L’École de guerre économique forme, depuis près d’un quart de siècle, des décideurs aspirant à mieux saisir les crises et les confrontations. Produisant des connaissances et renforçant les compétences des entreprises, cette institution originale dédiée à l’intelligence économique se frotte au réel et aux théories, en luttant contre une certaine hégémonie anglo-saxonne et en proposant une expertise pratique.
L’École de guerre économique (EGE) [1]
En 1991, Édith Cresson, alors Première ministre, veut donner une suite à l’étude « Techniques offensives et guerre économique » [2]
[1]L’EGE (www.ege.fr) L’EGE (www.ege.fr) est une école du groupe Planeta (www.planetaformacion.com).
Est une école du groupe Planet, née d’une série de rencontres hors normes qui ont débuté à la fin de la Guerre froide. Dans un domaine aussi particulier que les métiers de l’information, tout processus créatif atypique consomme du temps. En 1991, Édith Cresson, alors Première ministre, veut donner une suite à l’étude « Techniques offensives et guerre économique » [2]
[2]Étude rédigée entre 1988 et 1990 par Christian Harbulot . Étude rédigée entre 1988 et 1990 par Christian Harbulot pour le compte du ministère de la Recherche.
Elle en a pris connaissance quelques mois auparavant, lorsqu’elle était aux Affaires européennes. Une rencontre eut lieu avec son auteur peu de temps après son entrée à Matignon. C’est le point de départ d’un échange de points de vue qui va donner naissance à un groupe de travail sur l’intelligence économique, présidé par Henri Martre, au Commissariat général du Plan. L’un des constats faits à cette occasion est qu’il fallait inventer de nouvelles formations pour « changer de logiciel » dans la manière d’appréhender les affrontements économiques. Et qu’il fallait passer à l’acte rapidement.
Audace d’un projet hors normes et choix du parler vrai
C’est ensuite la série de rencontres entre des militaires atypiques et un ancien subversif qui va être déterminante. Trois officiers généraux ont joué un rôle majeur dans ce dialogue pour le moins original : le général Mermet, le général Pichot-Duclos et le général Gaigneron de Marolles. Le premier a notamment dirigé la DGSE. Le deuxième a terminé sa carrière militaire à la tête de l’École interarmées du renseignement et des études linguistiques (Eirel). Le troisième a reconstruit le service action du Sdece.
Le point commun entre ces trois hommes réside dans leur passion pour le renseignement et leur souhait de le faire évoluer. Comme dans toute rencontre originale, il fallait un point de convergence initial.
Le fait que l’ancien militant maoïste, futur directeur de l’EGE, soit à l’origine du concept de « cultures du renseignement » [3]
Le projet EGE est donc le fruit de cette convergence d’opinions, qui aboutit en mars 1993, grâce au contrôleur des armées Yvon Jouan, à la création d’Intelco, que l’on peut considérer, avec le recul du temps, comme le point d’appui décisif de la naissance d’une dynamique qui reposait sur un syncrétisme du savoir-faire du fort et du faible. Mais il faudra attendre cinq ans avant de finaliser le projet.
L’EGE naît finalement en 1997.
Le choix du nom était une provocation assumée. Il fallait réveiller les esprits, les sortir de cette situation de dépendance cognitive dans laquelle les élites françaises s’étaient habituées à vivre depuis 1945. Nous étions tous d’accord pour « rentrer dans le dur », aborder les sujets qui fâchent. Le temps était venu de se pencher sérieusement sur les affrontements économiques qui divisaient périodiquement le monde occidental, sans oublier l’entrée en lice du monde asiatique. La conquête commerciale lancée par le Japon aux quatre coins du monde commençait à inquiéter Washington et certains gouvernements européens. Il fallait réagir. Le durcissement du discours américain, avec notamment la création du concept de « sécurité économique », lors des deux mandats de Bill Clinton libéra quelque peu la parole sur ces sujets tabous.
