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3 Constats pour un volontarisme raisonné :
• La force et la constance extraordinaire des progrès du numérique. Quand la puissance informatique disponible voit ses performances doubler ou ses coûts diminuer de moitié tous les 18 mois depuis 30 ans, et va continuer à le faire pendant les prochaines décades, il y a là une base solide pour des gains de productivité considérables. Surtout lorsque le numérique vient augmenter et rendre intelligents et communicant les objets et les équipements en s’incrustant en eux de plus en plus aisément et à un coût de plus en plus faible grâce aux avancées de la miniaturisation et de la communication sans fil.
• La capacité du numérique à « booster » les performances écologiques, économiques et sociales des entreprises d'une manière tout à fait remarquable. D’une part, en contribuant à réduire les consommations de matières premières et d'énergie, et par là même leur coût financier, leurs pollutions, et leurs émissions de gaz à effet de serre. Les TIC économisent 5 fois plus d’énergie qu’elles n’en consomment. D’autre part, en facilitant à de nouveaux types de recrues l’accès à l’emploi et en permettant une participation plus intense des collaborateurs en place à la vie de l’entreprise (Web 2.0).
• Les nouvelles opportunités de marché que représente d’un coté le développement numérique et de l’autre le développement durable ; et surtout leur conjugaison génératrice d'un effet multiplicateur de croissance. L'application du numérique au développement durable représente en effet un vaste marché pour toutes les entreprises, grandes ou petites, engagées dans l'informatique, l'électronique, et les technologies d'information et de communication.
Pour mettre en œuvre le « Développement Durable Numérique», le « Digital Sustainable Development» et susciter ainsi une croissance à la fois plus écologiquement et plus économiquement efficiente, une course de vitesse va très vite s'engager entre :
• les États-Unis désormais animés par la nouvelle administration Obama et s'appuyant notamment sur une Californie abritant à la fois la Silicon Valley et des entreprises de « Clean Techs » d'envergure mondiale ;
• le Japon, la Chine et l'Inde, ces deux derniers étant en train de devenir des géants du numérique ;
• l'Europe, qui a un peu perdu du temps dans la mise en œuvre de sa stratégie de Lisbonne, mais qui a su devenir une référence en matière de développement durable
La question d’aujourd’hui est donc celle de la prise de conscience des entreprises, des instances gouvernementales, et des opinions européennes de l’enjeu stratégique que représente la promotion et la mise en œuvre du Développement Durable Numérique.
La France et L’Europe ont su faire aboutir le « Paquet Energie-Climat » à l’automne dernier.
Peuvent-elles, par exemple sous la prochaine présidence suédoise, élaborer un Programme Européen de Développement Durable Numérique, capable d’être également une arme anti-crise ?
En savoir plus sur le Développement Durable Numérique : www.digitainable.com
François Denieul, Directeur de Digitain@ble
contact@digitainable.com
• La force et la constance extraordinaire des progrès du numérique. Quand la puissance informatique disponible voit ses performances doubler ou ses coûts diminuer de moitié tous les 18 mois depuis 30 ans, et va continuer à le faire pendant les prochaines décades, il y a là une base solide pour des gains de productivité considérables. Surtout lorsque le numérique vient augmenter et rendre intelligents et communicant les objets et les équipements en s’incrustant en eux de plus en plus aisément et à un coût de plus en plus faible grâce aux avancées de la miniaturisation et de la communication sans fil.
• La capacité du numérique à « booster » les performances écologiques, économiques et sociales des entreprises d'une manière tout à fait remarquable. D’une part, en contribuant à réduire les consommations de matières premières et d'énergie, et par là même leur coût financier, leurs pollutions, et leurs émissions de gaz à effet de serre. Les TIC économisent 5 fois plus d’énergie qu’elles n’en consomment. D’autre part, en facilitant à de nouveaux types de recrues l’accès à l’emploi et en permettant une participation plus intense des collaborateurs en place à la vie de l’entreprise (Web 2.0).
• Les nouvelles opportunités de marché que représente d’un coté le développement numérique et de l’autre le développement durable ; et surtout leur conjugaison génératrice d'un effet multiplicateur de croissance. L'application du numérique au développement durable représente en effet un vaste marché pour toutes les entreprises, grandes ou petites, engagées dans l'informatique, l'électronique, et les technologies d'information et de communication.
Pour mettre en œuvre le « Développement Durable Numérique», le « Digital Sustainable Development» et susciter ainsi une croissance à la fois plus écologiquement et plus économiquement efficiente, une course de vitesse va très vite s'engager entre :
• les États-Unis désormais animés par la nouvelle administration Obama et s'appuyant notamment sur une Californie abritant à la fois la Silicon Valley et des entreprises de « Clean Techs » d'envergure mondiale ;
• le Japon, la Chine et l'Inde, ces deux derniers étant en train de devenir des géants du numérique ;
• l'Europe, qui a un peu perdu du temps dans la mise en œuvre de sa stratégie de Lisbonne, mais qui a su devenir une référence en matière de développement durable
La question d’aujourd’hui est donc celle de la prise de conscience des entreprises, des instances gouvernementales, et des opinions européennes de l’enjeu stratégique que représente la promotion et la mise en œuvre du Développement Durable Numérique.
La France et L’Europe ont su faire aboutir le « Paquet Energie-Climat » à l’automne dernier.
Peuvent-elles, par exemple sous la prochaine présidence suédoise, élaborer un Programme Européen de Développement Durable Numérique, capable d’être également une arme anti-crise ?
En savoir plus sur le Développement Durable Numérique : www.digitainable.com
François Denieul, Directeur de Digitain@ble
contact@digitainable.com