Dès l’origine, Les entreprises ont investi massivement dans l’informatique pour développer l'automatisation des taches répétitives.
La technologie étant nouvelle, les investissements ont d’abord concerné les matériels nécessaires à l’hébergement des traitements.
Les gains de productivité de cette première période ont été très significatifs puisque l’automatisation d’un traitement permettait de le fiabiliser son résultat en supprimant les aléas (absentéisme, malfaçon, etc…)
Lorsque les matériels ont été largement répandus, les investissements se sont déplacés sur les logiciels bientôt devenus des progiciels.
Les gains de productivité ont porté sur la capacité à normaliser les traitements et à faire tourner plus rapidement les process pour gagner en performance.
Ces deux premières étapes ont forgé une culture de l’investissement basée sur l’infrastructure : Ainsi sont nés les Systèmes d’Informations et les directions du même nom.
Les systèmes devaient produire de l’information en utilisant les infrastructures matérielles et logicielles investies à grands frais.
C’est au passage de l’an 2000 que cette approche de gains de productivité basée sur l’infrastructure a subi ces premiers revers : on découvrait soudain que certaines données (dates puis montants) pouvaient compromettre les résultats attendus par les acteurs métiers. Et qu’il fallait dépenser parfois beaucoup l’argent pour s’assurer que l’infrastructure allait se comporter comme attendu… Voilà qui montrait la limite des investissements basés sur l’infrastructure et qui déplaçait pour la première fois le focus du système vers l’information.
Depuis, les infrastructures se sont externalisées puis virtualisées. Et tandis que l’information devient omniprésente, la question de son utilisation pertinente à travers les systèmes commence enfin à se poser.
Car c’est bien là désormais que se situent les plus importants gisements de productivité et de compétitivité des entreprises : dans la gestion efficace du patrimoine pléthorique d’informations accumulées, dans l’utilisation intelligente de ces informations pour satisfaire les attentes non formulées de ses clients. Pour adresser ces gisements, il va falloir rassembler des compétences issus d’horizons divers pour réfléchir à de nouvelles exploitations des informations détenues. C’est l’enjeu des projets à venir : faire collaborer des experts d’horizons différents pour qu’ils construisent ensemble un nouveau modèle de travail au sein de l’entreprise.
C’est dans cet esprit que j’ai rejoint il y a 4 ans le GCIC : Groupement de Compétences pour l’Information et la Compétitivité. Le GCIC est une association qui s’est constituée il y a 10 ans pour promouvoir l’Intelligence Economique et Stratégique. On y trouve des expertises très variés autour de l’information et de son exploitation. A un détail près : La plupart de ces experts substitue le terme renseignement au terme Information. Nous profitons du cadre de notre association pour expérimenter de nouveaux modes de travail transverse. Et nous espérons séduire des entreprises avec qui partager tous les bénéfices de ces nouveaux modes de travail.
Christophe CHAMBET-FALQUET
Président du G.C.I.C
Fondateur de RULEIS
Gouvernance de l’Information Numérique
Courriel : chambetfalquet@gmail.com
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