Il ne s’agissait pas pour autant d’une action directement souhaitée ou pensée de manière indirecte par l’appareil d’État. Le projet échappait à la grille de lecture classique que l’on posait habituellement sur ce type de démarche. Le pouvoir politique et l’administration ne s’intéressèrent pas à la question. De son côté, le monde académique refusa de cautionner la pertinence conceptuelle de la guerre économique. Fin 1998, l’EGE devint un département de l’École supérieure libre des sciences commerciales appliquées (ESLSCA), une école de commerce parisienne qui accepta de s’investir dans cette expérience innovante.
Le point commun entre ces trois hommes réside dans leur passion pour le renseignement et leur souhait de le faire évoluer. Comme dans toute rencontre originale, il fallait un point de convergence initial.
Le fait que l’ancien militant maoïste, futur directeur de l’EGE, soit à l’origine du concept de « cultures du renseignement » [3]
[3] Ce concept est évoqué dans l’ouvrage de Marc Elhias (pseudonyme de Christian Harbulot) et de Laurent Nodinot, Il nous faut des espions. Le renseignement occidental en crise, Robert Laffont, 1988.
Ce concept est évoqué dans l’ouvrage de Marc Elhias (pseudonyme… , a facilité le démarrage d’un dialogue qui dura plusieurs années. Le projet EGE est donc le fruit de cette convergence d’opinions, qui aboutit en mars 1993, grâce au contrôleur des armées Yvon Jouan, à la création d’Intelco, que l’on peut considérer, avec le recul du temps, comme le point d’appui décisif de la naissance d’une dynamique qui reposait sur un syncrétisme du savoir-faire du fort et du faible. Mais il faudra attendre cinq ans avant de finaliser le projet.
L’EGE naît finalement en 1997.
(4) Ces publications sont en ligne sur le site www.ege.fr
Le choix du nom était une provocation assumée. Il fallait réveiller les esprits, les sortir de cette situation de dépendance cognitive dans laquelle les élites françaises s’étaient habituées à vivre depuis 1945. Nous étions tous d’accord pour « rentrer dans le dur », aborder les sujets qui fâchent. Le temps était venu de se pencher sérieusement sur les affrontements économiques qui divisaient périodiquement le monde occidental, sans oublier l’entrée en lice du monde asiatique. La conquête commerciale lancée par le Japon aux quatre coins du monde commençait à inquiéter Washington et certains gouvernements européens. Il fallait réagir. Le durcissement du discours américain, avec notamment la création du concept de « sécurité économique », lors des deux mandats de Bill Clinton libéra quelque peu la parole sur ces sujets tabous.
(5) En 2021, l’EGE aura un effectif de 320 étudiants répartis dans une dizaine de formations. Des spécialisations voient le jour en formation executive dans les domaines de l’intelligence juridique et de l’intelligence normative.
Il ne s’agissait pas pour autant d’une action directement souhaitée ou pensée de manière indirecte par l’appareil d’État. Le projet échappait à la grille de lecture classique que l’on posait habituellement sur ce type de démarche. Le pouvoir politique et l’administration ne s’intéressèrent pas à la question. De son côté, le monde académique refusa de cautionner la pertinence conceptuelle de la guerre économique. Fin 1998, l’EGE devint un département de l’École supérieure libre des sciences commerciales appliquées (ESLSCA), une école de commerce parisienne qui accepta de s’investir dans cette expérience innovante.
Une pédagogie en phase avec l’évolution du monde réel
La création de l’EGE était une gageure. Au départ, nous étions seuls contre tous. Quelques professeurs d’université, tels que Pierre Fayard et Humbert Lesca, nous ont apporté une caution courageuse. Car il n’était pas acceptable dans leur milieu de s’aventurer sur des terrains aussi glissants. Les esprits chagrins nous prédisaient une histoire courte, et insistaient sur l’absence de visibilité financière du projet. Or, l’EGE n’a jamais bénéficié d’aucune subvention étatique, et a dû faire la démonstration de sa rentabilité à chaque étape de son développement.
