme avec le lancement officiel ce mois-ci de "Rennes la Novosphère". Un nom imaginé par l'agence nantaise LM Y & R et qui se veut tout sauf une marque. «De la démarche classique autour d'une marque de territoire, on a évolué, explique Vincent Aubrée, directeur de la communication de Rennes Métropole. On s'est repositionné sur quelque chose de plus excluant.
Nous n'avions pas envie d'être généraliste, nous souhaitions être pointus.» Avec "Rennes la Novosphère", le territoire veut répondre à l'un des points faibles partagés par certaines agglomérations: ne pas réussir à garder ses jeunes talents. «On a donc décidé de travailler sur une démarche de labellisation qui consiste à identifier des projets innovants», poursuit Vincent Aubrée. Pour le territoire, pas question de délivrer son label à une personne ou une entreprise. Le sésame vient mettre en lumière des actions, des projets ou des événements s'inscrivant dans un temps limité. «Prenons par exemple la Brioche Dorée, décrit le dircom. On ne viendra pas la labelliser en tant que telle.
En revanche, si elle lance une démarche révolutionnaire, innovante, c'est celle-ci qui sera labellisée.» "Un label, pour quoi faire?", s'interrogeront les plus hermétiques au marketing de territoire. «Pour en faire une stratégie de réseaux, une stratégie d'ambassadeurs», leur répond Vincent Aubrée. «Il y a des réseaux partout, mais on s'aperçoit qu'il y a très peu de zones de "transversalité" entre eux.La Novosphère, c'est un espace aujourd'hui inoccupé.»
Pas de subventions mais une aide à la com'
Concrètement, un acteur du territoire ayant initié une démarche particulièrement innovante pourra se voir délivrer le label s'il répond à l'un ou plusieurs des critères établis: croisement des disciplines, dimension collaborative, utilité sociale, valorisation du territoire et approche internationale. À la clé: pas d'argent, prévient déjà Rennes Métropole. «Il n'aura pas de subventions, il existe déjà plein de choses», souligne Vincent Aubrée. En revanche, il se verra offrir l'appui du territoire sur le plan de la communication. Car bien souvent, «un jeune porteur de projet déjà récompensé ne sait pas communiquer», insiste le professionnel.
L'agglo lui proposera donc un soutien «pour lui donner de la visibilité. Que ça soit au niveau local, national ou international.En échange, on souhaite profiter de son image innovante, et ainsi capitaliser sur le territoire.» En résumé, «c'est s'adosser à des ambassadeurs qui ont été reconnus comme étant porteur de cette capacité d'innovation. Y compris dans le domaine culturel, pas seulement économique», précise Gwénaële Hamon, vice-présidente de Rennes Métropole en charge des questions économiques.
400.000 € de budget
Trente partenaires se sont rassemblés autour de cette démarche. «Car il faut vraiment qu'elle soit portée par une entité neutre», insiste Vincent Aubrée. Des partenaires aussi divers que la CCI, Images et Réseaux, Rennes Atalante, Rennes 1 et Rennes 2, l'Office de Tourisme, l'UE35, etc. Avant même le lancement officiel de la Novosphère, ces derniers ont déjà labellisé dix projets. Parmi eux: Isocycle (vélo portable et dépliable). «Dans leur cas, le vrai besoin est une présence salon. On va donc les aider à faire un stand», cite le communicant. Budget global de La Novosphère: 400 K€ pour la première année. Avec principalement du webmarketing.
Soirée de lancement le 21mars www.rennes