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Trois questions à : Odile Solich, en charge de la veille et de l’intelligence économique au service de l’écosystème du pôle i-Trans


David Commarmond




Comment avez-vous vécu et ressenti l'événement organisé par l'A3F et IES ?

Très riche, très intéressant, avec des mises en perspectives industrielles et des témoignages concrets, un moment de ressourcement, d’enrichissement, de rencontres. Les choix des différents sujets étaient vastes, et les interventions très bien gérées tout au long de ces deux jours. Une exposition de start-ups dont certaines ont été une découverte pour moi. Une parenthèse très enrichissante, indéniablement.

Quellees sont les interventions qui vous ont le plus marqué ?

Bernard SAUBOT de l’entreprise Michaud Apiculteur m’a beaucoup touché, sa posture de dirigeant tout d’abord pendant son intervention, que j’ai trouvée d’une grande humilité dans son approche de la veille, confiée à un prestataire, Iscope. Le second élément de son intervention en découle naturellement : une veille stratégique qui nourrit efficacement la réflexion et qui développe son entreprise sur ses marchés…
 
Deux autres interventions m’ont particulièrement intéressée : il s’agit de celles qui portaient sur l’open innovation, l’une avec une orientation plutôt « business » et l’autre dans une optique plus technologique, même si ces deux approches finissent par se rejoindre !
 
Celle de Sébastien LEROY, tout d’abord, de l’entreprise Daher et son approche de l’open innovation qui pousse l’entreprise à se réinventer en tant que prestataire de services à côté de sa mission historique d’avionneur.
 
Celle de Julien ARNAUD et Simon PAYET, ensuite, de Naval Group qui intègre l’open innovation pour identifier les technologies de rupture.

La mobilité est un enjeu majeur en ce début de 21e siècle. Quel est le rôle d’i-Trans dans le domaine ?

i-Trans est un pôle de compétitivité dédié aux mobilités, qui oeuvre depuis bientôt vingt ans à l’émergence de projets collaboratifs et au développement de solutions technologiques innovantes au service des filières ferroviaire, automobile, industrie du futur et plus récemment aéronautique. i-Trans et les entreprises qui en sont membres travaillent en particulier à la décarbonation et à la digitalisation des transports : les sujets sont diversifiés et transverses. Ils concernent tout à la fois l’élaboration et la mise en œuvre de nouveaux matériaux ou procédés, la conception de nouvelles motorisations, la maintenance prédictive des véhicules et des infrastructures, l’automatisation des transports, ... Nouveaux usages, hybridation des modes de transports et développement de services font également partie des axes de travail.
 
Tous les quatre ans, les pôles de compétitivité sont évalués et la quatrième phase vient de se terminer. L’occasion pour i-Trans de s’inscrire, dans la continuité de ses précédentes réalisations, au service des ambitions du plan France 2030, au plus près des réalités industrielles de son écosystème territorial.
 
Pour conclure, une ambition : développer les mobilités connectées et décarbonées.

Quelle start-up vous a interpellée ?

L’entreprise Graphmytech m’a particulièrement intéressée. A suivre, sans aucun doute…


Présentation d’ i-Trans

Ancré en Région Hauts-de-France, i-Trans est le pôle de compétitivité des transports et des mobilités. La mission du pôle est de développer par l’innovation collaborative la compétitivité des entreprises comme moteur de croissance. Le pôle associe grands groupes, ETI, PME et laboratoires dans des projets de R&D&I ambitieux dans les domaines du ferroviaire, de l’automobile et de l’aéronautique.

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