Autrement dit, ce sont les étudiantes et les étudiants qui s’y sont inscrits qui lui ont permis de mener à bien sa mission. Dès sa première année d’existence, l’équipe dirigeante a opté pour une nouvelle approche dans la manière de penser la compétition économique, en y incluant les rapports de force entre puissances ainsi que les problématiques générées par les prises de position de la société civile. Le contrat moral passé avec les intervenants résumait bien le parti pris pédagogique : oser regarder là où les autres systèmes d’enseignement supérieur ne veulent pas orienter leurs réflexions.
Lorsqu’elle a été créée en 1997, l’EGE mettait déjà en avant ce que la Covid-19 a fait ressortir dès le début de la pandémie, qu’il s’agisse de l’importance omise d’un secteur stratégique comme la santé ou le fait de « redécouvrir » les problèmes liés à la notion de dépendance économique, qui était tombée en désuétude depuis plusieurs décennies. Et elle n’a pas perdu cet avantage déterminant. Il est, en effet, très compliqué pour le monde académique traditionnel de réécrire sa propre histoire en changeant brusquement de logiciel.
Autrement dit, ce sont les étudiantes et les étudiants qui s’y sont inscrits qui lui ont permis de mener à bien sa mission. Dès sa première année d’existence, l’équipe dirigeante a opté pour une nouvelle approche dans la manière de penser la compétition économique, en y incluant les rapports de force entre puissances ainsi que les problématiques générées par les prises de position de la société civile. Le contrat moral passé avec les intervenants résumait bien le parti pris pédagogique : oser regarder là où les autres systèmes d’enseignement supérieur ne veulent pas orienter leurs réflexions.
C’est pour cette raison que nous avons beaucoup insisté sur les angles morts de l’entreprise ; inventer des grilles de lecture et des méthodologies adaptées aux mutations conflictuelles du monde. L’EGE a eu, de la sorte, raison un quart de siècle avant les autres. Elle n’a pas attendu l’arrivée au pouvoir de Donald Trump pour signaler les premières défaillances de la mondialisation, les limites des lois du marché et l’importance déterminante des nouvelles politiques d’accroissement de puissance par l’économie, illustrées notamment par la percée fulgurante de la Chine en un si court laps de temps ; tester nos innovations théoriques par des exercices pratiques réalisés dans des conditions réelles.
Lorsqu’elle a été créée en 1997, l’EGE mettait déjà en avant ce que la Covid-19 a fait ressortir dès le début de la pandémie, qu’il s’agisse de l’importance omise d’un secteur stratégique comme la santé ou le fait de « redécouvrir » les problèmes liés à la notion de dépendance économique, qui était tombée en désuétude depuis plusieurs décennies. Et elle n’a pas perdu cet avantage déterminant. Il est, en effet, très compliqué pour le monde académique traditionnel de réécrire sa propre histoire en changeant brusquement de logiciel.
Les structures d’enseignement supérieur continuent ainsi majoritairement à voir le monde à travers le prisme des années 1990 : un marché mondial unifié, un alignement des États sur les lois du marché et de la finance. Et il est vrai que nombre d’entreprises s’accrochent à une vision à court terme, et espèrent que tout va rentrer dans l’ordre après l’élection américaine.
S’émanciper de la suprématie cognitive anglo-saxonne
L’une des leçons retenues d’emblée fut la prise en compte de l’avantage capital pris par les Anglo- Saxons durant les Trente Glorieuses, en se substituant à l’Europe comme pôle de référence mondial de la production de connaissances.
Si on prend le cas de l’intelligence économique, il n’existait qu’une dizaine d’ouvrages qui traitaient des problèmes assimilés à cette question au début des années 1990, contre quelques centaines aux États- Unis. Ceux-ci couvraient l’ensemble des aspects du management de l’information. Il fallait donc sortir de cet entonnoir cognitif qui réduisait le champ de notre approche à l’acceptation des repères que les Anglo-Saxons voulaient bien nous donner.
