Les Pôles de compétitivité : Que peut-on en attendre ?  29/01/2009

Gilles Duranton, Philippe Martin, Thierry Mayer, Florian Mayneris

Editions Rue d’Ulm, collection du Cepremap, 2008

ISBN 978-2-7288-0397-2


Une fois encore, le CEPREMAP et les éditions de l’Ecole Normale Supérieure de la rue d’Ulm nous offrent un petit ouvrage qui sait parfaitement manier le couple pertinence/impertinence. Après la société de défiance, il est désormais question des pôles de compétitivité avec cette question choc : que peut-on en attendre ? Rappel : « le 12 juillet 2005, le gouvernement labellisait 67 « pôles de compétitivité » – ou clusters. Ils sont aujourd’hui au nombre de 71. La politique d’aménagement du territoire est passée d’une intervention publique destinée à aider les régions en difficulté à une politique visant à encourager les plus dynamiques. Un objectif d’efficacité s’est ainsi substitué à un objectif d’équité. Sur quoi se fonde-t-il ? Sur l’idée que le regroupement des activités de production et de recherche permet d’améliorer la productivité des entreprises. Les clusters, pourtant, ne se décrètent pas, car ils obéissent à des mécanismes complexes. »
À contre-courant de l’enthousiasme que suscite le soutien aux clusters, cette étude montre qu’une telle politique peut en réalité avoir des effets négatifs : une trop grande spécialisation rend les régions tributaires du destin d’un secteur, en particulier lorsque les travailleurs sont peu mobiles – comme c’est le cas en France. N.M.

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