Ne pas se laisser surprendre...
28/01/2009
Une dimension proactive, qui elle est moins évidente à cerner à priori, mais non moins nécessaire. Par cette approche nous entendons la nécessité une fois protégé contre les dangers potentiels dument ciblés, de ne pas se laisser surprendre par de nouveaux dangers non encore émergés. Il est évident qu’une entreprise est une entité vivante, et qu’à ce titre, elle s’inscrit dans une évolution temporelle. Cette évolution doit prendre en compte deux facteurs. Un premier facteur qualifié d’intrinsèque qui est lié à sa structure et à son histoire. Il induit une notion d’inertie. De manière caricaturale nous diront que l’entreprise X qui fabrique aujourd’hui des véhicules automobiles ne peut pas, du jour au lendemain et ce quelle que soit la compétence de ses équipes, se mettre à produire des réfrigérateurs ou du mobilier de salon. Tout évolution nécessite un nécessaire temps d’adaptation et ce temps est d’autant plus long qu’il y a un écart technologique entre les produits actuels et les produits futurs. Le second facteur, extrinsèque, concerne lui, l’évolution de l’environnement. Il induit des notions d’opportunité et d’adéquation entre une offre maitrisée et caractérisée par une gamme de produits, et une demande, estimée, et mesurée à l’aune de la satisfaction d’un marché potentiel. Là encore de manière caricaturale rien ne sert d’avoir une parfaite maitrise dans la construction de diligences et de protéger cette maitrise par un outil de gestion de la protection industrielle à l’heure des déplacements en TGV ou en avions.
Ces quelques considérations préliminaires nous montrent donc l’importance, en termes de survie d’une entreprise, de gérer de manière efficace et réaliste la protection de son patrimoine industriel. Mais alors la question qui vient à l’esprit est : qu’est ce qu’exactement qu’un patrimoine industriel ?