L’étude de leurs textes diffusés vers les écoles de commerce du Vieux Continent démontra rapidement qu’ils ne nous livraient pas le secret de leurs méthodes pour sortir victorieux des affrontements économiques. Si les Anglo-Saxons ont démontré que la production de connaissances est un enjeu vital, force est de constater que leur prédominance cognitive s’effrite en raison des limites de leur approche mono-culturelle du monde. C’est à partir de ce constat que nous avons élaboré notre matrice d’enseignement.
Si on prend le cas de l’intelligence économique, il n’existait qu’une dizaine d’ouvrages qui traitaient des problèmes assimilés à cette question au début des années 1990, contre quelques centaines aux États- Unis. Ceux-ci couvraient l’ensemble des aspects du management de l’information. Il fallait donc sortir de cet entonnoir cognitif qui réduisait le champ de notre approche à l’acceptation des repères que les Anglo-Saxons voulaient bien nous donner.
L’étude de leurs textes diffusés vers les écoles de commerce du Vieux Continent démontra rapidement qu’ils ne nous livraient pas le secret de leurs méthodes pour sortir victorieux des affrontements économiques. Si les Anglo-Saxons ont démontré que la production de connaissances est un enjeu vital, force est de constater que leur prédominance cognitive s’effrite en raison des limites de leur approche mono-culturelle du monde. C’est à partir de ce constat que nous avons élaboré notre matrice d’enseignement.
- Le premier point fort de la méthode EGE a été de pratiquer systématiquement l’analyse comparée des systèmes compétitifs globaux. Nous avons décidé de ne pas nous focaliser sur l’analyse concurrentielle made in USA, mais d’élargir notre champ de recherche aux autres modèles d’économie de combat.
- Le second point fort a consisté à identifier les différentes méthodes d’usage offensif de l’information telles que mises en oeuvre sur les différents échiquiers (géopolitique, géoéconomique, concurrentiel, sociétal).
- Le troisième point fort est notre capacité à intégrer en permanence la dimension humaine dans le recours aux technologies de l’information. La recherche de données en sources ouvertes et leur interprétation (Open Source Intelligence, Osint) sont devenues un des domaines d’expertise les plus réputés de notre mode d’enseignement.
La question clé de la production de connaissances.
L’EGE s’est aussi inspirée des leçons tirées des États- Unis. Il fallait réoccuper le terrain de la connaissance en donnant d’autres points de repère cognitifs. Cette stratégie de long terme s’est construite sur plusieurs axes.
L’axe de la recherche appliquée
Cent dix-sept séminaires de recherche ont été organisés depuis 2006. Une trentaine de professeurs d’université et autant de maîtres de conférence et de docteurs ont accepté d’y participer. Ces passerelles jetées vers le monde académique ont contribué à nous sortir de notre isolement initial.
L’axe de la diffusion de connaissances
À titre d’exemple, l’EGE a produit en 2020 trois numéros des Cahiers de la guerre économique. Le lancement d’une revue de sensibilisation, sur support papier et numérique, à nos concepts et à nos modes opératoires est devenu un instrument indispensable pour créer un lien interactif avec les différents publics qui nous suivent. L’EGE a également produit 240 articles sur le site Infoguerre.fr. Récemment, au sujet de la Chine, l’EGE a mis en ligne un rapport d’alerte, « La Chine est-elle en train de devenir une puissance dangereuse ? » (mai 2020) et un rapport de vigilance, « Rapport de vigilance sur les contradictions de la Chine » (septembre 2020)
('4) Ces publications sont en ligne sur le site www.ege.fr. .
L’axe de l’édition
Pour 2021, cinq ouvrages sont en cours de finalisation chez VA Éditions. Le premier porte sur les nouveaux enjeux de l’espace, le deuxième sur le cas d’école de la guerre de l’information au Venezuela, le troisième sur la nouvelle problématique de sécurité nationale, le quatrième sur les failles des Gafam et le cinquième sur la méthodologie pour gérer une « crise cyber » dans l’entreprise.
Après un quart de siècle d’existence, l’heure d’un premier bilan
Plus de 2 000 « égéens » diplômés travaillent aujourd’hui dans le privé comme dans le public. Leur influence commence à se faire sentir mais ils ne constituent pas pour autant l’embryon d’une corporation qui s’ajoute aux nombreuses déjà existantes dans le paysage français.
Si les nouveaux métiers de l’information au sens large du terme ont capté une partie de nos étudiants, la grande majorité d’entre eux, qui provient du monde professionnel, contribue à familiariser les entreprises et les administrations au management de l’information. Malgré les réticences encore fortes dans un pays où « l’information, c’est le pouvoir », le rouleau compresseur des technologies, des données et de l’intelligence artificielle crée de nouveaux besoins difficiles à reléguer au rayon des accessoires. 20 Plusieurs « révolutions culturelles » sont en cours de développement :
Si les nouveaux métiers de l’information au sens large du terme ont capté une partie de nos étudiants, la grande majorité d’entre eux, qui provient du monde professionnel, contribue à familiariser les entreprises et les administrations au management de l’information. Malgré les réticences encore fortes dans un pays où « l’information, c’est le pouvoir », le rouleau compresseur des technologies, des données et de l’intelligence artificielle crée de nouveaux besoins difficiles à reléguer au rayon des accessoires. 20 Plusieurs « révolutions culturelles » sont en cours de développement :
- Celle qui touche le monde du renseignement au sens large. La profusion des sources ouvertes bouscule les goulets d’étranglement du travail en silo et impose de facto une transversalité dans le fonctionnement des systèmes fermés sur des questions vitales.
- Celle qui remet en cause le fonctionnement à court terme des entreprises. Les grandes conquêtes commerciales dans le monde immatériel visent à créer en termes de consumérisme des dépendances durables.
- Celle qui affecte la société civile. Il est devenu indispensable de donner aux individus la capacité de se mouvoir avec le maximum d’autonomie dans l’univers d’Internet, en faisant preuve d’agilité intellectuelle et d’un sens du discernement pour faire le tri entre ce qui est utile et ce qui ne l’est pas.
Dans le monde éducatif, l’EGE a encore les caractéristiques d’une start-up : petite taille, réactivité, adaptabilité
[5] En 2021, l’EGE aura un effectif de 320 étudiants répartis dans une dizaine de formations. Des spécialisations voient le jour en formation executive dans les domaines de l’intelligence juridique et de l’intelligence normative.
Mais elle entre aujourd’hui dans une nouvelle phase de développement grâce à la reconnaissance de ses secteurs d’excellence : la redéfinition de l’expertise stratégique par le management de l’information, la maîtrise opérationnelle de l’univers cyber ainsi que les nouvelles méthodes de guerre de l’information par le contenu.
Mais elle entre aujourd’hui dans une nouvelle phase de développement grâce à la reconnaissance de ses secteurs d’excellence : la redéfinition de l’expertise stratégique par le management de l’information, la maîtrise opérationnelle de l’univers cyber ainsi que les nouvelles méthodes de guerre de l’information par le contenu.
L'auteur : Christian Harbulot
Directeur de l'Ecole de Guerre Economique et directeur associé du cabinet Spin Partners Expert international sur les questions de guerre économique, Christian Harbulot initie des travaux de recherche depuis la création de l'Ecole de Guerre Economique dont c'est la vingt et unième année d'existence. En 1990, il rédige "Techniques offensives et guerre économique" qui est une analyse comparée des pays les plus offensifs dans la mondialisation des échanges. Cette étude interpelle Edith Cresson, alors Premier Ministre, et lui vaut d'être nommé conseiller personnel d'Henri Martre au Commissariat Général au Plan. Il est le coauteur du rapport qui donnera naissance à l'intelligence économique en France.
Nos remerciements.
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Source : http://www.constructif.fr/articles/numeros/pdf/Constructif-58.pdf
Source : http://www.constructif.fr/articles/numeros/pdf/Constructif-58.pdf